vendredi 25 octobre 2013

Philippe Labro détestait vraiment 68? Ou il en est très déçu?

En directmatin n° 1375, vendredi 25 octobre 2013, sur la page 5 il dit:

Il eût peut-être fallu à tout le monde, ou presque, plus de réflexion et de sang-froid, de bon sens, pour que le sort de la jeune Leonarda Dibrani soit traité de façon moins aberrante - moins hystérisée.


Possible.

Les leçons sont nombreuses - celle sur ce que la présence et la pression des médias peuvent provoquer (une gamine de 15 ans qui réplique, en direct, à un président de la République)...


Pas de média dans les affaires sensibles! Surtout que la petite gent soit pas couverte des média et qu'elle n'ait aucune chance de répondre en direct aux gens au pouvoir!

Voltaire et Metternich applaudissent de l'Enfer.

Le président de la République c'est quelqu'un d'important. Leonarda Dibrani est une nulle. Elle aurait dûr rester anonyme. Quelles que soient les souffrances que les média ne les couvrent pas! Et que surtout le président de la République n'ait pas honte de quoi que ce soit!

Dans la mesure où les Dibrani sont victimes de quoi que ce soit d'ignoble, c'est que Leonarda a du quitter ses camerades au lycée.

Qu'elle quitte ses parents pour rejoindre les-dits camerades est aberrant, et ce n'est pas le propos des médias, mais d'un président de la République. Et Leonarda a montré qu'elle a davantage de bon sens que lui, mais qui serait étonné après qu'il accorde aux pseudo-couples sodomites ou lesbiens une égalité non seulement en avantages fiscales mais aussi en matière d'adoption?

C'est plutôt rejouissant que le bon sens se trouve quelque part. Y compris à Kosovo chez les Dibrani.

Quand j'avais 14 j'aurais aimé qu'on ait en Suède le respect de mes affections familiales que maintenant la France doit respecter en la personne de Leonarda. Pas de retour pour elle sans retour pour son père et sa mère.

Après, si ce retour devrait être accordé ou non, c'est une autre question. Mais qu'elle ait eu l'occasion de dire au président de la République que famille prime sur le lycée, ça n'est pas une bévue. Ça n'a pas à attrister quiconque de la droite - au moins pas de la droite chrétienne.

On s'est plaint de certains parties sur le fait que les parents aient eu tellement d'assistanat (moi-même j'ai eu hormis les choses bénévoles ou des douches et repas juste un an de la CMU, aurait voulu soigner les dents, ai eu à sogner une gale persistante, si ça interesse à quelqu'un) ... mais s'ils avaient été mendiants ou s'ils avaient vécu dans les camps, aurait-on permi à eux de garder Leonarda alors? Ou aurait-il y eu un assistant social pour dire "non, Leonarda ne peut pas vivre en des pareilles condistions" et ensuite l'avait-on enlevée de force?

Les parents de Leonarda, étaient-ils libres de ne pas vivre d'assistanat (à défaut d'avoir un travail)? En 2005 j'étais chez des gens avec qui je discutait le fait de vivre sans électricité et avec des toilettes sèches. Ils mont dit (peut-être ont-ils voulu me choquer?) que dans cas pareil, les DDAS enlèvent les enfants de leurs parents. C'est vrai, ils aident financièrement à installer l'électricité, mais ils ne permettent pas que des familles avec enfants vivent sans.

A-t-on mis une pareille pression sur les Dibrani? Conferons comment on a fait avec Marie Laurence Nataf, dite Mallaury Nataf. Pas seulement ce n'est pas elle qui a la garde de son fils, quand elle vivait dans la rue et se battait pour ça, les associations - non pas des DDAS mais des associations, s'il vous plaît! - lui ont proposé d'être hospitalisée en psychiatrie! Comme si ça pourrait arranger dans sa lutte pour le fils. Notons, je ne prends pas partie entre elle et le père de son fils, mais je parle des critères ...

Leonarda a dit ce qu'il faut dire. Et ça ce n'est pas une chose aberrante. Ça n'est pas hystériser les choses qu'on l'écoute.

Même si, pour certain ça ferait peut-être "trop 68".

Hans-Georg Lundahl
BU Nanterre
Saints Chrysanthe
et sa femme Darie
25-X-2013

Je parle de ces mots:

"Je n'irai pas seule en France, je n'abandonnerai pas ma famille. Je ne suis pas la seule à devoir aller à l'école, il y a aussi mes frères et mes soeurs"


Les autres mots, sur le fait de faire la loi le jour qu'elle rentre en France, c'est autre chose. Peut-être la colère excuse un peu.

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