lundi 31 octobre 2011

Après l'article avant, je note quelque chose dans l'informatique

Ce cache par webcitation manque l'entête, il manque même du texte dans l'article:
http://www.webcitation.org/62qLeBULu

C'est l'article précédent. On peut quand même accesser à la version complête par un simple clic - encore.

Après je fais un autre sur un autre article, également blogspot (et de moi):
http://www.webcitation.org/62qLlNpT5

Pas de manques, comme il faut. Maintenant, un autre article encore, également pas seulement blogspot, mais aussi le même blog:
http://www.webcitation.org/62qMFvs3n

Ah, on a fait une forme de blocage sur l'entête de mon blog. L'ais-je fait moi-même sans le vouloir en choisissant le template? Ou a-t-on le fait autrement?

http://www.webcitation.org/62qMTIycV

Résultat interessant: l'entête manque mais le morceau manquant ne va pas si loin vers le bas. C'est un autre de mes blogs, mais le même template que sur Trivium et Quadrivium.

Sabotage ou simple malfonction (vis-à-vis webcite) dans le template?

Je ne sais pas.

Je sais par contre, qu'un autre ne sait pas, c'est à dire ceux qui prennent le climat comme excuse pour prôner le malthusianisme. Le deuxième des webcitations est d'un article là-dessus.

Hans-Georg Lundahl
Veille de Toussaints
L'An du Seigneur 2011

dimanche 30 octobre 2011

Pour expliquer une baffe, qui autrement aurait été regrettable

J'ai aujourd'hui protesté contre le malthusianisme d'une façon pas idéale, selon le jugement d'un jeune prêtre à St Nicolas du Chardonnet.

En occurrence, je l'ai baffé. Le prêtre n'a pas trouvé ça une forme idéale pour protester contre le malthusianisme, même à part la question du repos du dimanche. C'est quand même dimanche, fête du Christ-Roi, c'est pour ça que j'ai demandé si ça serait peut-être contre le repos du dimanche de le retrouver pour le rebaffer. Même à part ça, ce jeune prêtre de St Nicolas du Chardonnet ne trouvait pas la baffe la forme idéale de protester contre le malthusianisme. Il a préféré que j'écrive un article, ce que je fais.

Disons, j'ai des raisons personnelles de vouloir baffer des malthusiens. Il y a tellement du malthusianisme derrière les ragôts des loges (ou autres réseaux pareils, mais des gens des loges se sont indiqués dans ma vie notamment à SSHL) qui m'ont gâché ma vie. Si j'étais pauvre parce que mes démarches ne se prêtent pas du tout pour un gain honnête d'argent, si j'étais sans enfants parce que mes amours ne se prêtent pas du tout pour la fertilité, ça serait une chose. Mais si chaque amour, depuis ma première à l'âge de 14, aurait pu être la mère de mes enfants et je suis quand même pas père, alors, il y a qqc qui ne cloche pas comme il faut. Par exemple des malthusiens qui d'un côté exigeraient à peu près un CDI de moi, pas avant de m'épouser (ce ne sont pas les filles que j'accuse de malthusianisme, d'ailleurs j'ai pas exactement le goût pour les absolument plus affichées en prudentialisme économique-financier), ni avant de me permettre d'épouser leur fille, mais avant de me permettre de tomber amoureux même de la fille d'un autre, alors ... trois fois plus agé qu'à l'époque, je me retrouve encore célibataire. En partie il y a eux des histoires où on m'a peint comme homosexuel devant précisamment la fille qui avait, pour ce temps, mon coeur. C'est une raison personnelle assez forte contre le malthusianisme.

Pareil, si mes démarches sont en soi aptes à gagner un pour-vivre - les conditions donnés à chaque lecteur ayant un interêt, peut-être avant de me lire même juste un interêt dormant, à éditer une collection de mes essais, l'imprimer, le vendre et de me verser une partie, selon son estimation de ce qui me reviendrait - mes je gagne pas un pour-vivre, et je soupçonne que les gens qui me peignent comme ayant commis une folie ou comme un auteur dangéreux ou comme si ma démarche était illégale ne sont pas uniquement des cathos trop cons pour ne pas être bourges comme des protestants-calvinistes ou comme des musulmans (je n'aime pas du tout soupçonner des coparoissiens à St Nicolas du Chardonnet de ça), mais effectivement derrière eux des gens qui ont aussi un interêt que mes écrits contre le ... précisamment malthusianisme! ... soient non lus, alors, ça aussi est une raison personnelle assez forte contre le malthusianisme.

Je n'aurais pas le droit de dire ça, si mes amours auraient été homosexuels ou si mes démarches auraient été pour la pauvreté évangélique, comme certains me semblent avoir prétendu de moi, à soupçonner depuis des réactions des autres: et encore, je soupçonne derrière ces désinformations des interêts malthusiens.

Si l'homme qui affichait "7 milliards aujourd'hui, démographie responsable!", lequel je viens de baffer et de qualifier comme "con de malthusien" a eu la bonté de ne pas porter plainte (des policiers m'ont pris après ma deuxième tentative de le baffer, plus réussie que la première, ils ont pu me relâcher grâce au fait qu'il n'a pas porté plainte), alors il a aussi un bon droit de connaître mes mobiles personnels. Les voilà.

Allons alors au fait que le malthusianisme est con. Allons au fait que neuf sur dix, quand ils lisent "démographie responsable" pensent "faire moins d'enfants". Allons au fait que sept sur les neuf pensent alors à toilettes, culs, capotes et à vagines stérilisées momentément par pilules comme receptacles des éjaculations, plutôt que les parties fertiles des femmes voulant être mères. Et au moins six trouvent l'avortement un complement acceptable. Et au moins cinq trouve que l'éta doive financier ça.

Et qui est-ce qui pense que, de ce fait, des quatres actifs qui côtisent par retraité il y aura bientôt peut-être un seul, si cette propagande dénataliste continue à faire ses ravages? Là, je trouve que j'avais objectivement, mes déceptions personnelles à part le plus grand droit et même devoir pensable de protester contre le malthusianisme, même si le jeune prêtre n'a pas trouvé ma première méthode idéale.

Des états d'âme qui étaient autrefois simplement acceptés, deviennent mal vus dès qu'on se trouve dans le hédonisme, la société du bien-être individuel à quasiment tout prix, y compris l'infertilité du sexe, y compris l'euthanasie. Encore, le manque d'équilibre mental donné par un engagement comme la famille fait pulluler ces états d'âme. D'où la possibilité pour la société civile, d'ailleurs abondamment utilisée et abusée à cause des fausses diagnoses des psychiatres, de mettre des gens dans une position où ça devient très difficile d'avoir ou de garder une famille.

Quand on parle d'un côté de responsabilité, de l'autre on ne compte pas juste sur la responsabilité individuelle, on accorde aux gens apperçus comme responsables d'imposer leur responsabilité aux autres, pas juste dans leur famille aux enfants quand il s'agit de conseiller ou de déconseiller tel mariage, mais parmi leurs amis et les gens dont ils comptent comme entourage et par les soins imposés, ils empêchent d'autres d'avoir des familles. Comme les banques peuvent empêcher certains d'ouvrir des entreprises qui demanderaient un prêt, comme les employeurs peuvent empêcher d'autres d'être embauchés, pas juste chez eux, mais à travers listes noires, alors il y a une fonction financée et reconnue par le pouvoir public, qui met des listes noires, pas juste pour des bonnes postes, mais également pour la simple formation d'une famille.

Qui voudrait avoir un beaufils "schizophrène" quand il y a des gros cas de folie et de connerie qui portent cette diognose? Et pourtant, parler devant soi, comme on fait quand on est seul, surtout en ton agacé, comme on fait quand les gens qu'on tient responsables pour la solitude ou encore d'autres misères absentent, peut fortement contribuer à donner cette diagnose, bien que le fait de le faire n'importe ni folie, ni connerie. Combien des familles ont été perdues à cause de la psychiatrie? Oui, même si on ne croit pas la diagnose, le fait que quelqu'un l'ait laisse entrevoir des craintes pour son futur, donc aussi pour le futur de son ou de sa conjointe, et pour les enfants à naître. Qui pourraient par exemple être enlevés parce qu'un diagnosé n'est pas vu comme un bon parent, juste par le fait de l'être, plus quelques détails laissés au jugement subjectif des sécretaires sociales. L'élite malthusienne de mon pays a joué ce jeu à forte fortissimo. Et on appelle ça responsabilité.

Obviement, l'homme que je viens de frapper peut ne pas approuver ces choses: mais il se prononce à un moment où Causette fait un dossier "Qui a le droit d'avoir enfants?" et chaque appel public à responsabilité est normalement un appel pas pour juste une responsabilité individuelle, mais pour celle de l'état pour des gens qu'il juge moins responsables. Et la Chine stérilise et avorte - même contre le gré des concernés. Après ses propagandes pour contenir une population jugée soutenable.

Là, au lieu de continuer dans cet article ci le débât, je vous renvoie vers des vieux articles:
C KOI L'IVG? - sur un acte malthusien typique, Jamais - sur la question de la survie en vue de la prétendue possible catastrophe démographique, C'est pas le boulot des parents d'enseigner - sur la dévalorisation des parents par responsabilisme dans la sphère publique, Une situation - sur la famille avant le malthusianisme et les autres modernités néfastes antifamiliales, Les suicides et tueries d'ados - sur la situation des gens qui physiquement capables de fonder des familles sont non seulement empêchés de fait de le faire mais pas encore surs d'y être autorisés plus tard. Et voici sur la question de la répartition du travail entre les gens: Avec distributisme, point de besoin de malthusianisme.

Juste avant de finir, il y a une vrai responsabilité souvent sans en avoir l'intention, pour éviter surpeuplement (qui n'est pas la mort programmé de l'humanité, mais qui peut être embetante) dans les monastères. Mais les gens qui renoncent aux enfants comme ça - je les admire, même en ne pas les suivant - renoncent aussi à pas mal de conforts. Il pèsent collectivement pour tout un monastère, quand aux vieux, moins en ressources que pas mal de vieux célibataires dans le monde. Et le malthusianisme est une idéologie inventé par des gens qui ne voulaient pas se priver d'enfants puisque ça serait un trop grand reconfort physique de les faire, mais plutôt pour avoir d'avantage et d'avantage de conforts physiques en ramassant d'argent dans les banques sans les partager avec trop d'enfants ou petits-enfants. Je veux dire, même avant John Malthus.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Georges Pompidou
Dimanche le 30 oct.
Fête du Christ-Roi
L'An du Seigneur 2011

Conditions d'utilisations ultérieures - pour ceux qui voudraient éditer mes essais sur papier, item Be my Unwin* or Hooper** if you like!

What's the deal? C'est quoi ce truc? - pour ceux qui voudraient jouer mes compositions. Item en bas du blog, plus courtement.

*Unwin, Rayner avec au début son père: éditeur de JRRT.
**Hooper, Walter: éditeur - en son cas posthume mais je n'aimerais pas attendre si longtemps - des collections d'essais et des lettres de CSL.

samedi 29 octobre 2011

Quand on perd la charité on perd normalement aussi le bon sens ...

 
Ces Protestants attaquent Les Gloires de Marie, par St Alphonse de Liguori. Je ne serais pas le garant de la citation sur le prêtre qui lêchait le sol après avoir pleuré, puisque je viens déjà de découvrir que le site a été malhonnête envers catholiques et aussi parce qu'ayant lu il y a quelques années au moins en partie (2000 ou 2001 avec relectures partiels jusqu'à mars 2004) je ne m'en souviens pas. Pleurer sur tout le sol me paraît plus plausible, et non condamnant.
 
C'est leur choix, très possiblement leur perte. Je ne trouve pas à leur répondre comme l'avait fait Décourtray.
 
Par contre, ils attaquent l'honnêteté de Ratzinger / Pape Benoît XVI (?) par ces mots:
 
Que dire de la première missive ? C'est un peu gros d'oser prétendre que le Cardinal Ratzinger ne connaît pas l'œuvre de Liguori, le saint Patron des théologiens moralistes, cité dans la dernière encyclique papale, (Veritatis splendor).
 
Ah bon? D'abord, St Alphonse Marie Liguori a écrit plus d'un oeuvre. Un homme peut très bien en avoir lu un sans en avoir lu l'autre. Par exemple son oeuvre sur pastorale morale et non ses Gloires de Marie (comme c'est le contraire avec moi). Mais il y a plus: Veritatis splendor est écrit depuis qu'il est devenu - vraiment ou non? - pape, donc après 2005. Sa réponse, par contre, date - selon leur copie de sa lettre - de "9 novembre 1993". Il y aurait une possibilité qu'il ait connu le Saint grâce à leur missive et qu'il l'ait lu entre les deux dates? Non?
 
De toutes façons, je recommande, à différence d'eux, Les Gloires de Marie. Il est un livre quasi inépuisables pour bien comprendre la Sainte Vierge à travers l'Ancien Testament.
 
Hans-Georg Lundahl
Beaubourg-Paris (BpI)
29-X-2011

vendredi 28 octobre 2011

Delanoë, vous avez fait de bonnes choses. Mais une gaffe majeure:

Vous avez nommé http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Demarcy-Mota qui de la suite est devenu responsable pour le spectacle blasphème qui défigure actuellement le repertoire du Théâtre de la Ville.

Ce matin j'avais un bon café dans un local géré par la mairie. Merci beaucoup, Delanoë!

Par contre, avec le café j'avais un peu moins plaisir de parler avec un homme qui affichait là très revendiquemment ce qui me paraît difficile de ne pas prendre pour homosexualité.

En ce faisant il vantait le fait que le local était géré par la mairie. Ce qui est vrai, le local associatif est juste à côté mais pas le même, et d'ailleurs probablement loué aux association par la mairie, car le bâtiment est le même. Merci beaucoup, Delanoë!

Il se disait Algérien et "journaliste de métier". Là, il me paraît très difficile de ne pas rechigner quant à ses compétences comme journaliste, car il disait qu'avec FN à la mairie on n'aurait plus ce local. Précisons une distinction: FN à la présidence et majoritaire au parlement égale biensûr expulsions de beaucoup d'étrangers. Mais FN ne pourrait pas faire la même chose exactement à la mairie. En plus, à part les étrangers, il me semble pas si convaincant que FN serait contre les locaux comme ça. Car, socialement, à part les étrangers, FN se reclame de gauche de Obama (à part les étrangers? Obama n'est pas si clément contre les illégaux mexicains!). Donc, il me paraît assez peu probable que les locaux pour les sans-abris fermeraient du fait que FN gagnerait la mairie. Par contre, FN à la mairie pourrait impliquer une réévaluation de la position de http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Demarcy-Mota - ça me parait presque évident - et par conséquent, ça ne serait peut-être qu'assez bien de pouvoir dire à quelqu'un de FN merci beaucoup pour les mêmes choses (si j'en aurais encore besoin) et encore merci beaucoup pour avoir déplacé http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Demarcy-Mota d'une poste où il semble avoir atteint son niveau d'incompétence rien que pour illustrer une des si-dites lois de Murphy.

D'ailleurs, je ne suis pas partisan de tel ou tel mouvement politique, sauf du monarchisme et en partie de l'Institut Civitas en des démarches comme les démos devant le Théâtre de la Ville et des mouvements visant de restaurer les libertés perdues aux bureaucrates. Si quelqu'un aurait éventuellement placé le "journaliste" algérien à ce local de ce matin, si quelqu'un aurait par hazard intrigué ou même commis des rites néfastes cabbalistes ou vaoudistes pour que j'abandonne mon chemin vers l'ambassade pour aller au local ce matin, si par hazard ce quelqu'un serait vous et si par hazard le but de cette démarche serait pédagogique vis-à-vis moi, alors, je dirais NON MERCI, même NON MERCI DELANOË! Et quand au personnages culturels comme http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Demarcy-Mota et le réalisateur italien qu'il vient d'inviter pour blasphémer, je dis déjà, NON MERCI.

Hans-Georg Lundahl
De la bibliothèque
(encore merci, qqn!)
Pompidolienne Beaubourg
28-X-2011

C'est stupide de faire la guerre pour un fétisch.

       Voir aussi
Confusions sur l'idéologie....

par Hans-Georg Lundahl, jeudi 27 octobre 2011, 21:22

Mais quoi dire des gens qui font la guerre pour une méthode fétisch d'éviter la guerre?

La Merkel prétend que mettre la Grèce sous tutelle serait nécessaire pour sauver l'euro. Elle prétend que sauver l'euro serait nécessaire pour unifier l'Europe. Elle prétend qu'unifier l'Europe serait nécessaire pour éviter la guerre. Pourtant, déjà la tutelle est apperçue - sans aucune surprise, suffisait d'écouter la Bettancourt, agressée dans ses libertés par un équipe de médecins - comme un acte d'agression. Donc, comme un début de guerre. "Dosipolos" est le mot grec pour Quisling et on l'a déjà appliqué aux gouvernement. On ne peut pas le traduire comme Pétainiste, là ça serait insulter Pétain (oui, je souscris à la thèse de son double jeu). Plutôt alors comme Vichyssois.

L'église Grècque avait déjà, pas sans raison, tamponné l'Union comme une force d'occupation étrangère.

Ici, à Paris, on a ses propres fétisch pour sauver la paix. La laïcité, vous savez. Y compris l'interdit d'interdire critqiue de la religion catholique. Ça rapporte très peu en argumentation rationelle pour une pièce d'un Italien sur Théâtre de la Ville, on aurait très bien pu l'interdire comme agression d'expression envers les chrétiens.

Ce qui n'empêche pas, ce que j'ai vue hier: les démonstrateurs chrétiens paisibles ne sont pas seulement entourés par des policiers, pour empêcher les autres à voir de quoi il s'agit, et sur la rue traversale qui côtoie la place du Châtelet seulement il y avait quinze cars, comme j'ai vu après la démo, mais aussi, si quelqu'un veut s'y joindre un peu plus tard, il se voit basculé par des CRS forts et il voit une arme à tirer pointée envers lui. Telle est la tolérance et la paisibilité de la police. Car admettre qu'un blasphème pourrait aussi être, à d'autre tître, un crime, ça reviendrait à remettre en question la laïcité. Qui est autant un fétisch pour le réfime actuel que l'euro pour la Merkel.

D'ailleurs, la démo était édifiante. "Christus vincit, Christus regnat" des Chapelets, on a hué, je croyais contre les gens du spectacle (mais ça a pu être contre la démo aussi)... et à la finale, quand les policiers les ont laissé s'en aller (ce qui n'était pas le cas il y a quelques jours, selon les communiqués de l'Action Française) ils ont chanté Hip-Hip-Hourra-Pour-La-Police! Je peux seulement avouer d'avoir eu des sentiments pas si charitables que ça.

Hans-Georg Lundahl
Paris-Mouffetard
27-X-2011

jeudi 27 octobre 2011

"Answer Yes Or No: Is Capitalism Decent?"


Sorry, but that is not ONE question but several!

- Is private productive property decent?
- Is private enterprise renewing productive property decent?
- Is financing such decent?
- Is financing it as it is financed right now decent?
- Are financers decent enough to follow their own rules?

That is at least five questions, and I say yes to the first three and no to the latter two. And believe me, there are more parameters still.

One of them is "big business". And one cry about protesters being hypocrites at least twice on caricatures did point out how much of their outfit was produced by big business or what is supposed to be such. One foto had the added text "down with evil corporations" and added arrows pointing to protesters' being clad and equipped by big business. Only, the real banners and sign posts of the protesters were not seen, and one that was had nothing to do with even ending big business. It was a question about banks, bailouts and old age pensions. It is not Nike that gets bail outs, it is banks. It is not Kodak or Nokia that gets bailouts, it is banks. It is not United Colours of Benetton that gets bailouts, it is banks. The point is that if tax payers can bail out banks which the state did not promise to do, they can also bail out failing payments to old age pensions in so far as the state did give a kind of promise to keep old age pensions up for ever or for foreseeable future - a kind of promise, not a vow sworn as an oath on the gospel on the altar of either St Paul's or the Vatican, but still a kind of promise.

The answer that can be given and should be given is that with failing procreation rates the population cannot go on with payments for old age pensions and old age homes foreever, that people should start living as families again, and that reasonable and endurable security for your old age, unless you are exceptionally rich, does not spell p-e-n-s-i-o-n-s but c-h-i-l-d-r-e-n and g-r-a-n-d-c-h-i-l-d-r-e-n. And the answer that could be given back is: fine, but then we might also consider keeping our money (as in coins and bills) in our locked cupboards or possibly in small cooperative village banks with one large safe box. That is how Swiss banks started, and they are not in the need of bailouts.

I am now looking at another caricature, this time the precaution has been made to draw the signposts of the protesters, since it is a drawing, not a photograph. The sign-post says: "End capitalism now or something". The big businesses used by protesters very visibly are apple, Starbucks - and Quechua tents (none of which is being bailed out by any state as far as we know, yet). It is also about Poppy Day, and about St Pauls. It is on p. 6 of Daily Star, printed in Belgium this night or morning to be publicly available on today's date of Thursday 27 of October.

Now, let us take the caricaturist's challenge: what would people wanting to end capitalism want to do with apple and Starbucks and Quechua?

Actually, the question is not bad. But maybe there is an answer that is not bad either. First of all, before giving mine, as is evident from my above stand for old family values, I am not against the protesters in their collective particular ire against banks, but I am not for all of their individual political ideals as many of them are for abortion. So, my answer does not represent nor claim to represent them. But Chesterton would have agreed and I do agree that big corporations are usually rather a bigger evil than big books, despite the unhappy poet Catullus. He liked private enterprise to be small enterprise. He found the problem with private enterprise as extant in his day too few and buig enterprisers, and generally I do agree.

And though I am not very often in Quechua tents, I have been there and my next sleeping bag might be Quechua too (my present one is French army, which is also a big corporation, but not a private one: it is excellent and I will stick to it as long as I can), I do enjoy a big latte from Starbucks, I do use computers, which usually are not made by small local engineers.

Apple then: there are computers and there are internet connexions and networks of such. Both are not the same. When it comes to the networks, it is nearly necessary - if they shall work (which is not one basic necessity of mankind, but which looks as an asset, though not a necessary such) - that they should be a big enterprise, just like the post office or the telephone company. apple the computer is another matter, if it were not for pretty modern patent rights they could very well be produced by local ingeneers having open access to the plan of electric connexions and to the making of each that make up the system. If this happened, Apple would be slowing down its profits as smaller ideally local producers entered the market. But even as it is, computers and internet are so connected that the absence of local producers of computers is as incidental to the big business of connecting them as is the absence of local stamp makers and envelope folders to the post office.

Now, Starbucks is quite another matter. It actually is in a way small business, just like McDonald restaurants. Each McDonald restaurant and each Starbucks café has its owner who takes most of the profits, but he is contracted to buy his fares from their network of big producers, not unlike pubs that are or formerly were tied to one big beer brewing industry. Let us say Cambridge has a tied pub, let us call it with exaggerated flattery Bird and Baby (after a famous place in Oxford) and Bird and Baby in Cambridge has an owner and this owner has a contract with Guiness that allows him to serve all beers that come from Guiness breweries but none other, in that case the Cambridge Bird and Baby (not to be confused with its Oxford counterpart of course!) is also allowed to use the banners and the cartons you put the glasses on from Guiness. I think that system, as far as beer breweries are concerned, has become outlawed:* any pub serving Guiness should also be able to serve Kilkenny or Pelfort and so on. ny contract by which a pub owner restricts his serving rights to one of these breweries is outlawed, I think. Possibly to the detriment of pub and brewery couples: a pub owner possibly cannot even make a contract with his brother who is a local brewer to serve only his brother's beer.

Now, with McDonald and Starbucks, each place has its little owner, but each little owner is in a relation to the corned beefs of McDonald Beef and the potato chips of McDonald Potatoes as formerly a pub owner could be in relation to Guiness. Similarily with Starbucks cafés, whose owners are by contract bound to serve the coffees guaranteed equitable commerce through the commercial networks known as the Starbucks brand.

In order to know why young poor people buy food from McDonalds and coffee from Starbucks, we must consider that the final product may not be superior in quality but rather inferior in price to a totally locally made product. And the reason is that a Starbucks café owner or a McDonald restaurant owner did not have to get a loan in a bank, pay mortgages for years, if he gets the loan at all, if the bank thinks it worthwhile to help him set up a café or restaurant, and the further reason for this is because McDonalds and Starbucks have given the owners of their places a credit on better terms and with the owner showing less initiative. McDonalds and Starbucks decide where they want to open a restaurant, the future owner applies to it as for a job, and he starts out as working for pay, as an executive chief. But he ends up an owner who only ows 1% to the central concern and also the duty of buying only from producers having a contract with them. A café owner or a restaurant owner cannot compete with that, as long as his setting up of his business is financed by a bank. If he had started out with an inherited fortune, as a younger son cut off from main business, and therefore obliged to start a new one, he might have had a chance. Or as a business owner who sold his business in one place and moved into another. But in order for that to happen, inheritance duty would have to be lower. Or not even to exist at all.

Well, then there are tents as in front of St Paul's.

First off, I do not know why the protesters took St Paul's rather than some stock market. After all, a Church is not a stock market. If you hate capitalism, I do not know why you would agress a Church. Maybe some of these protesters are too misled by too many Communist nincompoops. It is not the Church that charges interest, it is not the Church that gets bailouts (on top of that, unlike Greece, without getting under a guardianship), it is the banks and the stockmarkets. Now, the stockmarket of London is not in St Paul's Cathedral.

But the tents are so often made by Quechua. Now, getting a tentmaking going is more troublesome due to big business, in fact partly due to the overwhelming position of Quechua in wildlife and adventure equipment shops. But frankly, St Paul as such was a tentmaker as well as an Apostle. I do not consider either myself or the protesters in front of St Paul's as anywhere near being fit for Apostolic duties, but some of them might be decent tentmakers. They just do not know it yet. And now, with all these people meeting in all these protests there are chances for tentmakers to start a business at least without the problem about who shall know there are tents out there to buy.

Similarily, some of these guys might do well to make a collection about opening a café where milk coffee is served in pint glasses. Even if there is no take away, that with a carrot cake is half the charm with Starbucks. Some places they might have serving rights enough to serve milk tea with whiskey (the original Irish drink that on Shannon airport and for tourist service inspired Irish Coffee). You might even have a place where you could refill your thermos for a set payment (you show how much goes into the thermos, otherwise it would be unfair to those having small thermos bottles).

And when the collection has been made, all who contribute are partners, active or passive, and after some time the ones who show themselves as active partners buy out the passive ones. No debt to any bank in sight, no mortgages to pay. A fair cooperative. Or you might even land up with a single active partner, an individual owner in the end.

It is easier to smash a shop than to open one ...
... but if you want a future, it is more useful to open a shop than to smash one.


Obviously though, it is also better to open the shop (or buy the house or the garden or the field or the vineyard or whatever) without endebting yourself to a bank. That after all is the main truth that is involved in this protests. Here is another possibility, my offer, do check it out:

Be my Unwin or Hooper, if you like!


It is obviously also valid for anyone not protesting, especially not protesting in front of any Church, St Paul's or other. It is far better to protest against blasphemous plays as is done in Paris by Catholics in front of Théâtre de la Ville than to protest in front of any Church building.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Georges Pompidou
Beaubourg/Paris
28-X-2011

*I have not strictly checked. Chesterton attacked the system and most or even all pubs I have seen have been serving beer from very different breweries. I have never seen a Guiness only or Kilkenny only or Pelfort only pub. That is why assume that this system has become outlawed as far as pubs are concerned. Very obviously it is not illegal (or its illegality is circumvented) in McDonald's line or McDonalds would not exist, and I assume Starbucks has a similar take on economy as McDonalds.

mercredi 26 octobre 2011

L'analphabétisme, est-il une souffrance, selon GS?


Numquam genus humanum tantis divitiis, facultatibus et potentia oeconomica abundavit, et tamen adhuc ingens pars incolarum orbis fame et egestate torquetur atque innumeri litterarum ignorantia plane laborant. Numquam homines tam acutum ut hodie sensum libertatis habuerunt, dum nova interea genera socialis et psychicae servitutis exsurgunt. Dum mundus suam unitatem necnon singulorum ab invicem dependentiam in necessaria solidarietate tam vivide persentit, viribus tamen inter se pugnantibus gravissime in opposita distrahitur; etenim acres dissensiones politicae, sociales, oeconomicae, raciales et ideologicae adhuc perseverant, nec periculum deest belli omnia usque ad ima destructuri. Dum idearum communicatio augetur, verba ipsa quibus magni momenti conceptus exprimuntur sensus sat diversos in distinctis ideologiis induunt. Tandem sedulo perfectior quaeritur temporalis ordinatio, quin spirituale incrementum pariter progrediatur.*


Jamais le genre humain n'a tellement abondé en richesses, en capacités et pouvoir économique ...

À sous-entendre: depuis le déluge. On ne peut pas exclure que Nod à l'Est d'Éden ait eu une plus grande production per capita encore, avec plus d'instruments de l'économie, telle que nous les regardons sur Wall Street, avec plus de pouvoir économique, soit dans les mains des ultrariches, soit dans les mains de l'état. Ou même encore une fois à Babel juste avant le bâtiment de sa tour.

... et pourtant il y a encore ...

Pourquoi encore?

... une immense partie des résidents du globe qui se tourmentent par faim et destitution, et d'innombrables qui souffrent vraiment par ignorance des lettres.

Vraiment souffrir (plane laborare) par l'ignorance des lettres, c'est d'être analphabète, non? Alors, malheureusement, le document est une hérésie judaïsante**. Ou ce n'est peut-être pas d'être analphabète? Alors, le document peut-être orthodoxe encore. Consultons d'abord, comme avertissement, les avant-derniers mots de ce passage:

En même temps que la communication des idées augmente, les paroles avec lesquelles on exprime les concepts de grande importance prennent des significations assez diverses dans les diverses idéologies.

Démocratie voulait dire une chose chez les communistes, une autre chose chez les libéraux pendant la guerre froide, par exemple. Un Babel peut-être pire que d'utiliser des diverses mots pour mère et père, car une non-coopération est plus tolérable qu'une coopération faussée.

Là, il y a aussi le sens de la phrase "ignorance des lettres". Quelle est l'ignorance des lettres sous laquelle on peut vraiment souffrir? L'analphabétisme? Mais quel sens du mot "souffrir" alors, il y a tellement des analphabètes qui n'en souffrent pas du tout si on leur pose la question. Ou qui en "souffrent" juste récemment par jalousie ou ambition, puisque depuis peu on a pu avoir telle ou telle position en fonction de savoir lire et écrire, soit qu'on ne pouvait pas espérer du tout avant, à moins d'avoir un certain passé ou héritage, soit qu'on pouvait très bien espérer avant même sans pouvoir lire. Et un chrétien appellerait ça "plane laborare", vraiment souffrir? Je ne crois pas.

L'opposé de l'ignorance des lettres, c'est la connaissance des lettres. Et les lettres dont on parle alors, ce ne sont pas les 22 lettres de l'alphabet hébreux ou les 23 de l'alphabet latin ou les 24 de l'alphabet grec ou les 26 de l'alphabet néo-latin (avec I qui donne i, j et V qui donne u, v, w) ou les alphabets néo-latins modifiés ou l'alphabet cyrillique, ça n'était que le début, les si-dits elementa.

Savoir les lettres c'était surtout savoir les "lettres prophanes et sacrées", l'histoire ou les poëtes et la Bible et les Pères ou au moins le catéchisme. Et, ceci se dit biensur comme tel dans une société de culture écrite, mais par métonymie on peut aussi sous-entendre qu'un griot ou un pandit ayant appris par cœur les chants d'histoire ou de savoir et ceux qui les écoutent savent leurs lettres. Avec la différence que pour une société non-chrétienne, les lettres sacrées sont fausses en tant qu'elles entrent en conflit avec la vérité chrétienne. Il y a aussi le savoir prophane, comme les rois, leurs aventures, en partie une forme de théologie morale rudimentaire et naturelle, les choses à admirer ou à détester chez les autres c'est à dire à émuler ou éviter chez soi-même. Savoir ses lettres est donc d'être cultivé, et on peut souffrir du fait d'être inculte.

On peut souffrir éternellement du fait de ne pas savoir ses lattres sacrées, les vrais, le catéchisme chrétien. On peut aussi souffrir dans la société, dans l'estime de soi, et c. d'avoir une culture insuffisante par rapport à l'entourage, et surtout on peut souffrir dans une fonction publique du fait de ne pas avoir suffisemment de culture pour s'en charger correctement, avec noblesse d'esprit, avec courtoisie de l'âme, avec au moins correctitude éléméntaire. Si l'on regarde les élites modernes, il y en a, qui souffrent vraiment du fait d'être incultes! Jusque dans l'église!

Est par exemple inculte un catholique qui prendrait le créationnisme de certains sectes américains pour un calvinisme qui exaggère la corruption de la raison naturelle jusqu'à nier la possibilité de la science. Kent Hovind n'est ni calviniste que je sache (plutôt arminien, soit par méthodisme, à travers John Wesley, qui avait également lu St François de Sales, soit à travers le baptisme arminien), ni ennemi de la science. Même si sa thèse serait faussée ou non-existente (on lui dispute le tître Dr), le fait qu'il s'appelle ou s'appellait lui-même Dr Hovind, et le fait que son argumpentaire porte surtout sur des thèmes scientifiques, montre clairement qu'il croît en la science, et dans la raison naturelle de l'homme, même après la chute. Il ne croit tout simplement pas, que les évolutionnistes l'utilisent très bien, par rapport aux autres. Là il est d'accord avec St Pie X.

Donc, oui, il y en a qui souffrent du fait d'être trop incultes pour leurs fonctions.

Hans-Georg Lundahl
Versailles
26-X-2011

*Cité d'après:
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_cons_19651207_gaudium-et-spes_lt.html

**Car le "devoir d'apprendre à lire" ne vient ni de Moïse, ni de Notre Seigneur, mais d'un Cohen Gadol l'ayant déjà rejeté, ou régissant une judaïté qui l'avait déjà largement rejeté, du successeur du meurtrier de St Jacques:
http://hglundahlsblog.blogspot.com/2008/11/et-les-cohen-gadol-aprs-notre-seigneur.html

Is Wall Street Opposition "vain ritualised unconsequential protesting"?

Someone wrote so. The funny thing is the news that made him reflect so:

About 175 protesters arrested (Reuters)

Why is that funny? Well, you see, the contrast he was working up on in his article* was with protest really mattering because protesters really took a risk. The news that 175 protesters in one major city are arrested because they follow an example from another major city and that they are being held without police saying exactly what they are held for, does that suggest that the protesters are taking no risks? Does that suggest that the authorities regard the protests as unlikely to have any kind of effect?

Hardly.

It suggests they risk the lawlessness of law enforcers and that law enforcers do that because the protests are a kind of risk if not to them at least to someones or somethings they are trying to protect. We are not yet exactly at singing "John Brown's body" over someone recently hanged, but ...

Now, the writer suggests that the brokers of Wall Street would have an obvious countermove:

Financial businesses are already looking at ways to cut costs by getting out of the high priced glass canyons of lower Manhattan; dispersing the financial center into anonymous malls and office parks across a wider area (and perhaps in states that don’t have an income tax as zillionaires nervously eye possible changes to the federal tax code) looks much more attractive if Wall Street is going to be a target for protests.

Evacuating Wall Street is the obvious response to the OWS protests; look for the slow trickle of financial center business to less conspicuous — and cheaper — locales to quietly speed up.


So, decentralising Wall Street would make protests ineffectual? Try to make a big business deal in the things that Lyndon LaRouche so rightly has called "phoney money" and denounced for eating up the real money (the one that corresponds to production) up in Wall Street - who's stopping you? It is one in some thousands or tens of thousands of deals made each day in the same place. Try to make it in some small town of Oklahoma were some protesters come from ... you get the picture?

Hans-Georg Lundahl
Versailles
26-X-2011

*Look it up, by the way: The American Interest: Blogs: The Vain and Empty Rituals of Protest on the Street.

lundi 24 octobre 2011

A Commenter on "Occupy the Vatican" gets it wrong - the right way ...

... the way that clearly shows how screwed up his value system is:

Next the "Royal" family of England should give back all the money they stole from the British people. What makes them "Royal" anyway? Are they smarter than Non-Royals?


Not that I know. But being in command never meant being smarter than each other person than oneself, and being Royal originally meant being in command. Chief general, chief judge, chief administrator.

An idiot in command is less of a calamity than everyone in command. If you doubt it, try to drive with back seat drivers - or rather, do not. Or if you do, do it on an empty plain.

The comment was on a picture with John Paul II in a plane and a text on him getting the vow of poverty wrong.

A Pope is a bishop, and all bishops automatically, even if they made vows of poverty (which secular priests do not, and Wojtyla was a such), are dispensed of them.

St Albert the Great - who was religious, more precisely Dominican - when made a bishop of Cologne also got the right to own property. Because the Church can own property and because the bishop is head of the Church.

Now, I am not against either Royalty or Papacy. I am not against either of them having property or getting it from taxation on citizens or on faithful. But I am a bit concerned that English speakers are so much more heated about the Vatican than about Buckingham Palace - or Edinburgh Castle.

One reason is that British Royalty has no power and so is not responsible for any bad politics. Now, I do not think that keeping power with "people" as in people voting for politicians who do not always care for the people's best, rather than for to get reelected, and eligibles nomineed by parties will give you very good government, but anyway, it is true that Buckingham Palace is not quite part of that game. However, another reason is very much worse: Duke of Edinburgh is into the Population scare, and the Pope is not.

So, are people like "Occupy the Vatican" serving the Duke of Edinburgh? Yes We Can probably say that. If not as in serving at the table, at least as in fulfilling the will of. And maybe they are serving Obama too. I mean, despite blacks being overrepresented as abortion victims in US, despite him "being black", he is not against abortion.

He made a speach in which religious abortion opponents are asked to motivate their opposition in terms of something else than their religion, fine, abortion takes away resources from old age pensions twice: first by eating up funding, second by taking away one future producer of real values to use old age pensions on as well as a payer to pay the nominal values for the old age pension accounts. After seing him in command, I am not quite so keen as usual on above cited adage: "An idiot in command is less of a calamity than everyone in command."

But do condoms at least protect against aids? Not 100%. Fidelity and staying away from blood (syringes and at least earlier blood transfusions), does. And it is not the Pope who is running your country or mine or the one I am staying in in ways that makes fidelity harder than usual.

I am not quite sure he is the Pope. I am not quite sure he is not heterodox and modernist. But I am quite sure there are loads of people hating him for the wrong reasons.

Now, a right reason would have been his not defrocking any priest or seminarian seen prodding a butt. It was claimed he preferred to keep those men priests and to keep them under control. Now, that is not traditional, and that did not work. Defrocked priests - whether defrocked for that or something else - would have been staying away from Catholic children. Keeping someone "under control" is not quite a Biblical or Patristic concept, when it comes to men. Shunning people found unworthy of their position is.

But are people like "Occupy the Vatican" duly shunning defrocked (or so it was rumoured) seminarian Jaurès? No, they are doing his work, wanting priests off from and secular teachers onto their children in school, despite statistic fact that secular teachers are more prone to sexual assaults than priests, not less. And they are wanting to keep public school in place, despite that too.

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou/Paris
24th Oct 2011

Renvois ...

1) vers mon blog musical:
http://hglundahlsmusik.blogspot.com
2) vers un blog qui montre que je m'aventure en débât public sur internet:
http://assortedretorts.blogspot.com

dimanche 23 octobre 2011

Is gaudium et spes an orthodox text?


Gaudium et spes, luctus et angor hominum huius temporis, pauperum praesertim et quorumvis afflictorum, gaudium sunt et spes, luctus et angor etiam Christi discipulorum, nihilque vere humanum invenitur, quod in corde eorum non resonet.


Joy and hope, mourning and anguish ...

The Church does know all of these.

... of the men of this time ...

This is what sounded so fishy to me. Joy in producing bread is a universal, anguish in dying is a universal. But must the Church absolutely share a joy in producing bread for masses less and less involved in its production and therefore less and less able to buy it? Or an anguish about dying from cancer that puts a slender hope into research on cancer, making doctors more and more rich, powerful - and in the process reckless? Should the Church not be able to stay aloof?

... especially of the poor and every kind of afflicted ...

Now, this sounds like a corrective. Not a corrective encouraging class war - indeed some of the richer have been both afflicted and impoverished by class war and some of the poor have been its victims too. Indeed, most of its victims have been poor.

... are the joy and hope, mourning and anguish also of Christ's disciples ...

or:

... are joy and hope, mourning and anguish also of Christ's disciples ...

A very different view depending on which translation you take. Latin has no definite article, we do not absolutely for each sentence know whether to supply it or not. But the latter translation is not quite unorthodox, and it seems to be required by the following words:

... and there is nothing truly human, which does not resound in their heart.

Here it seems, the Church, like its divine master, Our Lord Jesus Christ, is not limited to the feelings of men, but is stranger to nothing human except to sin. Therefore, no "the" in previous sentence.

...

Ideo Concilium Vaticanum Secundum, mysterio Ecclesiae penitius investigato, iam non ad solos Ecclesiae filios omnesque Christi nomen invocantes, sed ad universos homines incunctanter sermonem convertit, omnibus exponere cupiens quomodo Ecclesiae praesentiam ac navitatem in mundo hodierno concipiat.


No hesitation about the English translation.

Therefore the Second Vatican Council, having more utmostly investigated the mystery of the Church ...

This can give a very bad countersense, as if it were the investigation of the mystery of the Church that argued the following. Not so, this only means that the previous discussion was about Lumen Gentium, Dogmatic Constitution of the Church, and now the turn comes to:

... now adresses itself not only to the sons of the Church and all who invoke the name of Christ ...

Understand: as it did when writing Lumen Gentium! It is horrible to misunderstand this as referring to previous times in the history of the Church. It is only by contrast with previous document that Gaudium et Spes widens the scope.

... but without delay to all men, yearning to expose how it may conceive the presence and "navitatem" (?misprint for "activitatem"?) of the Church in the world of today.

Obviously the precision "in the world of today" may have caused some stumbling. It is in order, no doubt, to answer with punctilious courtesy the curiosity in a precise question from people wanting an admission like the Church having no more tasks in the world of today, and the answer given in the following can be resumed as "why, we see the world of today first of all as the world created fallen and redeemed, then as having these and those specific problems, but the Church as such has the same things to say as always from redemption on to consummation of times."

Mundum igitur hominum prae oculis habet seu universam familiam humanam cum universitate rerum inter quas vivit; mundum, theatrum historiae generis humani, eiusque industria, cladibus ac victoriis signatum; mundum, quem christifideles credunt ex amore Creatoris conditum et conservatum, sub peccati quidem servitute positum, sed a Christo crucifixo et resurgente, fracta potestate Maligni, liberatum, ut secundum propositum Dei transformetur et ad consummationem perveniat.


Therefore [the Council, in this particular discussion] has before its eyes the world or the universal family of mankind with the totality of things among which it lives ...

Not as if this were any kind of worthier object than God or the special and spatious family of the saints, but because writing first Lumen Gentium before Gaudium et Spes already does answer the principle "Messire le bon Dieu premier servi" (English speakers, take note, it was St Joan of Arc who said this!).

...the world as theatre of mankind's history, signed by its industriousness, its battles and its victories...

Obviously not the same world as the world for which Christ did not pray. But the world which he came to redeem. The Council was very careful to exclude a misunderstanding as if "the world" meant, as it sometimes does, worldly men, or men who do not care for their salvation or about their Creator, the world which remains to Satan as his principality after the Church is taken out of it.

...the world which faithful Christians believe to be created and conserved by the love of its Maker ...

Thus all of universe, including highest heavens! No, just earth, actually:

...which was placed under the thralldom of sin, but by Christ crucified and risen, once the power of the Evil one broken, is freed to be transformed and brought to its fulfilling according to the rede of God.

More precisely - it is not said but was understood by any orthodox bishop there present-: since Christ died on Calvary and rose from the Grave, all earth as commonly regarded, as a whole, is freed from the power of Satan, but on each square inch the freeing of the earth does depend on exorcisms of the Church. English and US Catholics, also Scanians especially near either of the two Bostons or Scanian Lund, may think here of how Iccanoe was uninhabitable until Saint Botulf (brother of a Saint Adulf, both monks) by prayer and fasting chased away the evil spirits that still clang to that corner of our globe. And French in Aquitaine do well to consider that before St Front the evil one still had such power in the temple of Ceres as to summon, on evil incantations of a Ceres priest, La Couleuvre. Irish, forget not how the evil druids had such might on your ground that St Patrick with his disciples once needed to be hid from their sight in the shape of deers, when he prayed the prayer known as his breastplate or as the Deer's Cry.

Yes, 31 of October was an evil date, when the devil roamed wide, until the Irish Church made the next day a feast of All Saints, to go to which implied not having feasted on Samhain! Do not give it back to him!

But I believe this exposition is enough to counter the widespread belief that Vatican II by this document turned the eyes of the Church, formerly set on heaven, down unto the world and to the world at its worldliest. Because this belief is based on the said misreadings of this document.

Hans-Georg Lundahl
Versailles
25 of October Year of
Our Lord 2011

Quotes from Gaudium et Spes taken from here:
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_cons_19651207_gaudium-et-spes_lt.html

"Il faut constamment forcer sa raison à voir la réalité en face ..."

Bien, très franchement, non. La volonté a normalement besoin d'être redressée chaque jour, surtout entre puberté et vieillesse.

Mais la raison?

Non, pas du seul fait de la chute d'Adam. Pas des faits qui nous sont communs à nous tous.

C'est vrai que des non-linguistes non-polyglottes ont mal à comprendre qu'une langue étrangère à la leur n'est pas leur grammaire avec les mots de l'autre langue, mais plutôt à la fois d'autres mots et désinences (si l'autre langue a même des désinences) et d'autres règles (donc aussi de désinces pour autres choses, y compris comme en chinois l'absence quasi totale des désinances: certains linguistes comptent comme une désinence génitivique-adjectivante un petit mot de fait sans propre accent qui se trouve entre le substantif concret et l'autre substantif qui y appartient ou entre le substantif abstrait et l'autre substantif dont il est l'adjectif ou entre phrase rélative et le substantif dont il est la phrase rélative, mais à part ça, le chinois est sans désinences et il faut une certaine élasticité du sens linguistique pour apprendre les règles et les mots qui remplacent nos formes). Mais soit il n'en a pas quottidiemment besoin de le savoir, soit avec le besoin il deviendra linguiste et le comprendra, de la suite, sans peine.

La réalité, celle qui interesse ou celle qui devrait interesser, n'est même pas après la chute d'Adam un objet ardu à atteindre. Il y a des choses qui sont directement inaccessibles à nous, donc soit connaissables par révélation surnaturelle, soit inconnaissables dans cette vie. Mais il n'y a pas de vérités nécessaires et quand même ardues. Sauf dans la domaine ou ça touche à la volonté. Même là, les vérités en tant que vérités ne deviennent pas trop ardues pour qui accepte l'autorité divine derrière elle. C'est leur application qui est ardue. C'est le jeûne* qui est conseillé à tous les chrétiens, chaque semaine et quarante jours de plus par an. Pas la soumission théorique à la jésuite, de trouver qqc noir bien que ça semble blanc ou l'inverse. Et St Paul nous demande une conversion quottidienne, pas de réapprendre le catéchisme chaque jour.

Il y a pourtant des gens qui ont mal à saisir certaines réalités. Les riches, ayant appris que les pauvres qui leur quemandent doivent attendre leur oui ou non, ont parfois mal à comprendre qu'une fois qu'ils ont dit non à un pauvre, il n'est plus obligé à attendre encore d'autres décisions d'eux, de leur être déférants à peu près en toute démarche, même non quemandante. C'est ce qui arriva à Haman vis-à-vis Mordochai. Oui, plus on a de part dans la société terrestre, richesses, influences, pouvoir, plus il est aisé d'oublier combien peu cette société terrestre nous oblige. Mais là, il y a déjà une difficulté qui ne concerne qu'à une partie des gens.

Les difficultés habituelles de la raison ont l'air d'être les produits de ses circonstances. Comme, par rapport au corps, pas le fait d'être mortel ou pêcheur, mais d'avoir un dos courbé sous travail dur ou un ventre courbé sous manque de travail dur. Malheureusement, la circonstance de vouloir garder les gens contre ça, vouloir garder les déviances subjectives de déborder, est exactement une circonstance qui donne un peu trop d'illusions subjectives. Normalement, elle oblige à un tel surplus de vigilance dans la réalité que les mots surcités auraient quelque justification - notons que je dis quelque justification, pas un justification complête - pour eux qui sont dans cette circonstance. Elle y est là pour les prêtres en tant que gardiens de la foi. Elle y est là pour les juges en tant que gardiens de la justice civile.

Et quoi dire à propos des gens qui en plus se prennent cette tâche déjà par l'illusion qu'il y ait tellement d'autres façons de garder les gens contre leurs subjectivités? L'écrivain est au moins obligé de se risquer dans le dialogue publique (ce que je fais et ce que j'ai fait assez assidument), quoi dire du prof qui devient la règle prochain pour d'élèves qui parfois n'ont ni envie ni talent ni besoin d'être dans la classe, mais qui ne trouve pas de critiques en dehors de la classe, élèves avec parents? Que dire du psychiatre? Que dire du scientifique qui, considérant cosmologie traditionnelle comme une erreur, considérant cette erreur comme l'occasion du fanatisme, considérant le fanatisme comme l'occasion du meurtre, devient lui-même fanatique pour son antifanatisme, pour son antitradition, et parfois - comme on voit chez des médecins coupables d'avortements ou d'euthanasies ou chez des psychiatres persécutant des gens jusqu'au suicide - fanatiques jusqu'à en être devenus meurtriers?

Il y a biensûr d'autres circonstances qui poussent abnormément à l'erreur. Chaque thèse, chaque chose cru comme vrai, a ses conséquences logiques. Une erreur déjà acceptée, ou rejetée mais juste à moitié, juste sous une formulation, pousse à d'autres erreurs. Dans le protestantisme du 1517 se rencontrent diverses erreurs, qui ne restent pas là. Par exemple le hyperaugustinisme se trouve aussi chez Baius, chez Jansenius, chez Quesnel, dans le sens donné en haut il se trouve aussi chez Romanides (un prêtre certes orthodoxe, non protestant, mais qui avait édudié à Harvard, faculté très protestante parmi les facultés anglophones) ... et dans la même prêche je trouve aussi:

"La nature en elle-même est bonne, mais elle est
après la chute, dans le concret
gâtée, blessée."


Dans le concret parfois, même souvent sous certains aspects? Ou dans chaque aspect du concret à chaque instant? La deuxième valeur de cette phrase ambivalente n'est pas reconciliable avec un rejet complet de l'erreur luthéro-calvino-janséniste, c'est à dire l'erreur selon laquelle la nature est considéré d'être totalement corrompue.

Si on dit que des âmes privilégiées doivent faire une guerre quasi incessante contre leur nature, il n'y a pas cette erreur. Car, telle âme peut avoir une vocation de se distancer plus que beaucoup d'autres âmes sauvées des imperfections de la nature. Mais il y a des circonstances qui ne permettent pas tellement de prioriter la lutte incessante contre les propres imperfections, par exemple parce qu'on est obligé de lutter aussi contre des difficultés matérielles, par exemple parce qu'on est obligé de ne pas blesser les gens qui flattent un-même par affection, chez ceux dont la vocation est familiale plutôt que religieuse, et c. Si un prêtre en tant que religieux trouve beaucoup de difficulté ou beaucoup de satisfaction dans sa lutte contre ses imperfections, il n'est pourtant pas obligé à l'imposer aux laïcs dans la paroisse. S'il le fait par rapport à ses difficultés, il rappelle trop des gens qui, s'ils jeûnent, ne tolèrent pas de voir quelqu'un d'autre manger. S'il le fait par rapport à ses satisfaction, qu'il se rappelle que Dieu peut donner d'autres satisfaction pour d'autres vertus à d'autres âmes.

S'il me semble risqué de confier son âme à des prêtres suspects d'être jansénistes, ils donnent aux moins une explication plausible dans l'histoire de la culture, comment des gens noramelent purement théoriques, purements guîques** seraient parvenus jusqu'à la persécution académique de leurs adversaires. Car le scientisme prend ses racines en Prusse, pays d'élite calviniste et en partie d'Angleterre qui, sous le Test Act de 1673, était un pays d'élite réformée. Et l'Écosse aussi, même avant. La France même ne devient pas scientiste avant d'avoir gouté au poison des Huguenots.

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou/Paris
23-X-2011

*La jeûne? En latin c'est jejunium, neutre, donc normalement masculin en français, mais le neutre pluriel - en occurrence jejunia - donne parfois des féminins en français, même avec un sens singulier. **Ou geeks, si vous préférez l'orthographe anglaise.

vendredi 21 octobre 2011

When in a foreign city with your child ...

... whether you are otherwise homeschooling it or not, you are basically homeschooling it then. Your use of foreign languages - to us Europeans that often means English! - will be of more or less use to your children depending on how you do it.

Now, let us say they want you to read out in your own language a sign, let us say you start reading and translating orally, the language of the sign is lost for your child for the moment.

But let your child copy it, and take up a dictionary when back in hotel, and you will be giving your child a language lesson too, but this procedure is of course depending on the urgency of the immediate curiosity.

Some signs will have to be translated on spot because the sight on site is simply intriguing and your child wants to know what it means./HGL

mercredi 19 octobre 2011

Tips for very basic homeschooling

Spelling: make a table of every extant* combination of two letters.

a) For each combination you can give pronunciations.
Aa=ah "as in father" as in Aaron,
ab=æb, as in nab, eyb as in babe ...,
ac excepting ch=æk as in act, eys as in ace ...
up to az, then go on to ba...

b) For the two letter shapes, you can give the exercise of writing them together.

Mathematics: 0 is no number. Numbers are multiples of one.
Roman numerals are very fine for learning basic arithmetic.

I, II, III, IIII, V, VI, VII, VIII, VIIII, X ... you may train the child to use right hand fingers except thumb for Is, right hand thumb for V, left hand fingers except thumb for Xs and left hand thumb for L:

I+I=IIII+I=IIIIII+I=IIIIIIII+I=V
I+II=IIIII+II=IIIIIII+II=VIIII+II=VI
I+III=IIIIII+III=VIII+III=VIIIII+III=VII
I+IIII=VII+IIII=VIIII+IIII=VIIIIII+IIII=VIII

V+V=X


Same goes for Xs and L, Cs and D and D+D=M./HGL

*Extant. Does not include for instance "bk" except for Abkhasian or "bz" or "kb" except for an Arab word.

samedi 15 octobre 2011

Oh my, what a difference!

Going from Prince Caspian by C S Lewis to Prince Caspian by Walden media is like going very much further than Electra from Choephoroi.

In CSL, Lucy is having visions, like Lucy of Fatima, later sister Lucy. She is having visions and all the trouble the Fatima children had of making heavenly orders heard by the concerned. Film makers reduced that to a moment or two that the public never sees as a vision, and a dream that she wakes up from. That is about as far more human far less divine action than the novel as Electra is less divine and more human than Choephoroi.

But, apart from a humanistic undevout angle, Sophocles respects the stages of the plot in Aeschyl. Not so Adamson with C S Lewis.

Let us forget all and sundry changes in story line, and look at how Telmarines are protrayed, I am quoting wikipedia, that is information from consecutive as good as anonymous contributors, but the article has a good deal of fottnotes to links, I think it might be trusted:

The filmmakers interpreted the Telmarines, including Caspian, as being Spanish because of their pirate origins, which producer Mark Johnson noted made Caspian "a contrast to the lily-white [Pevensies]".[60] Production designer Roger Ford originally wanted the Telmarines to be French, as they had a confrontational history with the English, who are represented by the Pevensies. This was scrapped as the crew were unable to shoot at Pierrefonds Castle, for Miraz's lair, so they went for the Spanish feel.[61] Weta Workshop created masked helmets for their army, and faceplates for the live horses on set. The stunt soldiers wield two-hundred polearms in two different styles, two-hundred rapiers of varying design, over a hundred falchions, two-hundred and fifty shields and fifty-five crossbows. Caspian's own sword is a variation of the Royal Guard's weapons.[59] Costume designer Isis Mussenden looked to the paintings of El Greco to inspire the Telmarines' costumes.[51] She wanted to use colours that looked "acidic and hot and cool at the same time", unlike the red and gold seen in the Narnian soldiers.[31] Their masked helmets are based on conquistadors and samurai.[62] She visited the armour archives of the Metropolitan Museum of Art for inspiration.[35] An eagle emblem was incorporated into the characters' lairs to make them feel fascist.[63]


Skin colour can go, no problem. The Pirates took native women. That would make Telmarines a European with South Sea mixed race, no problem, no offense, nothing wrong if a little darker. But the story is so reminiscent of Pitcairn, I find it hard to believe C S Lewis must have excluded English from the role as pirates. I mean, being Irish, though an Oxford man, he might have seen in some moods English as such.

Conquistador cruelty in Perú or Mexico has very little to do with Telmarine idiocy, superstition, and cruelty against Narnians. It has nothing to do with pirate origins - remember Telmarines descend like pirates from the South Sea - either.

Fascism - especially Spanish such - is very unlike the mood of the Telmarines.* I mean Cara al Sol as sung by Franco's men means they were looking forward to peace, not just to extermination of anyone or anything. And to dying with honour, if they die before the end of the war, not just serving the general for fear. They were, often enough, defending someone against getting killed by the reds. Telmarines, now there is traditional animosity, a bit like between the two sides of the Irish conflict (that has been going on between Battle of the Boyne and Good Friday agreement, some three hundred years), and there is also Miraz' tyranny.

The fact that C S Lewis did not get that point about Spanish fascism* - confer JRRT's letter about Roy Campbell and Spanish War - does not mean C S Lewis based Miraz (though the name is a Spanish place name, and the acors in the film use the spanish name's accent, on final syllable!) on Spanish contemporary history. I mean, he was not the kind of writer to be overly topical on recent newslines. And he does not - apart from Miraz, which is a Spanish name, but not a very typical such any more than a typical Telmarine onegive them names like Caspiano or Caspián, but rather Caspian, with a clearly English tilt of the accent, though syllables may have been chosen in Spanish-French style.

The closer model for Miraz' tyranny are more like the Communist take overs in Eastern Europe leading up to the Cold War. OK, Miraz was hereditary monarch, but Communism had its personal cult too. It is very much a remake of Peter the Great's monarchy with "rational" reforms. A "rationality" that does not square with believing in God and Jesus Christ (Communist case), or in Aslan. A "rationality" that does not square with being fair to the other side, but blackwashes it (Chesterton said whitewashing may be ok, provided there had arguably been a blackwashing), a "rationality" that does not square with being true to history, either national or personal:

And the history in the textbooks was as boring as the most truthful history you know, and as made up as the most exciting story you ever read.


That was a history lesson, going on in the book version - i e the original - of Prince Caspian. The scene ends with the school mistress being turned into a tree and the school girls getting a holiday, along with Bacchus and Silenus. In the film, satyrs were only there to be a feature in battle scenes, Bacchus and Silenus were gone.

Indoctrinating false history was indeed as much a Communist as a Miraz priority, and so was - therefore obviously - school compulsion. In Telmarine Narnia, there being no industrialism that made very young apprentices very unpractical in very many and especially big workplaces, and therefore the need to keep school age children somewhere else than in liberty, the only applicable motive for enforcing school obligation was thus indoctrination. In Communism school obligation was enforced also in rural areas, showing it was their chief motive. By contrast, Fascist Spain and Italy come across as pretty free countries in this respect: there was no compulsary school under Franco (I had blamed him for enforcing a school obligation on children of the beaten side, thus humiliating them, but in reality if they did want their children to be proud of them having fought for Azaña, they had no obligation to send them to Franco's and the Church's schools), and in Italy at least it was not very much applied under Mussolini.

Miraz after murdering his brother Caspian IX, like the Communist new rulers, also felt a sting about just criticism from just people - so much that both resorted to sham trials. Aloizije Stepinac was found guilty of forcing Serbian Orthodox priests to convert to Catholicism or else kill them - although the Franciscan heading Jasenovac was in fact excommunicated both by Franciscan order and by Roman Catholic Church and Stepinac was not at all giving him any orders. The sham trials under Stalin are another example, though there I do not know who were the victims, except they included Communists who had remained enthusiastic for Stalin's previous plan or for the plan previous to Stalin. No one is to my knowledge even pretending that Franco, when trying people for war crimes like Paracuellos massacres or Carcel Modelo massacres or raping nuns or pillaging Churches was conducting sham trials. These facts are pretty acknowledged on the other side too.

Danger and tyranny do come in many varieties, and replacing one variety with another completely changes the atmosphere. When King Solomon's Mines the book by Rider Haggard had a long dark suffocation threatening and the film replaced this with a more urgent volcanic eruption, this annoyed C S Lewis so much. The tyranny of Miraz is not the same kind of tyranny. C S Lewis was not concerned so much with militaristic tyranny as with lying, sham trials, indoctrination of school boys, lack of civil courage becoming a condition for survival. And though Miraz is contributing to that by being thin skinned about truth, he is not the only one. In the film, he comes out as the chief reason for the rule of treason over reason. In the book there were such a lot of Iagos, not unlike the abetters of Henry VIII and Elizabeth during the Reformation and loot of Church property. Or, of course, Communist politruks. Or, again, Nazis, who were in that respect closer to Communist mores than to Spanish fascism (confer "Night of the Long Knives" 1934 in Germany - which has parallels as bloody in Soviet Russia, but not anymore than peaceful régime shifs - within Franquismo - between 1939 and 1975 in Spain).

Soldiers in the books are pragmatics. Soldiers in the film are bossed about in a way reminiscent of Hollywood filmography featuring WW-2 Wehrmacht or SS soldiers.

Miraz in the film is less of a Communist and more of a Fascist. He is also more lovable in the film than in the book - unlike most other characters. His wrath in the film version is snappy, and a version of his general poisonous attitude. In the book, he merely becomes furious when deciding to take the duel. In the film he "rails" in the French and probable older English sense of "railler" - taunt. In the book he really rails in the modern English sense close to "râler" (I have spelled it rale, believing this to be the real spelling) - lose one's temper and start cussing. In the book also, King Edmund is not one taunting him with cowardice without saying the word, he is taunted by only his own, who have planned to have him killed (really or apparently in the duel) and break the promise to the Narnians.

Caspian has arguably suffered more than any other character. There is the scene where he wants Miraz to tell the truth - in the book he is informed about it by Dr Cornelius - and there is the quarrel with High King Peter (tranferred from a lesser quarrel between Trufflehunter and Nikabrik in the book, whether Caspian was good or bad at commanding, and the Pevensies had no part in the failed battle). There is also a longer hesitation on his part before rejecting the Witch-Craft offered by Nikabrik's "friends".

A kind of flirting with Queen Susan - less to her credit than to his - debases his marital fidelity in the future romance with Ramandu's daughter. Narnian or Narnian English couples, where both names are known, are totally faithful ones, though not necessarily quarrelfree: Digory and Polly, Shasta and Aravis, Caspian and Ramandu's daughter, Mr and Mrs Beaver, Frank and Helen - the "Adam and Eve" of the Narnian world, nearly - none reconstituted couples. Even in respect to mere romance. Not even an Eowyn loving Aragorn before meeting Faramir in sight. Film makers blew that. Not that Anne Applewell and Ben Barnes are not pretty, but actually they are too old for the roles in Prince Caspian. If Lucy was 9 in the Lion the Witch and the Wardrobe, she was 10 in Prince Caspian. Georgie Henley was 10 in the Lion the Witch and the Wardrobe and 13 - probably the precise age of Queen Susan, or even High King Peter - in Prince Caspian. Peter and Susan actors were too old already in the first cast. Caspian became that too.

In the Dawn Treader we should be meeting Edmund age thirteen and Lucy age 12 taking a farewell from the Narnian world. Aslan is basically telling them, once they get back they must get going to Catechism and meet Him again in the Eucharist (if they had been Roman Catholics after Pope Pius X, this scenario would not have made sense, but Anglican and Lutheran Protestants generally approach the altar when leaving childhood, unlike Romans now, who do it when entering school age, or Greeks and Russians, who do it right after Baptism, as eight day old babies). Hence, Peter 14 and Susan 13 would be the right age for Prince Caspian. In the film, the two and Prince Caspian and Edmund are closer to full grown young adults, with Lucy 13.

Here, as with abolition of the two school scenes - the one alluded to and the mistress plagued by idiotic and ill behaved school boys - we face a Hollywood with mores relating to childhood, school age, quite other and more responsabilist than those of C. S. Lewis.

Could it have something to do with a Red Star over Hollywood? More probably, the Hollywood sense of ethics is ingrained so much that it is shared by even "Conservative Christians" over there, by now. Although the real conservative Christian was C. S. Lewis.

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou library
16th of October, Sunday
Memory of Queen Marie-Antoinette
Year of Our Lord 2011

*This malpractise of adopting children away against their parents wishes without their knowledge is of course very much more like Miraz. It also involves Apostasy on part of Catholic religious (at least from Christian morals, since the commandment says "thou shalt honour thy father and thy mother" - as in thy own, not someone else). But it originates from well after the properly so called fascist period of Franco, I hope. It is probably taken over from Argentina or Chile, when Franco was looking abroad for inspirations relating to Hispanidad ...

lundi 10 octobre 2011

Vendée et les Ventres

La France aussi a ses génocides.
Avec les parallèles ailleurs: Trotski dans l'enfer
sait bien de quoi je parle.


Au lieu de défigurer ce constat avec un long article, je vais donner des liens vers des articles où j'ai directement ou indirectement dénoncé l'un ou l'autre. Voir les commentaires./HGL

dimanche 9 octobre 2011

Is Lyndon LaRouche heel correkt over die Sahara?

Hij wil graag door uranium-reactoren een beetje water van de Middelmeer ondzouten om drink- en bewateringswater te hebben.

Ik vindt die idee temelijk leuk, zonder het uranium. Ik hoop water in salijnen in die diepden van die Sahara te transporteren maacht die ondzouting door zon en regen. En die transport in die Sahara (mee die salijnen) gaat ook door poldermolen en graachten in viele niveaux.

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou/Beaubourg
9-X-2011

Louis Even l'a déjà écrit, une étudiante ès économies, Nadine, l'a confirmé:

Les banques créent l'argent sous forme de prêt
(ici la banque centrale, elle aussi sous forme de prêt)
et demande interêt en argent qui n'existe pas encore
quoique les valeurs existent.


L'étudiante en économie vient de trouver faute sur le fait que j'avais sommalisé les prêts de fait en totale, quoique l'on ne peut pas planifier les prêts comme ça. Ce que je ferais pour illustrer le problème, c'est faire la somme de ce qui existe de fait, même si cette somme n'est pas du tout planifiée en avance. Et je prends donc une somme ronde quelconque, pas ce que j'aurais trouvé de fait en tel pays, mais pour expliquer par un exemple.

L'argent écrit (qui est plus vaste que le numéraire, c'est à dire les pièces et les billets, et de beaucoup), est normalement créé aujourd'hui par le fait qu'une banque donne un prêt. Si la banque donne un prêt de 1000 €, ça veut dire 1000 € de plus d'argent qui circulent entre les comptes. C'est pour ça que ces 1000 € existent, ils ne dépendent qu'en faible mésure sur les dépôts et même les dépôts ne se font qu'en faible mésure en numéraire. J'avais espéré que quand même il y ait une partie de l'argent créé sous forme de numéraire et circulé sans interêt [=mis en circulation sans dépendre de la prise d'interêt déjà du début], tel quel, à tître de dépense de l'état. Non, l'argent est créé par la banque centrale sous forme de prêt et les prêts revendiquent, de la banque centrale comme des autres, interêt. Là, je viens de vérifier que Louis Even avait raison, ça m'a étonné. L'étudiante ès économies y est pour très peu, n'importe qui, qui l'étudiait et qui ne refusait pas catégoriquement de me parler (il y en a comme ça) aurait pu me dire la même chose.

Bon, les prêts donnés par les banques sont donc en telle société 10 000 000 000 €. Il ne s'agit pas de le France, qui en a beaucoup plus, il s'agit peut être d'un petit pays dont la devise n'est pas même l'euro. Disons que c'est un pays Africain, qui a soigneusement imité le système de chez nous, mais qui ne dispose que de 10 000 000 000 afro, qu'il veut bien avoir convertibles avec l'euro, à tître 1=1, mais ça flotte un peu. C'est sa banque centrale qui a fait ces 10 000 000 000 afros en prêts aux autres banques et à l'état, elle vient juste de célébrer le fait que c'est le dernier prêt qu'elle a fait qui donne la somme ronde 10 000 000 000 afros. Elle demande donc aussi interêts sur les 10 000 000 000 afros ce qu'elle demande a la somme ronde - halte, ce n'est pas la même somme ronde, c'est une somme un peu moins ronde: 10 100 000 000 afros. Elle a le monopole de créer l'argent, elle demande de l'argent qu'elle n'a pas créé.

On peu dire, que ces 100 000 000 afros de plus, bien que non encore existants comme argent sur les papiers, sont quand même déjà en train de se produire tant que le pays produit des choses réelles.

Mais, on ne paie pas la banque - qu'il s'agisse de la banque centrale ou des autres banques - avec des œufs. On ne paie qu'en euro (ce que les citoyens n'ont que peu) ou afro.

Ou avec les hypothèques. Mais si une banque prend une maison hypothéquée, c'est que les propriétaires ont problèmes de rembourser, c'est donc une maison perdue pour les propriétaires. Bon, la banque gagne une maison, alors. Mais la banque ne demeure pas propriétaire de la maison, sauf pour prendre des loyers - en argent créé sous forme de prêts. Autrement, la banque se débarasse très vite de la maison en vendant - pour argent créé par la banque sous forme de prêts. Et chaque prêt demande un interêt en argent pas encore créé. Le fait que les banquiers ne se contentent pas d'avoir la maison et d'y habiter - ils achètent ou louent les leurs par l'interêt payé par les autres - mais l'utilisent aussitôt possible pour gagner de l'argent, nous redonne par détour - l'hypothèque est un des détours dans cette équation - que la banque n'est payé que par l'argent. Et la banque centrale a le monopole pour monnayer le numéraire, les banques ont le monopole pour créer d'argent sur les comptes, en créant des comptes de crédit.

Ah, puisque les valeurs sont en train de se créer, les 100 000 000 afros de plus vont être créés aussi!

Oui, mais en forme de prêts de banque ... ce jour, l'argent total du pays sera 10 100 000 000 afro, mais les revendications des banques seront plus hauts que ça aussi. Comme les revendications totales d'ensemble 10 100 000 000 afros sont supérieures aux 10 000 000 000 qui existent.

N'oublions pas, que la banque ne crée pas les valeurs pour lesquelles on paie normalement, elle crée l'argent. Les producteurs reclament l'argent pour leurs produits, mais les banques le reclament aussi pour leur prêts. Et ils ont le monopole de sa création. Les producteurs, eux, ne créent pas l'argent avec lequel on paie, ils ne créent que les valeurs. Que les banques ne prendront pas globalement comme paiement. Même: que les banques, globalement, ne prennent pas comme paiement. On ne paie pas un prêt en œufs.

Les arguments qu'on présente pour ça sont de deux natures:
a) l'état ne pourrait pas créer son argent autrement qu'à travers une banque centrale qui l'a crée sous forme de prêts,
b) le prêt étant une faveur doit être remunérée, d'où la nécessité d'avoir interêt sur les prêts d'argent.

Si ce pays africain avec sa devise afro se mettrait demain à abandonner son système de chez nous et de monnoyer son propre argent, le distribuant à travers la consommation de l'état et les paiements qu'il fait pour ce consommation, ou, encore, à tître d'aumône envers les demunis, alors, les dettes que cet état a en euro ou dollars seraient très vite reclamées pour paiement immédiat par les banques occidentaux, tellement le système est vigil de son monopole de fait. Et en outre on refuserait d'être payés en afro, on refuserait de prendre l'afro comme l'équivalent de l'euro, l'afro serait en chute libre sur les bourses de dévises. En 24 h un afro cesserait d'être un euro et deviendrait dix centime. En 24 h de plus, vous voyez ...

C'est une autre chose si ce pays pourrait se ficher pas mal de ses dettes en acceptant l'isolément et en vivant de ses propres ressources. La France ne pourrait pas déclarer la guerre à un pays pour qu'il règle ses dettes envers la France, c'est en se défendant contre une revendication envers le dey d'Alger que la France a conquis l'Algérie. Le Saint Empire Romain - s'il ressusciterait demain - ne pourrait pas non plus déclarer la guerre à un pays pour ça, car c'est une règle de la législation romaine ou germano-romaine chrétienne de ne pas mettre qui que ce soit en chaînes, en esclavage ou en prison, pour rien que la non-régulation d'une dette. Si par contre un pays confisquerait simplement tout les possessions des Européens qui se trouvent sur place, alors, ça serait un tort aux citoyens de nos pays. Alors, un pays Africain devrait pas faire si extrême que ça. Geler les dettes vers l'étranger, inviter les possesseurs occidentaux à vivre dans le pays, ça ne serait pas forcément un tort au moins pas trop grand. Le problème est, est-ce que l'Occident actuel est suffisemment conscient de ses principes juridiques immémoriaux pour ne pas faire la guerre injuste?

Mais là, ce n'est pas la question pour l'homologue réel du premier monde de ce pays fictif. Chez nous ce système existe parce qu'il est créé chez nous et bien longtemps accordé par les autorités publiques de chez nous. Et avant, nos états ont eu le droit de faire la monnaie et de la distribuer comme bien semblait, mais pas en forme de dettes payables avec interêt, normalement. Comment s'est perdu ça?

Charles XII de Suède a voulu soutenir l'effort de guerre contre la Russie, même après la défection de l'aristocracie Balte envers le Czar. Pourquoi cette défection? L'aristocracie Balte n'était pas suédoise, mais allemande. C'était l'héritière de l'Ordre Teutonique, de l'époque quand ils sont devenus Protestants, quand ils ont abandonné leur célibat de moînes-guerriers pour devenir chevaliers comme les autres. Elle avait une autre langue, d'autres coutûmes que l'aristocracie suédoise. La loyauté envers Suède n'était qu'une façon de ne plus dépendre du Pape, ni de Pologne. Le 16e Siècle ils préfèrent la Suède, début 18e Siècle ils préfèrent le Czar, qui leur accorde de traiter leurs paysans plus encore qu'avant comme serfs (en Suède "Métropolitaine" le servage n'existait même pas). Malgré leur défection, Charles XII veut recupérer l'Estonie, la Livonie et la Curonie (actuellement l'Estonie historique est la moitié Nord de l'Estonie, et Curonie est en Lettonie, la Livonie est divisée entre les deux états) et peut être la Carélie aussi, il taxe les paysans suédois en plus et en plus en soldats, au début ils étaient un sur dix résidents-paysans de campagne, ils veut remplacer les soldats perdus en ne plus comptant les déjà soldats et en faisant qu'un sur dix restés en Suède le rejoigne en Russie. Et pour avoir aussi matériel, il monnaie et il monnaie. Après son chute en bataille, son ministre sera lynché.

En France, Turgot veut vite développer la France, mais aussi payer les guerres perdus envers Angleterre, payer la défense mal réussie des territoires de Québec et le maintien de Louisiane (pas à confondre avec les états acteuels si nommé au Canada et EEUU, ces territoirees étaint plus vastes) que Napoléon vendra aux EEUU, avec la Floride vendu par son frère en "roi d'Espagne". En plus, en France, les lecteurs ont lu la biographie de Charles XII par Voltaire. Ça va faire parti des troubles qui fomenteraient La Révolution, qui après n'a pas exactement gardé le privilège étatique de monnayer. Napoléon s'endettera envers Rothschild.

Bon, l'état a perdu son pouvoir, parce qu'il en a abusé, les banques ne pourraient pas reperdre envers l'état parsqu'elles viennent d'abuser? Les années après 1986 on chantait chez nous, avec Tomas Ledin, s'adressant à sa bien-aimée: "je sais ce que je fais, je ne suis pas banquier".

Il y a une certaine confusion dans la terminologie anglaise à propos "coverage ratio". Si les dépôts faits en numéraire doivent rester à 100% dans les coffres de la banque jusqu'au jour qu'ils soient reclamés, cet argent restera hors circulation jusqu'au jour reclamé. Donc, il est raisonnable que pour la même institution prête aussi, parti des dépôts ne restent pas en numéraire dans la banque, mais uniquement en forme de révendication sur un prêt. Il doit rester suffisemment pour que le "bank rush" devienne chose rare et les autres éventualités les banques ne soient pas en difficulté de fournir aussi le numéraire. Par contre, aujourd'hui, les banques, en vrais créateurs d'argent, prêtent des sommes, même si ce n'est que sur papier, qu'elles n'ont pas reçu en dépôts. Le prêt n'est pas juste pas couvert par les liquides, mais même les comptes de la banque couvrent parfois dix fois leur valeur en prêts. Un usurier du Moyen Age avait reçu 100 deniers en dépôt, il pouvait prêter 100 deniers et prendre usure sur ces 100 deniers. Parfois il prenait 60 pourcent par an. Donc, un dépôt de 100 denier lui valait un interêt de 60 deniers, en outre des 100 deniers en capital. Aujourd'hui une banque qui reçoit 100 € ou 100 dollars peut "en" prêter 1000 € ou dollars et prendre 6 pourcents par an. Alors, les 6 pourcents sont aussi 60 par rapport aux 100 déposés. Par contre il peut avoir 1000 € ou dollars en restitution de capital - sur les 100 déposés. Certes, ça n'est pas tout aussi facile que ça, vu que l'argent naît précisément comme dette et meurt donc par restitution, sauf pour le numéraire. Mais pour les autres, si la banque retire de la circulation les 1000 € pour en jouir ou pour les détruire, le résultat est le même pour les autres.

La deuxième question, celle de justice individuelle entre fournisseur et consommateur d'un prêt d'argent, est-ce qu'elle reclame l'interêt? Ce n'est pas sans interêt de regarder ce qu'en pense St Thomas d'Aquin: II-II, Q 78, English translation* - et St Thomas d'Aquin énumère l'usure parmi les torts contre la justice faits en commutations volontaires, après la contrefaçon, fraude, et c. Son argument est que; donné que l'argent existe pour faire l'échange, l'argent est DÉPENSÉ dans son usage, précisément comme un bien périssable. Si j'utilise 10 € (numéraire, et les comptes fonctionnent en mode parallèle) aujourd'hui, je ne les aurais pas demain. Si je les garde pour demain, c'est que je ne les utilise pas aujourd'hui. Si je mange un biftek aujourd'hui, je ne pourrais pas le remanger demain. Si je le garde pour demain, c'est que je ne le mange pas aujourd'hui. Par contre, prendre loyer pour un prêt de quelque chose est parfaitement raisonnable dès que la chose s'utilise sans immédiatement se consommer en l'usage: si je demeure en une chambre aujourd'hui ça ne la rend pas inhabitable pour demain, donc, plus des jours je peux y demeurer, plus il est raisonnable que je paie pour l'usage, si un autre en est le possesseur.

Ceci n'est pas contraire au droit de faire fructifier l'argent, on peut, au lieu de prêter, acheter un pourcentage d'une compagnie productive et plus tard retirer sa part (c'est à dire l'autre ou les autres qui y restent vous la rachètent). Si je donne 100 € comme investisseur-copropriétaire, j'aurais échangé les 100 € pour un pourcentage du capital. Si le capital augmente de 5 ou 15 pourcent, pendant le temps que j'y reste, je retire 105 ou 115 €. Si le capital baisse de 5 ou 15 pourcent, je retire selon exactement le même contrat 95 ou 85 €. Obviement ce n'est pas ce que fait un prêteur quand il demande interêt d'une compagnie ayant emprunté qu'elle aille bien ou mal entretemps. Il ne partage pas vraiment les risques, il n'a donc pas non plus une juste revendication sur les gains. Et une fois que le capital est restitué, le prêteur n'a plus de risque de ne pas le voir restitué, donc le risque théorique pour lequel il chargerait, selon une des théories, l'interêt, est baissé à 0%.

Ce n'est pas juste St Thomas d'Aquin, c'est aussi St Jean Chrysostome, qui prend pour texte "prêtez et n'expectez rien pour" - si Notre Seigneur nous demande de ne pas même exiger le capital, juste de le reprendre si l'autre le donne de bon gré, comment pouvons-nous alors prendre et capital et interêt par un huissier?

Gratitude de faveur ne peut pas non plus motiver l'interêt montétaire. D'abord, s'il y a hyothèque, il n'y a pas de vrai faveur à part le capital même (qui se paie exactement par le remboursement du capital), le prêteur cherche occasion de reprendre son argent que ça soit par rembursement ou par vente de l'hypothèque. C'est la valeur de l'hypothèque, pas de l'emprunteur comme personne qui se trouve flattée. Mais ponons que le prêt soit fait sans hypothèque, ça obligérait l'emprunteur à payer interêt en outre du capital? Si le capital est d'argent, l'argent du prêt est payé par l'argent de la restitution, et si la confiance est quelque autre chose que l'argent du capital, elle est morale et ça ne se paie pas en argent, ça se rembourse pour ainsi dire par la gratitude, par exemple que celui qui a emprunté sans prendre hypothèque en avance ni interêt après, soit considéré comme un homme honnête (tant que c'est la seule chose que je sache de lui) et loué et recommendé comme tel le jour que le prêteur est celui qui a besoin de confiance par qqn d'autre. Prétendre que le bienfaiteur purement humain soit capacité à reclamer n'importe quoi qu'il veule comme gratitude, par exemple interêt ou esclavage ou quelque autre chose malhonnête, c'est oublier que le bienfaiteur principale est le bon Dieu.

Le Concile de Vienne, qui finissait de bruler Jacques Molay, pas à cause de ses finances, ni à cause de la Bible qu'il aurait cru plus fervemment que les Catholiques, mais pour avoir piétiné le Crucifixe pendant son initiation et pour avoir continué cette initiation des nouveaux Templiers en les obligeant à faire comme le Hollandais en Shogun, condamna aussi le propos que l'usure soit licite:

Source.

La même histoire est dans le Vix Pervenit, une bulle d'un pape du XVIIIe S., crois-je, et sur le côté protestant les Luthériens ont au début condamné l'usure avec la même ferveur que St Thomas d'Aquin, juste les Calvinistes l'ont trouvé licite en cas de prêt pour la production, mais pas en cas de prêt pour consommation.

On a cité la permission faite aux Juifs de prendre interêt. Oui, selon la loi de Moïse, ils pouvaient effectivement prendre interêt de qqn qui n'est pas "leur frère" - et ça ne veut pas dire juste qui n'est pas de leur famille, mais, plutôt, qui n'est même pas Juif du tout. Les Papes, voyant que les Juifs ne nous prenaint pas comme leur frères, ne croyaient pas comme nous que "dans le Christ il n'y a ni Juif ni Gentil, mais tous sont un en lui", ordonnèrent que les autorités civils laissèrent les Juifs prendre interêt, c'est à dire nous traiter comme Cananéens, comme ils nous regardaient aussi, sinon même pire. Pourtant je ne peux pas prétendre que nous étions des serviteurs de Moloch, c'est plutôt les avortionnistes qui auraient cette distinction. Nous même, nous faisions ni l'avortement ni la prise d'interêt en toute légalité et bonne conscience, et tant mieux. De toute façon, la législation mosaïque n'était pas capitaliste mais nationaliste, chauvine contre les Cananéens. Vu que les Égyptiens étaient dans un autre passage regardés comme les frères des Hébreux - "il n'est pas impur, il est ton frère, tu as séjourné chez lui" - je ne crois pas qu'il aurait été même sous l'Ancienne Loi licite de prendre interêt des Coptes ou des Gitans - car il semble que ceux-ci ont pu être adoptés par des Coptes en Grèce, pendant une époque, sans en apprendre la langue. Et sous la Nouvelle Loi, il n'y a pas de peuple du tout à considérer comme Cananéens ou comme Amalékites. Tous les peuples sont nos frères, soit déjà en ayant reçu l'Évangile, soit en puissance futurable en pouvant encore le recevoir. Mais le capitalisme qui permettait le prêt à interêt entre les membres d'un même peuple, ça n'est pas une invention Juive. N'empêche pas que certains d'entre eux l'aient encouragé pour usage entre Chrétiens.

Donc, il y a une question très sérieuse si la prise d'interêt devait du tout être légale (sauf quand le prêteur est Juif). Mais, sans interêt, comment motiver le prêt, la finance?

D'abord, il y a des communautés qui sont très florissants en ressources et en qualité de vie sur le marché locale, sans la finance. Ensuite, la finance peut s'arranger autrement.

Les immigrés musulmans donnent dans le domaine temporel un exemple interessant: en chaque famille, y compris cousins de première ou deuxième degré, un homme devient gardien d'un tas pour besoins spéciaux: chacun qui gagne qqc, que ça soit par emploi ou en entreprise propre, verse un petit montant à ce gardien des richesses, et celui-là prête, sans interêt, à celui qui est en détresse, ou qui veut faire un investissement. Les banques cantonales et villageoises de la Suisse ont aussi une histoire très instructive comment on peut arranger finance sans interêt - et sans les prêts qui excèdent le dépôt. Et aussi sans qu'un "banquier de famille" puisse s'ériger en juge des efforts des autres membres d'une famille. Même s'il est élu, ça peut devenir pésant.

Entre temps, on est bien d'accord qu'une raison de l'inflation est précisément l'interêt. J'espère avoir redonné pour une bonne conversation une bonne lecture, et je me recommende,

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou/Beaubourg
Dimanche le
9-X-2011

*Au lieu de copier-coller une citation, comme j'ai l'habitude, je résume l'argument, car l'ordinateur ou j'étais avait un problème de Ctrl+V.