dimanche 9 octobre 2011

Louis Even l'a déjà écrit, une étudiante ès économies, Nadine, l'a confirmé:

Les banques créent l'argent sous forme de prêt
(ici la banque centrale, elle aussi sous forme de prêt)
et demande interêt en argent qui n'existe pas encore
quoique les valeurs existent.


L'étudiante en économie vient de trouver faute sur le fait que j'avais sommalisé les prêts de fait en totale, quoique l'on ne peut pas planifier les prêts comme ça. Ce que je ferais pour illustrer le problème, c'est faire la somme de ce qui existe de fait, même si cette somme n'est pas du tout planifiée en avance. Et je prends donc une somme ronde quelconque, pas ce que j'aurais trouvé de fait en tel pays, mais pour expliquer par un exemple.

L'argent écrit (qui est plus vaste que le numéraire, c'est à dire les pièces et les billets, et de beaucoup), est normalement créé aujourd'hui par le fait qu'une banque donne un prêt. Si la banque donne un prêt de 1000 €, ça veut dire 1000 € de plus d'argent qui circulent entre les comptes. C'est pour ça que ces 1000 € existent, ils ne dépendent qu'en faible mésure sur les dépôts et même les dépôts ne se font qu'en faible mésure en numéraire. J'avais espéré que quand même il y ait une partie de l'argent créé sous forme de numéraire et circulé sans interêt [=mis en circulation sans dépendre de la prise d'interêt déjà du début], tel quel, à tître de dépense de l'état. Non, l'argent est créé par la banque centrale sous forme de prêt et les prêts revendiquent, de la banque centrale comme des autres, interêt. Là, je viens de vérifier que Louis Even avait raison, ça m'a étonné. L'étudiante ès économies y est pour très peu, n'importe qui, qui l'étudiait et qui ne refusait pas catégoriquement de me parler (il y en a comme ça) aurait pu me dire la même chose.

Bon, les prêts donnés par les banques sont donc en telle société 10 000 000 000 €. Il ne s'agit pas de le France, qui en a beaucoup plus, il s'agit peut être d'un petit pays dont la devise n'est pas même l'euro. Disons que c'est un pays Africain, qui a soigneusement imité le système de chez nous, mais qui ne dispose que de 10 000 000 000 afro, qu'il veut bien avoir convertibles avec l'euro, à tître 1=1, mais ça flotte un peu. C'est sa banque centrale qui a fait ces 10 000 000 000 afros en prêts aux autres banques et à l'état, elle vient juste de célébrer le fait que c'est le dernier prêt qu'elle a fait qui donne la somme ronde 10 000 000 000 afros. Elle demande donc aussi interêts sur les 10 000 000 000 afros ce qu'elle demande a la somme ronde - halte, ce n'est pas la même somme ronde, c'est une somme un peu moins ronde: 10 100 000 000 afros. Elle a le monopole de créer l'argent, elle demande de l'argent qu'elle n'a pas créé.

On peu dire, que ces 100 000 000 afros de plus, bien que non encore existants comme argent sur les papiers, sont quand même déjà en train de se produire tant que le pays produit des choses réelles.

Mais, on ne paie pas la banque - qu'il s'agisse de la banque centrale ou des autres banques - avec des œufs. On ne paie qu'en euro (ce que les citoyens n'ont que peu) ou afro.

Ou avec les hypothèques. Mais si une banque prend une maison hypothéquée, c'est que les propriétaires ont problèmes de rembourser, c'est donc une maison perdue pour les propriétaires. Bon, la banque gagne une maison, alors. Mais la banque ne demeure pas propriétaire de la maison, sauf pour prendre des loyers - en argent créé sous forme de prêts. Autrement, la banque se débarasse très vite de la maison en vendant - pour argent créé par la banque sous forme de prêts. Et chaque prêt demande un interêt en argent pas encore créé. Le fait que les banquiers ne se contentent pas d'avoir la maison et d'y habiter - ils achètent ou louent les leurs par l'interêt payé par les autres - mais l'utilisent aussitôt possible pour gagner de l'argent, nous redonne par détour - l'hypothèque est un des détours dans cette équation - que la banque n'est payé que par l'argent. Et la banque centrale a le monopole pour monnayer le numéraire, les banques ont le monopole pour créer d'argent sur les comptes, en créant des comptes de crédit.

Ah, puisque les valeurs sont en train de se créer, les 100 000 000 afros de plus vont être créés aussi!

Oui, mais en forme de prêts de banque ... ce jour, l'argent total du pays sera 10 100 000 000 afro, mais les revendications des banques seront plus hauts que ça aussi. Comme les revendications totales d'ensemble 10 100 000 000 afros sont supérieures aux 10 000 000 000 qui existent.

N'oublions pas, que la banque ne crée pas les valeurs pour lesquelles on paie normalement, elle crée l'argent. Les producteurs reclament l'argent pour leurs produits, mais les banques le reclament aussi pour leur prêts. Et ils ont le monopole de sa création. Les producteurs, eux, ne créent pas l'argent avec lequel on paie, ils ne créent que les valeurs. Que les banques ne prendront pas globalement comme paiement. Même: que les banques, globalement, ne prennent pas comme paiement. On ne paie pas un prêt en œufs.

Les arguments qu'on présente pour ça sont de deux natures:
a) l'état ne pourrait pas créer son argent autrement qu'à travers une banque centrale qui l'a crée sous forme de prêts,
b) le prêt étant une faveur doit être remunérée, d'où la nécessité d'avoir interêt sur les prêts d'argent.

Si ce pays africain avec sa devise afro se mettrait demain à abandonner son système de chez nous et de monnoyer son propre argent, le distribuant à travers la consommation de l'état et les paiements qu'il fait pour ce consommation, ou, encore, à tître d'aumône envers les demunis, alors, les dettes que cet état a en euro ou dollars seraient très vite reclamées pour paiement immédiat par les banques occidentaux, tellement le système est vigil de son monopole de fait. Et en outre on refuserait d'être payés en afro, on refuserait de prendre l'afro comme l'équivalent de l'euro, l'afro serait en chute libre sur les bourses de dévises. En 24 h un afro cesserait d'être un euro et deviendrait dix centime. En 24 h de plus, vous voyez ...

C'est une autre chose si ce pays pourrait se ficher pas mal de ses dettes en acceptant l'isolément et en vivant de ses propres ressources. La France ne pourrait pas déclarer la guerre à un pays pour qu'il règle ses dettes envers la France, c'est en se défendant contre une revendication envers le dey d'Alger que la France a conquis l'Algérie. Le Saint Empire Romain - s'il ressusciterait demain - ne pourrait pas non plus déclarer la guerre à un pays pour ça, car c'est une règle de la législation romaine ou germano-romaine chrétienne de ne pas mettre qui que ce soit en chaînes, en esclavage ou en prison, pour rien que la non-régulation d'une dette. Si par contre un pays confisquerait simplement tout les possessions des Européens qui se trouvent sur place, alors, ça serait un tort aux citoyens de nos pays. Alors, un pays Africain devrait pas faire si extrême que ça. Geler les dettes vers l'étranger, inviter les possesseurs occidentaux à vivre dans le pays, ça ne serait pas forcément un tort au moins pas trop grand. Le problème est, est-ce que l'Occident actuel est suffisemment conscient de ses principes juridiques immémoriaux pour ne pas faire la guerre injuste?

Mais là, ce n'est pas la question pour l'homologue réel du premier monde de ce pays fictif. Chez nous ce système existe parce qu'il est créé chez nous et bien longtemps accordé par les autorités publiques de chez nous. Et avant, nos états ont eu le droit de faire la monnaie et de la distribuer comme bien semblait, mais pas en forme de dettes payables avec interêt, normalement. Comment s'est perdu ça?

Charles XII de Suède a voulu soutenir l'effort de guerre contre la Russie, même après la défection de l'aristocracie Balte envers le Czar. Pourquoi cette défection? L'aristocracie Balte n'était pas suédoise, mais allemande. C'était l'héritière de l'Ordre Teutonique, de l'époque quand ils sont devenus Protestants, quand ils ont abandonné leur célibat de moînes-guerriers pour devenir chevaliers comme les autres. Elle avait une autre langue, d'autres coutûmes que l'aristocracie suédoise. La loyauté envers Suède n'était qu'une façon de ne plus dépendre du Pape, ni de Pologne. Le 16e Siècle ils préfèrent la Suède, début 18e Siècle ils préfèrent le Czar, qui leur accorde de traiter leurs paysans plus encore qu'avant comme serfs (en Suède "Métropolitaine" le servage n'existait même pas). Malgré leur défection, Charles XII veut recupérer l'Estonie, la Livonie et la Curonie (actuellement l'Estonie historique est la moitié Nord de l'Estonie, et Curonie est en Lettonie, la Livonie est divisée entre les deux états) et peut être la Carélie aussi, il taxe les paysans suédois en plus et en plus en soldats, au début ils étaient un sur dix résidents-paysans de campagne, ils veut remplacer les soldats perdus en ne plus comptant les déjà soldats et en faisant qu'un sur dix restés en Suède le rejoigne en Russie. Et pour avoir aussi matériel, il monnaie et il monnaie. Après son chute en bataille, son ministre sera lynché.

En France, Turgot veut vite développer la France, mais aussi payer les guerres perdus envers Angleterre, payer la défense mal réussie des territoires de Québec et le maintien de Louisiane (pas à confondre avec les états acteuels si nommé au Canada et EEUU, ces territoirees étaint plus vastes) que Napoléon vendra aux EEUU, avec la Floride vendu par son frère en "roi d'Espagne". En plus, en France, les lecteurs ont lu la biographie de Charles XII par Voltaire. Ça va faire parti des troubles qui fomenteraient La Révolution, qui après n'a pas exactement gardé le privilège étatique de monnayer. Napoléon s'endettera envers Rothschild.

Bon, l'état a perdu son pouvoir, parce qu'il en a abusé, les banques ne pourraient pas reperdre envers l'état parsqu'elles viennent d'abuser? Les années après 1986 on chantait chez nous, avec Tomas Ledin, s'adressant à sa bien-aimée: "je sais ce que je fais, je ne suis pas banquier".

Il y a une certaine confusion dans la terminologie anglaise à propos "coverage ratio". Si les dépôts faits en numéraire doivent rester à 100% dans les coffres de la banque jusqu'au jour qu'ils soient reclamés, cet argent restera hors circulation jusqu'au jour reclamé. Donc, il est raisonnable que pour la même institution prête aussi, parti des dépôts ne restent pas en numéraire dans la banque, mais uniquement en forme de révendication sur un prêt. Il doit rester suffisemment pour que le "bank rush" devienne chose rare et les autres éventualités les banques ne soient pas en difficulté de fournir aussi le numéraire. Par contre, aujourd'hui, les banques, en vrais créateurs d'argent, prêtent des sommes, même si ce n'est que sur papier, qu'elles n'ont pas reçu en dépôts. Le prêt n'est pas juste pas couvert par les liquides, mais même les comptes de la banque couvrent parfois dix fois leur valeur en prêts. Un usurier du Moyen Age avait reçu 100 deniers en dépôt, il pouvait prêter 100 deniers et prendre usure sur ces 100 deniers. Parfois il prenait 60 pourcent par an. Donc, un dépôt de 100 denier lui valait un interêt de 60 deniers, en outre des 100 deniers en capital. Aujourd'hui une banque qui reçoit 100 € ou 100 dollars peut "en" prêter 1000 € ou dollars et prendre 6 pourcents par an. Alors, les 6 pourcents sont aussi 60 par rapport aux 100 déposés. Par contre il peut avoir 1000 € ou dollars en restitution de capital - sur les 100 déposés. Certes, ça n'est pas tout aussi facile que ça, vu que l'argent naît précisément comme dette et meurt donc par restitution, sauf pour le numéraire. Mais pour les autres, si la banque retire de la circulation les 1000 € pour en jouir ou pour les détruire, le résultat est le même pour les autres.

La deuxième question, celle de justice individuelle entre fournisseur et consommateur d'un prêt d'argent, est-ce qu'elle reclame l'interêt? Ce n'est pas sans interêt de regarder ce qu'en pense St Thomas d'Aquin: II-II, Q 78, English translation* - et St Thomas d'Aquin énumère l'usure parmi les torts contre la justice faits en commutations volontaires, après la contrefaçon, fraude, et c. Son argument est que; donné que l'argent existe pour faire l'échange, l'argent est DÉPENSÉ dans son usage, précisément comme un bien périssable. Si j'utilise 10 € (numéraire, et les comptes fonctionnent en mode parallèle) aujourd'hui, je ne les aurais pas demain. Si je les garde pour demain, c'est que je ne les utilise pas aujourd'hui. Si je mange un biftek aujourd'hui, je ne pourrais pas le remanger demain. Si je le garde pour demain, c'est que je ne le mange pas aujourd'hui. Par contre, prendre loyer pour un prêt de quelque chose est parfaitement raisonnable dès que la chose s'utilise sans immédiatement se consommer en l'usage: si je demeure en une chambre aujourd'hui ça ne la rend pas inhabitable pour demain, donc, plus des jours je peux y demeurer, plus il est raisonnable que je paie pour l'usage, si un autre en est le possesseur.

Ceci n'est pas contraire au droit de faire fructifier l'argent, on peut, au lieu de prêter, acheter un pourcentage d'une compagnie productive et plus tard retirer sa part (c'est à dire l'autre ou les autres qui y restent vous la rachètent). Si je donne 100 € comme investisseur-copropriétaire, j'aurais échangé les 100 € pour un pourcentage du capital. Si le capital augmente de 5 ou 15 pourcent, pendant le temps que j'y reste, je retire 105 ou 115 €. Si le capital baisse de 5 ou 15 pourcent, je retire selon exactement le même contrat 95 ou 85 €. Obviement ce n'est pas ce que fait un prêteur quand il demande interêt d'une compagnie ayant emprunté qu'elle aille bien ou mal entretemps. Il ne partage pas vraiment les risques, il n'a donc pas non plus une juste revendication sur les gains. Et une fois que le capital est restitué, le prêteur n'a plus de risque de ne pas le voir restitué, donc le risque théorique pour lequel il chargerait, selon une des théories, l'interêt, est baissé à 0%.

Ce n'est pas juste St Thomas d'Aquin, c'est aussi St Jean Chrysostome, qui prend pour texte "prêtez et n'expectez rien pour" - si Notre Seigneur nous demande de ne pas même exiger le capital, juste de le reprendre si l'autre le donne de bon gré, comment pouvons-nous alors prendre et capital et interêt par un huissier?

Gratitude de faveur ne peut pas non plus motiver l'interêt montétaire. D'abord, s'il y a hyothèque, il n'y a pas de vrai faveur à part le capital même (qui se paie exactement par le remboursement du capital), le prêteur cherche occasion de reprendre son argent que ça soit par rembursement ou par vente de l'hypothèque. C'est la valeur de l'hypothèque, pas de l'emprunteur comme personne qui se trouve flattée. Mais ponons que le prêt soit fait sans hypothèque, ça obligérait l'emprunteur à payer interêt en outre du capital? Si le capital est d'argent, l'argent du prêt est payé par l'argent de la restitution, et si la confiance est quelque autre chose que l'argent du capital, elle est morale et ça ne se paie pas en argent, ça se rembourse pour ainsi dire par la gratitude, par exemple que celui qui a emprunté sans prendre hypothèque en avance ni interêt après, soit considéré comme un homme honnête (tant que c'est la seule chose que je sache de lui) et loué et recommendé comme tel le jour que le prêteur est celui qui a besoin de confiance par qqn d'autre. Prétendre que le bienfaiteur purement humain soit capacité à reclamer n'importe quoi qu'il veule comme gratitude, par exemple interêt ou esclavage ou quelque autre chose malhonnête, c'est oublier que le bienfaiteur principale est le bon Dieu.

Le Concile de Vienne, qui finissait de bruler Jacques Molay, pas à cause de ses finances, ni à cause de la Bible qu'il aurait cru plus fervemment que les Catholiques, mais pour avoir piétiné le Crucifixe pendant son initiation et pour avoir continué cette initiation des nouveaux Templiers en les obligeant à faire comme le Hollandais en Shogun, condamna aussi le propos que l'usure soit licite:

Source.

La même histoire est dans le Vix Pervenit, une bulle d'un pape du XVIIIe S., crois-je, et sur le côté protestant les Luthériens ont au début condamné l'usure avec la même ferveur que St Thomas d'Aquin, juste les Calvinistes l'ont trouvé licite en cas de prêt pour la production, mais pas en cas de prêt pour consommation.

On a cité la permission faite aux Juifs de prendre interêt. Oui, selon la loi de Moïse, ils pouvaient effectivement prendre interêt de qqn qui n'est pas "leur frère" - et ça ne veut pas dire juste qui n'est pas de leur famille, mais, plutôt, qui n'est même pas Juif du tout. Les Papes, voyant que les Juifs ne nous prenaint pas comme leur frères, ne croyaient pas comme nous que "dans le Christ il n'y a ni Juif ni Gentil, mais tous sont un en lui", ordonnèrent que les autorités civils laissèrent les Juifs prendre interêt, c'est à dire nous traiter comme Cananéens, comme ils nous regardaient aussi, sinon même pire. Pourtant je ne peux pas prétendre que nous étions des serviteurs de Moloch, c'est plutôt les avortionnistes qui auraient cette distinction. Nous même, nous faisions ni l'avortement ni la prise d'interêt en toute légalité et bonne conscience, et tant mieux. De toute façon, la législation mosaïque n'était pas capitaliste mais nationaliste, chauvine contre les Cananéens. Vu que les Égyptiens étaient dans un autre passage regardés comme les frères des Hébreux - "il n'est pas impur, il est ton frère, tu as séjourné chez lui" - je ne crois pas qu'il aurait été même sous l'Ancienne Loi licite de prendre interêt des Coptes ou des Gitans - car il semble que ceux-ci ont pu être adoptés par des Coptes en Grèce, pendant une époque, sans en apprendre la langue. Et sous la Nouvelle Loi, il n'y a pas de peuple du tout à considérer comme Cananéens ou comme Amalékites. Tous les peuples sont nos frères, soit déjà en ayant reçu l'Évangile, soit en puissance futurable en pouvant encore le recevoir. Mais le capitalisme qui permettait le prêt à interêt entre les membres d'un même peuple, ça n'est pas une invention Juive. N'empêche pas que certains d'entre eux l'aient encouragé pour usage entre Chrétiens.

Donc, il y a une question très sérieuse si la prise d'interêt devait du tout être légale (sauf quand le prêteur est Juif). Mais, sans interêt, comment motiver le prêt, la finance?

D'abord, il y a des communautés qui sont très florissants en ressources et en qualité de vie sur le marché locale, sans la finance. Ensuite, la finance peut s'arranger autrement.

Les immigrés musulmans donnent dans le domaine temporel un exemple interessant: en chaque famille, y compris cousins de première ou deuxième degré, un homme devient gardien d'un tas pour besoins spéciaux: chacun qui gagne qqc, que ça soit par emploi ou en entreprise propre, verse un petit montant à ce gardien des richesses, et celui-là prête, sans interêt, à celui qui est en détresse, ou qui veut faire un investissement. Les banques cantonales et villageoises de la Suisse ont aussi une histoire très instructive comment on peut arranger finance sans interêt - et sans les prêts qui excèdent le dépôt. Et aussi sans qu'un "banquier de famille" puisse s'ériger en juge des efforts des autres membres d'une famille. Même s'il est élu, ça peut devenir pésant.

Entre temps, on est bien d'accord qu'une raison de l'inflation est précisément l'interêt. J'espère avoir redonné pour une bonne conversation une bonne lecture, et je me recommende,

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou/Beaubourg
Dimanche le
9-X-2011

*Au lieu de copier-coller une citation, comme j'ai l'habitude, je résume l'argument, car l'ordinateur ou j'étais avait un problème de Ctrl+V.

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