jeudi 27 juin 2013

Rédactions de Rêve sur République et l'Église


Introduction
Liberté
Excursus A
Égalité
Fraternité - d'abord une épisode
Fraternité et les fratries
Fraternité - la vraie dépend de la Paternité Divine
La Tolérance
La foi
L'espérance
La charité
Finalement



C'est un peu en dehors du commun de recevoir, non pas un plaisir égoïste ou au mieux esthétique, non plus une idée précise, quasi comme une révélation, mais bel est bien une tâche d'écriture, un consigne de faire un nombre de rédactions pendant un rêve. Il s'agit de sept rédactions, à complêter avant ou jusqu'à lundi. Si je les mets tous ici sous cette ingresse, je ne vais pas trop éloigner les lecteurs de mes appels:

Appels et rappels
http://triv7quadriv.blogspot.com/2013/06/appels-et-rappels.html


Bon, on ne peut pas très bien les mettre en parallèle avec les sept arts. L'ordre est même un peu louche. Je vais pourtant suivre l'ordre donné dans le rêve: liberté, égalité, fraternité, tolérance, foi, espérance et charité. Cet ordre reflète donc les consignes du rêve pour cet exercise. Par contre, ce que j'écris là-dessus relève des mes processus cognitifs normaux et non pas de ce rêve.



Liberté

Le sens le plus basique de la liberté est de ne pas être obligé de continuer d'obéir aux ordres de quelqu'un même si on n'aimerait plus l'obéir. Donc, soit de ne pas l'obéir, soit de l'obéir volontairement. Sur le plan individuel elle s'oppose à la servitude. Sur le plan de la collectivité elle s'oppose au fait d'être soumis à une souveraineté en dehors d'elle-même.

Si j'ai lu des parents qui ont eu la liberté d'éduquer leurs enfants selon leurs idées, comme Léopold Mozart qui élévait les siens en petit musiciens et compositeurs (le fils deviendra très célèbre), comme ce père qui envoyait son fils Warren Hamilton à une école logée mais qui elevait son autre fils Clive Staples, appelé Jack, du même internat, parce que celui-ci avait une grande malaise avec ses harcéleurs ou bizuteurs parmi les camérades, comme - dans lœuvre romancée de ce dernier - Arsheesh qui élévait Shasta à reparer les filets, comme le Roi Lune qui élévait ses fils en équitation, escrime, chasse, musique, histoire (un de mes sujets favoris!), politique ... alors je dois me plaindre de la manque de liberté dans l'éducation. En Suède comme en feu l'Union Soviétique c'est même impossible d'élever ses enfants à l'âge d'écolier à la maison, et c'est impossible pour des religieux d'ouvrir une école gérée par eux-mêmes sans laïcs. En France c'est un peu davantage libre, et aux États-Unis encore davantage, mais en même temps même là on est obligé de suivre un curriculum à peu près équivalent à celui de l'état où l'on vit.

Quelqu'un disait que la Liberté fut apportée par les Révolutions, par les Réformes Démocratiques ou Parlementaires?

Ridicule! Et même histoire quand à l'âge minimum pour le mariage.

Mais, dira-t-on, celui-là est au moins devenu ouvert aux couples (ou aux paires) de même sexe? Non. Ce qui s'est passé récemment à Montpellier (avec Mme le maire officiant), ou à Orange (avec M. le maire absent), ce ne sont pas des mariages.

En plus, cette liberté est, tout comme la vraie liberté de se marier, une liberté par l'exercise de laquelle on se rend moins libre ... à se marier. Ceux qui utilisent cette liberté pour se marier dans des vrais couples ont un vrai mariage pour tous les autres mariages qui leur seront interdits de la suite, ceux qui utilisent la nouvelle liberté pour se pseudo-marier avec quelqu'un du même sexe n'a pas cet avantage.

La liberté n'est pas la liberté de tout faire en chaque domaine, quelle que soit le plaisir, ni seulement la liberté de faire ce qui est utile à un-même (selon les dictats d'un autre), mais en politique et juridique, la liberté normale est de pouvoir tout faire ce qu'on veut mais ceci seulement dans le cadre des lois interdisant ce qui n'est utile à personne mais nuisible à tous et dans le cadre aussi des obligations qu'on a par nature (c'est à dire par naissance et ce qui l'entoure, comme proximité entre personnes dont une est née d'une autre) ou par contrat qui est un usage de la liberté.

Dans le même temps que cette pseudo-liberté a été votée (avec un décalage de sept ans juste), on avait amoindri la liberté de se marier, justement en haussant l'âge minimum à 18 pour la mariée, comme ce l'était déjà le cas pour le marié.

Et les âges minima reconnus par l'église avant étaient bel et bien des âges dans lesquels on peut faire usage de la liberté - quoique pas dans des domaines très compliqués comme le commerce ou la gestion d'entreprises - avec ce qu'on a déjà dans sa propre tête, non pas juste avec les têtes des parents. Juste question si tel personne avait sa maturité sexuelle et si elle était capable de consommer le mariage et donc aussi de connaître son goût romantique. Je m'explique un peu sur le dernier point: chaque homme normalement constitué connait des femmes et demoiselles qu'il peut estimer comme camerades mais ne saurait pas tellement désirer spontanément, et qu'on fasse le choix d'une qu'on aime ou de juste "une bonne camerade" il convient de savoir ce qu'on estime dedans.

Moi, à 14, j'aurais été capable de faire un tel choix, mais le mien fut empêché par rivalité et non pas seulement par la législation récente. Mais c'est vrai que cette législation liberticide en décourageant les garçons de 14 et les filles de 12 de penser du mariage encourage par là, chez certains, un interêt pour les amourettes pleinement vécues comme telles.

En plus de ces libertés - et d'autres dont le manque ou l'avoir est de nos jours inégalement réparti et dont je parlerais sous l'égalité, il y a une liberté préciseuse au delà des autres:

Pour celui qui a déjà la vrai foi d'y rester, pour celui qui ne l'a pas encore de s'y convertir.

Moins précieuse, mais agréable pour le sujet est la liberté d'exercer une religion à laquelle on croit mais qui n'est pas la vraie. Même cette liberté là ne devait pas être perdue sans raison.

Est une raison d'être puni pour sa religion quand elle n'est pas la vraie, si en outre on a eu la vraie et ensuite la déserée et trahi de manière très ouverte et bien compréhensible et incontrovertible. Comme c'était le cas avec Giordano Bruno, devenu panthéiste après avoir été Chrétien. Est aussi une raison d'être puni pour une religion non vraie quand au nom de celle-ci on attaque la liberté des croyants. Tel était le cas avec les Turcs devant Vienne en 1529 et en 1683. Est donc aussi une raison quand on fait les deux, comme c'était le cas avec les Albigeois.



Excursus A:

On veut peut-être savoir, de certains quartiers, si je suis sérieux sur les deux point, a) pas d'obligation d'écôle ou de scolarité avec curriculum centralisé, b) encore plus suspect (pour eux) d'être une blague de mauvais goût, liberté de se marier depuis 14/12, quatorze minimum pour l'homme et douze minimum pour la femme?

Sur les deux.

Pour illustrer, je fais appel à ce vidéo, avec deux médiatrices agées de 13 (Margaux et Léa). Pour le point a: il est bien que des médiateurs et des médiatrices resoudent les difficultés, s'ils y arrivent (je soupçonne qu'il y a des cas où l'école ne veut pas qu'un bizuté soit simplement libéré du bizutage, sans par exemple de se soumettre à un autre appelé "soins psychologiques" ou encore "diagnose psychiatrique" - et "je soupçonne" n'est pas suffisemment fort). Pour le point b: je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse des filles encore impubères, je sais que personne ne les pourrait qualifier honnêtement ou devant tous comme enfants quand à la tête. Mais, aux preuves, le film vidéo sur youtube:

BFMTV : Harcèlement à l'école : médiation entre élèves à Beauvais
http://www.youtube.com/watch?v=uu_MveYZ2RM


Si quelqu'un me demande si elles devaient être épousées contre leur gré avec un homme plus âgé d'eux de beaucoup, je réponds: personne ne doit être marié contre son gré, quand aux différences d'âge, la plupart des filles pourraient préférer un homme à peu près de leur âge (s'il peut déjà être gagnepain pour la famille, circonstance difficilitée pour les 14-16 par la scolarité jusqu'à seize ans et les entreprises qui en prennent compte et qui ne donnent donc pas CDI à plein temps à cet âge là), mais si une-telle préfère un homme plus âgé elle ne doit pas en être privée non plus.


Égalité:

La scolarité obligatoire jusqu'à seize comme le mariage interdit jusqu'à l'âge de 18/18 et le soutien populaire de ces lois peu traditionnelles créent déjà une inégalité sociale anti-jeune, un climat dans lequel un jeune ou une jeune à priori matrimoniable mais qui ne peut pas se marier à cause des "lois en vigueur" passe très souvent pour être immatûre. À partir de là, les traits qui charactérisent ces jeunes, par exemple candeur, innocence sexuelle, le "pourquoi" quand il y a un vrai doute sur le pourquoi d'une circonstance moderne (un doute que la modernité tabouise), la spontanéité y compris peut-être surtout en indignation, l'espoir facile et encore, sans rien dire du goût de certains livres, films, bandes dessinées, musiques, peuvent passer chez les malintentionnés comme "preuves d'immaturité".

De là on est à deux pas d'une forte inégalité entre les âges, une dépendance de la postérité du dictat des parents jusqu'à ce que ceux-ci meurent, comme on la trouve chez Juifs et Musulmans plutôt qu'entre Chrétiens de la Tradition Catholique.

Mais est une chose d'avoir une telle inégalité (et d'autres encore, dont certaines ethniques) dans les esprits et une autre de subir cette inégalité comme un fait juridique, parallèle à l'autorité des parents sur les mineurs.

Les lois Occidentaux ne permettent pas - heureusement - un père de 60 à dicter la vie d'un fils de 40. Pourvu qu'il est sain.

Ce que les législations assez récentes (mais parfois d'avant les années 70' qui ont vu un assouplissement assez bienvenu) permettent aux autoritaires, c'est de ce tourner vers les psychiatres et leur dire "et il est ... et il ... et ne trouvez-vous pas qu'il a besoin d'aide professionnelle?" Et avec le gonflement des critères possibles de "maladie mentale grave" et le rongement des critères suffisants de santé mentale (et ceci depuis le cas ..., bien entendu après sa décapitation), et le cumul des critères nécessaires pour constater santé mentale, le pouvoir des psychiatres donne à certains parents, avides de tout gerer, ou tout contrôler, une fois qu'ils ont l'écoute des psychiatres, un simulacre du pouvoir qu'avaient les parents de l'Antiquité Romaine sous la République ou de l'Antiquité Juive. Un simulacre - dis-je - de ce pouvoir, car si le parent est en position de damner, il n'est plus toujours en position de sauver. Et les espoirs qu'il a posés sur les psychiatres de donner une vie meilleure à tel enfant "en difficulté" peuvent tourner au chagrin et au défaitisme devant une prétendue nécessité de soigner quelqu'un à vie avec des médicaments et tout ça qui n'aurait pas été nécessaire pour tel autre avec le problème identique, dès que le père et la mère avaient le bon sens de ne pas se tourner aux psychiatres.

Et encore ce ne sont pas juste des parents qui gonflent pour quelques instants leurs pouvoirs sur certains progénitures légalement déjà adultes, mais aussi d'autres qui par les DDAS perdent les pouvoirs qu'ils avaient normalement sur des enfants encore mineurs.

Tous ces phénomènes donnent une illusion d'une inégalité fondamentale entre les hommes, dont les gens sous l'Ancien Régime n'auraient pas pu soupçonner la possibilité, sauf en écoutant de très près avec un esprit très analysant les discours d'un philosophe totalitaire comme Voltaire. Une illusion d'inégalité fondamentale, mais une réalité bien triste d'inégalités sociales sans fondement dans les autorités naturelles ou nécessaires après la chute, ni celles de l'église, sans fondement (mais avec occasion saisie) dans le droit (naturel lui aussi) de la propriété.

Entre temps, on prétend servir l'égalité en abolissant par exemple l'inégalité entre crime et acte matrimonial, entre mariage et union qui il y a si récemment comme en début 1998 au Chypres aurait été jugé une complicité dans la criminalité. La sodomie n'est ni vertueuse, ni anodine. En proportion que la sodomie se répand, pour les innocents de ça qui le veulent demeurer le soupçon et enfin l'intolérance se répandent aussi, comme un cordon sanitaire déconfortable et qui fait mal aussi là où il ne fallait pas, à priori.



Fraternité - d'abord une épisode:

Je m'étais assis dans le Neuvième, en face de la Chapelle Expiatoire. C'était devant une firme d'avocats, je croyais que soit c'était fermé lundi, soit j'aurais l'occasion (ça se trouvait très vaguement dans ma tête) de parler à un avocat sur les possibilités pour d'autres d'utiliser mes licences pour imprimer et vendre mes essais, pour jouer devant publique payant mes compositions. En d'autres mots, si la persistence les dernières années était la suite d'un malentendu sur la porté de mes licences, que le malentendu me soit présenté et aussi comment je pouvais éventuellement éloigner. Mais comme dit, c'était très vaguement dans ma tête, j'avais conclu que lundi les firmes, fût-ce des avocats, ne seraient pas ouvertes. Donc, mon programme était la manche, j'en avais besoin pour sècher du linge que j'avais lavé dans un lavoir. Et pour manger.

Sort un avocat probable. Un autre. Un tiers. L'un des deux derniers se met à fumer une cigare ou cigarette un peu éloigné de moi. J'attends un peu plus.

Viennent deux dames ou plutôt une dame et une demoiselle. Elles demandent de me pouvoir parler. Je leur demande de s'assoir. Je leur demande si elles veulent s'assoir sur mon sac (qui contient mes sacs de couchage et mon linge et qui est donc un bon reposoir quand je m'assoie dans la rue). C'était bon.

Après leur avoir expliqué ma situation, je leur demande si elles avaient de quoi manger dans le sac.

Non. C'était une maraude sans une quelle-conque distribution de quoi que ce soit. C'était une intervention sociale.

Je me lève. Je quitte l'endroit. Je me retourne et crache sur le sol. Quand je passe l'avocat qui est en train de fumer, je ne le frappe pas, mais j'y réfléchis. Mais bon, même si c'était pas trop galant de cracher sur le sol devant deux dames (c'était quand même moins ingalant que les actes de certains CRS envers les demoiselles de la Manif pour Tous à certaines occasions), et d'ensuite ne pas frapper le coupable présumable, j'avais pas envie de lui parler pour demander s'il avait téléphoné à l'association que représentaient les deux dames, et après d'avoir craché j'avais pas trop envie d'ajouter une bagarre en plus. Je me borne à un œil très sombre. Par contre, s'il refera la même chose une autre fois, je ne garantis pas ...

Le problème avec ceci est qu'à travers des petits actes comme ça on donne l'impression que le pauvre, le mendiant est quelque forme d'abnorimité, quelque chose qu'on a besoin de ficher comme un criminel.

Je vais dans un parc à côté. Je colle une liste de liens vers mes blogs, dont celui-ci, à la table de tennis. Je me calme et je reste content d'avoir fait ça. Il y a des gens qui passent. Il y a des gens qui notent.

Un peu plus tard, après avoir séché le linge en plein air quelque temps, je recevra de quoi manger. Il semble que les deux dames, malgré notre différence, aient été plus charitables envers moi que moi envers elles. Et elles ont pu sentir l'abnormité du procédé. Car c'est abnorme de traiter le pauvre, le mendiant, comme un criminel.

Notre Seigneur a dit que les pauvres resteront toujours parmi nous. Il a aussi dit que ce qu'on leur aura fait, Il comptera comme fait à lui-même. Mais je m'éloigne de l'épisode, et un peu plus tard je me retrouve à la bibliothèque en écrivant. Parlons d'autres aspects de la fraternité aussi.


Fraternité et les fratries:

Par fratrie on entend souvent les loges de la maçonnerie, telle ou telle obéissance et toutes confondues. Parfois on ajoute aussi les B'naï B'rith, qui sont une fratrie judaïque qui n'est pas en lignée des maçonneries qui commencent en 1717. Parfois on ajoute les Rosicruciens. Souvent aux États-Unis les Skull and Bones et les Illuminati. Parfois - trop rarement - les Templiers. Et encore plus rarement, la Yunque.

Les fratries ont une certaine fraternité interne, c'est indéniable. Mais le système n'est pas très fraternel envers les autres, surtout ceux qui ne souhaitent pas en devenir les membres.

Moins contraignant que les fratries, mais également réservé de manière de devenir infraternel, c'est un certain code de procédé qui s'est communisé en divers pays, qui privilégie la discrétion et l'exclusivité.

Un example éclatant est le genre de publication qu'on appelle "Lettre confidentielle". Sur la wikipédie on trouve un certain nombre de publications qui tombent sous cette catégorie. Mais dernière fois et avant-dernière fois que je vérifiais il n'y a pas d'article sur le phénomène. Entre les deux fois, j'avais quand même rédigé un article sur la wikipédie, mais elle avait été, non modifié par quelqu'un qui étant français savait plus sur la chose et qui était aussi plus objectif et moins polémisant que moi sur le phénomène, non, mais simplement supprimé par un administrateur de la wikipédie.

La malaise de l'internet, pour celui qui le sait (je ne vais pas dire que nous formons une fratrie, j'espère que ça ne soit pas vrai), c'est la surveillance qui supprime certaines informations. D'accord, il arrive que des abus sont commis par désinformation ou par annonces spammeuses ou frauduleuses, là il y a au moins quelque chose à faire. Mais il arrive que de l'information passablement correcte (si trois publications actuelles et une d'auparavant portent l'autodésignation "lettre confidentielle" c'est un type de publication, quelles que soient mes erreurs de fait sur le genre, erreurs qui sont très faciles pour d'autres wikipédiens à corriger tant que l'article reste en place) et à sa place (un article contenant une définition de quelque chose qui ne se trouve pas définie dans les dictionnaires bilingues est à sa place dans une encyclopédie) soit quand même supprimée. Voici d'ailleurs mon article, sur un autre blog:

Φιλολoγικά/Philologica : l'article "Lettre confidentielle" - primo-édition sur la wikipédie
http://filolohika.blogspot.com/2013/06/larticle-lettre-confidentielle-primo.html


"Lettre confidentielle : Cette page a été supprimée. Le journal des suppressions et des déplacements est affiché ci-dessous pour référence. : 26 juin 2013 à 10:30 : Cobra bubbles a supprimé la page Lettre confidentielle (Potentielle violation de droits d'auteur)

Évidemment il n'y avait aucune violation des droits d'auteur, ni potentielle, ni réelle dans le très peu que je citais d'une des publications annoncées comme "lettre confidentielle" dans la wikipédie, mais il y avait une trouille servile de la part de l'administrateur vis-à-vis les gens qui ont d'abord le mauvais goût de publier une "lettre confidentielle" et qui auraient très théoriquement le mauvais goût de prétendre que ça soit une infraction de leurs droits d'auteur d'avoir cité de leurs FAQ une question avec une réponse.

Vous avez peut-être deviné après ceci, que je n'ai nulle intention que mes blogs fonctionnent comme "lettre confidentielle" pour une quelleconque fratrie, mais que j'écris pour tout le monde.

Et nulle fratrie a un quelconque droit d'essayer "d'éduquer" un écrivain qui écrit déjà pour qu'il écrive mieux dans le futur, comme s'il n'avait pas dit "j'écris, je suis écrivain", mais - ce que je n'ai pas dit "je voudrais écrire, je voudrais être écrivain, voulez-vous m'aider à le devenir?" car nul homme ni nulle fratrie ni nulle secte ou église n'a le droit de falsifier les propos d'un écrivain (ou de qui que ce soit d'autre). On a le droit de s'opposer en écrivant contre. Ça s'appelle polémique. On a le droit de condamner, si mes écrits contiennent des hérésies. Ça s'appelle magistère ecclésiale. On a le droit de dénoncer (ouvertement) si on me trouve dangéreux. Ça s'appelle alors civisme. On n'a pas le droit de se mettre ensmble dans les fratries pour me tamponner comme un "écrivain-wannabe" qui n'a pas encore trouvé son style, ses habilités, ses thèmes (que ça soit de la litérature romancière ou du débat ou du réportage, comme avec moi c'est surtout une litérature polémique sur les idées).

Autre chose sur la fratrie. Elle est autant un insulte à la fraternité que "grand architecte de l'univers" est un insulte à Dieu, Créateur de Toutes les Choses, Recteur du Pole et Qui vêtit le jour dans la belle lumière et la nuit dans la grace du sommeil. Et pourquoi ne doit-on pas appeler Dieu architecte alors? Parce qu'il ne sache pas faire de l'architecture? Loin de ça, un charpentier libre est quelqu'un qui fait très bien l'architecture et qui l'exécute aussi, non mais plutôt parce que l'architecte de la Tour de Babel vient de dégracier le mot architecte. Dans le nouveau testament il se trouve cité comme exemple de la négligence du devoir prudentiel de compter les moyens.


Fraternité - la vraie dépend de la Paternité Divine

La vraie paternité du Père est une Paternité pour qui le Fils est vraiment le Fils. Et le Fils, même en tant qu'homme n'est pas juste son fils adoptif. Je crois avoir lu que c'est le Concile locale de Francfurt qui a condamné l'hérésie de l'Adoptianisme. Dans ce genre de considérations je trouve qu'une certaine Manif aurait pu lancer le thème "les parents bio pour les enfants bio" ...

Mais le point à propos l'autre thème, celle de la Fraternité, est que, comme la vraie Fraternité est impensable sans la Paternité de Dieu, ainsi elle - et les autres "valeurs de la République" - dépend dans son vrai sens et son sens génuinement Chrétien (comme le rappelait Léon XIII à propos le ralliement, par quoi je ne veux pas prétendre que le ralliement était une excellente chose sans aucune amertume dans les suites) des vertus de la Grace, des trois vertus théologales. Mais avant de les aborder, prenons un thème qui pourrait à la fois être considéré comme "valeur de la République" et "vertu chrétienne" - et dans les deux cas à certaines circonstances, pas comme valeur ni comme vertu suprème englobant les autres:

La Tolérance

[En attendant la rédaction j'avais mis une parenthèse, la voici: (à suivre, peut-être plus tard aujourd'hui, car c'est pour aujourd'hui, lundi, que j'aurais du, selon le rêve, finir les rédactions, ou peut-être pour plus tard encore - dans ce cas là, j'espère que les lecteurs qui ne dépendent pas trop des fratries auront de la tolérance pour mon manque de ponctualité) - mais maintenant à la rédaction:]

Vous avez patienté si longtemps pour ma rédaction sur la tolérance? Comme je vous admire! Vous êtes passé à un autre article? Je vous comprends.

Une observation très banale sur la tolérance dans le sens qu'elle est devenue une valeur de la république et qu'elle devient quasi un droit opposable à certains groupes minoritaires définis par les média et parfois les législations.

Ceci n'est pas tolérance dans le sens exacte, tolérance d'un mal qu'on n'arrive pas à éloigner, soit pas du tout, soit non sans des grands inconvéniants.

Ceci est imposer aux critiques de certains groupes une tolérance unilatérale et accorder aux groupes en question un statut d'immunité vis-à-vis leurs critiques.

Précisons: pas immunité en cas d'un délit contre un non-raciste ou contre un non-homophobe ni totalement en cas d'un délit ou crime de violence contre même un raciste ou un homophobe. Mais s'ils veulent imposer une grande intolérance, par médisance, par calomnie, par méfiance, par interprétation, par procès d'intention à quelqu'un censé être contre eux, donc "raciste, antisémite, homophobe, islamophobe" ils sont parfois déjà en position de le faire.

La tolérance comme vertu chrétienne est une autre chose. Comme dit, son objet est le mal, non le bien, son objet est principalement des faits, non des personnes ou des groupes. Son objet peut être une société qui va très mal. Et, dans la mesure que la société qui multiplie les lois faites au nom de la tolérance va très mal, ces lois ont contribué à obliger des Chrétiens à pratiquer cette vertu.

Ajoutons, la tolérance n'est pas la vertu principale du Christianisme. Les vertus principales sont la foi, l'espérance et la charité.

La tolérance est une application de la charité possible en certaines circonstances, elle n'est pas la seule possible en toutes les circonstances.


La foi

La foi est une vertu surnaturelle. Les vertus sont des bonnes habitudes. Aux habitudes correspondent des actes. Un acte de foi peut être le rejet conscient d'une position hérétique ou non chrétienne, la récitation du Crédo ou - plus bref - de cet acte de foi:

Mon Dieu, je crois tout ce que vous avez revelé et que par votre sainte église vous m'enseignez à croire, car vous êtes omniscient et vous ne pouvez pas mentir. Amen.

Quand à "par votre sainte église vous m'enseignez à croire" il faut savoir que Dieu ne le fait pas en révélant des nouvelles doctrines au magistère, mais en lui accordant la force et sagesse nécessaires pour sauvegarder fidèlement le dépôt de la foi une fois déjà révélée avant la disparaison des Apôtres. Le pape - qui que ce soit - ne peut pas dire "Dieu m'a dit que Galilée de Pise avait quand même raison et que tous les catholiques sont obligés de croire pape Urbain VIII (mon prédécesseur) en erreur dans sa condemnation de 1633", ni ne peut-il obliger les catholiques à prendre les six jours de la création comme ayant été en réalité six périodes pré-historiques, ou le Déluge comme local, car ceci comme cela n'est manifestement pas la lecture traditionnelle de Josué ni de la Genèse. Et il ne peut pas obliger non plus à croire que Jésus n'exorçait pas des réelles êtres démoniaques distincts des possédés, il ne peut pas nous dire qu'à Gadara c'était "un schizophrène" qui se débarassait des personnages surajoutés par son propre cerveau, on doit croire avec la tradition que l'exorcisme en était réellement untel.

Au lieu de dire "car vous êtes omniscient et vous ne pouvez pas mentir," on peut aussi dire (je crois que c'est même plus correcte) "car vous pouvez ni vous tromper, ni mentir".

Il y a d'ailleurs une plus longue variante de l'acte de la foi. Celuici incorpore les vérités que tous et chacun, après la promulgation de l'évangile, sont obligés à connaître et à croire:

Mon Dieu, je crois très fermément, sans aucun doute ni réserve, que Vous êtes Un seul Dieu en Trois Personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, que Vous avez fait et que vous reignez sur tout ce qu'il y a hormis Vous-même, que Votre Fils est devenu Homme, qu'Il est mort sur la Croix pour nos péchés, qu'Il reviendra juger les vivants et les morts, je crois aussi fermément que l'âme humaine est immortelle et que sans Votre sainte grâce personne ne peut être sauvé. Je crois ceci et toutes les autres vérités que Vous nous apprenez à croire par Votre sainte Église Catholique, parce que c'est Vous qui l'avez révélé et parce que Vous êtes incapable de mentir ou de Vous tromper. Ainsi Soit-Il.


L'espérance

La deuxième vertu, celle dont Péguy a loué le mystère dans un beau poëme, est aussi une vertu, aussi une habitude, et a aussi des actes qui y correspondent. Notemment celui-ci:

Mon Dieu, j'espère, avec l'aide de votre sainte grâce, de trouver pardon pour mes péchés et la vie éternelle

Bon, ça fait quelque temps, faut revérifier:

Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j'observe vos commandements, le bonheur éternel dans l'autre, parce que vous l'avez promis et que vous êtes fidèle dans vos promesses.

Merci la wikipédie!

La charité

L'acte me paraît être:

Mon Dieu, je vous aime audessus de toute autre chose, car vous êtes infiniment bon et saint, et mon prochain comme moi-même par amour de vous.

Au lieu de cet "infiniment bon et saint" j'aurais pu dire: "infiniment bon et infiniment aimable" (selon la wikipédie).

Finalement

Je me suis acquitté d'une tâche reçue dans un rêve, mais accompli dans le réveil. Si mes rêves interessent à qui que ce soit, voici un, du matin du 5:

Ce matin il y avait un rêve dans lequel je retombais en me rendormant et dont je me souviens assez bien, pourtant.

Par miracle (je ne suis pas sûr qui l'avait fait, peut-être Hénoch ou Élie qui seront là pendant les derniers temps) quatre Sumériens avaient été résuscités des morts (en l'an 1111, et trois autres en 999, c'était une branche du rêve de constater ça, et je sais que ça ne carre pas bien avec le reste du rêve, à moins de supposer qu'ils ont été cachés pendant ce temps, et même alors ils ne pourraient pas avoir été résuscités par Hénoch et Élie qui n'étaient certainement pas revenus sur terre en 999 ou 1111), et ils aident les archéologues à comprendre les artéfactes de Mésopotamie.

Notemment un Sumérien (très drôle, vraiment comme les images de l'époque) montrait comment jouer la harpe sumérienne, au début il n'arrivait pas parce qu'elle était rouillée, ou qqc comme ça, mais miraculeusement elle fut restituée.

Ils avaient été résuscités pour dénoncer l'Antéchrist (j'avais récemment les derniers jours étudié les théories de Rob Skiba qui pense que l'Antéchrist sera Nimrod revenu) et des quatre Sumériens il avait un qui défailit et prenait le côté de l'Antéchrist.

Bon, je me suis réveillé avant d'en "savoir" davantage. [Pas tout à fait vrai: quand il s'agit de ceux réveillés de la mort en 1111 et en 999 j'imaginais qu'il s'agissait des gens ayant depuis vécu en cachette comme Arthur ou l'Empéreur Barberousse ou Ogier le Danois - mais alors j'ai déjà pu être réveillé ... comme d'hab un peu trop tôt.]

Hans-Georg Lundahl
BU Nanterre / Paris X
Fête de Sainte Élisabeth
ou Isabel, Princesse d'Aragon
et Reine de Portugal, veuve
8-VII-2013
(le 4 était pourtant son décès)

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