lundi 10 juin 2013

Ceux qui étaient hippies à l'époque, ont-ils qqc à regretter?

Ma mère aime beaucoup un refrain d'Édith Piaf. S'applique-t-il pour tous les hippies? Peuvent-ils tous dire en bonne conscience ne rien regretter?

Il y en a eu qui faisaient la démo pour ce que devint l'execrable "loi Veill". J'espère pour eux qu'il y en a qui aujourd'hui font plutôt la manif pour tous et les manifs annuels contre l'avortement.

Il y a eu certains manques de pudeur de certains quartiers hippie. Aujourd'hui il y a des sans pudeur pour qui le nudisme est la dernière tentation - et qui se mêlent sans pudeur dans les vies privées d'autres personnes.

Pas sur le plan des principes, ce qu'on appelle abusivement "se mêler de la vie privée des autres", parce que c'est précisément "des autres" uniquement sous les mêmes principes qu'on applique sur un-même pour sa propre vie privée et uniquement en général, en les disant (ou en luttant pour eux). Non, je parle des gens qui sont payés par l'état pour répérer des pauvres ou autrement "égarés" dans les vies desquels ils sont ensuite payés pour se mêler. Le phénomène n'est pas très hippie, il existait bien avant, mais il semble avoir accueilli une certaine désinvolture des hippies sous prétexte de faire "paix, amour et compréhension" par les moyens bureaucratiques et disciplinaristes qu'on méprisait (et à bonne raison) à l'époque.

Les hippies qui le sont restés ont peut-être honte d'y avoir en quoi que ce soit indirectement contribué en repoussant les frontières de la pudeur. Et, parlant de pudeur, quelque chose me dit que les Antigones ont tout aussi des ancêtres hippie que les Fémen - au moins.

Et le goût pour les choses hindou? Peut-être était-ce en partie une corrective contre les abus de désinvolture. Car les Hindous ne sont pas très désinvoltes, eux. Mais on peut avoir un goût pour ces choses sans être dupe des erreurs - comme St Jérôme aimait la litérature payenne, sans en être le dupe.

Au profit des miens ayant aimé la Bhagavadgita, j'étudie la question quelle genre de vérité on peut à la limite trouver dans la Mahabharata. Ce n'est biensûr pas la vérité théologique intégrale, pas non plus que dans le début de l'Odyssée. Peut-être des vérités historiques sur l'avant-déluge? Car selon une autre source - les Puranas - Krishna aurait prédit l'inondement d'une ville par l'Océan avant de mourir.

Façon de mémoriser avec mélange d'erreurs théologiques et refoulement du Déluge des mémoires préservées par tradition familiale parmi les ancêtres des Sindhi, après le Tour de Babel, après d'avoir accepté l'idôlatrie (et les erreurs avec) sous Nimrod? Peut-être c'était pas du tout lui qui prédisait, peut-être on l'a confondu avec Noé ou Hénoch (comme ont confondu Noé le survivant du Déluge avec Hénoch l'immortel les auteurs ou l'auteur du poëme de Gilgamesh)? Ou peut-être avant le Déluge de Noé il y a eu un autre plus petit en avertissement.

Désolé pour ceux qui espèrent que je prenne les hippies en dégoût outré parce que certains ont débordé (notemment avec panthéisme et avortment), désolé pour ceux qui espèrent que je m'intègre comme intégriste du mouvance hippie, pour eux aussi. Je ne suis pas en panne d'identité religieuse. Plutôt en panne de paroisse et surtout de famille. Et je ne suis pas volontaire de manifester mon identitée catholique avec un dégoût outré envers chaque autre identité - pour mélangée avec des erreurs qu'elle soit.

Tant que l'erreur n'est pas récherchée pour elle-même au moins.

Je ne trouve pas que les hippies étaient les pires: ils n'ont pas tous manifesté pour l'avortement et ma famille ne l'a pas fait du tout. Même à leurs heures les plus hippie. J'ai vu une voiture genre camionette de VolksWagen avec la peinture nettement hippiesante et dedans il y avait des affiches pour la manif pour tous. Ceux qui ont dit que "jamais il n'y aura des hippie de droite" ont eu tort - si on compte la manif pour tous comme de la droite.

Que des skins il y en a de droite et de gauche ... j'en suis pas tellement habilité d'en parler. J'ai été en génération d'être skin et je ne le suis pas devenu.

Quelque chose me dit que les hippies à leur plus grandes heures comprenaient un peu mieux (que certains) le mot "ne vous faites pas souci des vêtements ..."

Hans-Georg Lundahl
BU de Nanterre
Ste Margarèthe d'Écosse
10-VI-2013

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