samedi 1 juin 2013

Ni homofolie, ni homophobie, merci!

Gai ou pas gai, l'événement d'il y a quelques jours, ce n'est pas vers l'égalité qu'ils pagayaient. Contrairement à ce qu'ils disent, ces gays.

Ils avaient au contraire toute l'égalité dont ils avaient un quelconque besoin rationnel. Le paragraphe 144 du Code Civil ne précisait aucunement que l'homme et la femme devaient être un homme hétérosexuel et une femme hétérosexuelle. Il suffisait pour ce paragraphe, tel qu'il était, que leur intention légale, exprimée par le mariage, était une intention hétérosexuelle.

S'il y avait une quelleconque homophobie qui leur refusait de se marier, chacun, avec une femme, ce n'était pas du côté de la loi, ni de la loi canonique, mais d'un certain psychologisme.

Car si le mot "homophobie" entendu comme "détestation de la sodomie" est bel est bien une leurre, cet entendu l'est doublement, en recommendant que la sodomie ne soit pas détestée, c'est une leurre, mais en cachant qu'il y a quelque chose qu'on peut utilement appeler homophobie cet entendement l'est aussi.

Par "bactériophobe" je n'entends pas quelqu'un qui déteste la Yersinia Pestis, mais quelqu'un qui la redoute là où manifestement (pour tout le monde sauf le bactériophobe) il n'y a pas à craindre une trace de Yersinia, ni même de la simple grippe aviaire.*

Et pareillement il faudrait un mot pour dire la crainte d'homosexualité là où l'homosexualité n'existe pas. L'homofolie en est une forme invertie: si l'homosexualité est tellement souvent à craindre que le présume l'homophobe (sens parallèle à bactériophobe) il conclut parfois qu'elle est normale et cesse de détester la sodomie. Ce qu'il ne fallait pas.

Bon, dans la réalité, l'homosexualité là où elle existe ne passe pas toujours aux actes, et elle est bien guérissable. Par ceci je n'entends pas "guérissable si une thérapie est appliquée durement", j'entends "guérissable, parfois facilement autoguérissable".

Un groupe d'études sur des homozygotes vient de réveler que pour des gays ayant un homozygote seulement 11% ont un homozygote qui lui aussi est gay. Donc, ni l'hérédité, ni la gestion sont en cause.

C'est aussi un fait connu - je ne sais pas si Dr Whitehead l'a de la même étude ou d'autres statistiques - que la plupart des changements en orientation sexuelle sont vers une hétérosexualité exclusive, et qu'il y a plus d'ex-gays que des gays, et - notons-le soigneusement! - la plupart de ces changemnts là proviennent sans une quelleconque thérapie.

Il semble que l'homophobie, la crainte d'homosexualité là où elle n'existe pas, a été utilisé comme argument de vente des thérapeutes. Ceci est ma propre conclusion, mais quand aux statistiques, je vous renvoie sur cette page en anglais:

hollanddavis - Mark Ellis : Identical twin studies prove homosexuality is not genetic
http://www.hollanddavis.com/?p=3647


Et la cérémonie à Montpellier? Il faut être "non marié" pour pouvoir se marier. Devant Dieu et l'Église les deux le restent. Mais devant la législation française, ils auront besoin du divorce avant de pouvoir se marier pour de vrai. Ce qui n'est pas gai du tout, quelle qu'était l'atmosphère de la cérémonie il y a quelques jours. Ils se sont donc rendus inégaux et inférieurs en droits à d'autres célibataires.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Ste Angela Merici, OFM Tert.
Fondatrice des Ursulines
1-VI-2013

*Parfois appelée "grippe à bierre" dans le sudouest.

1 commentaire:

  1. Il semble que le bon mot pour "homophobie" dans mon sens était déjà en place, "homohystérie".

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