dimanche 8 septembre 2013

On dit mal de moi derrière mon dos?

Je le suppose, mais je n'ai pas les moyens de savoir ce qui se passe derrière mon dos en détail.

Je suppose par exemple qu'il y a des gens qui disent "regardez ce mec, le suédois sdf ... il ne fait rien!"

Là ils sont malhonnêtes, s'ils sont des Beurs ou parfois aussi des Blacks. Ce sont là les gens qui se plaignent si je tape trop fort (c'est à dire de ma perspective "trop" vite) sur les touches de l'ordi dans la bibliothèque, s'ils ne sont pas stupides, ils peuvent comprendre que je fais assez beaucoup en écrivant.

Je ne dis pas que tous soient malhonnêtes, je dis que s'ils ont à la fois ces origines et me disent improductives, alors ils le sont. Les autres ne le sont pas forcément, que je sache moi.

Hans-Georg Lundahl

Mise à jour le 9/IX/2013, Bx Alain de la Roche:

Mais si au lieu de dire "il fait rien" ils disent:

"il fait trop sur internet, il est comme un drogué"

... quoi alors?

Bon chaqu'un qui dit ça pourrait être mi-honnête. Il s'est rendu malhonnête envers lui-même avant de faire un propos malhonnête. Croire que l'internet est une drogue est croire que' la communication humaine est une drogue. De certaine manière, oui, la communication humaine peut fonctionner comme une drogue. C'est pour ça que l'église énumère les trois ennemis de l'âme: le démon (le grand dealer qui cherche notre perte), le monde (la communication, l'estime des autres), et la propre chair (bouffe et sexe, boisson et drogues, autres mauvaises habitudes déjà prises, comme la colère aussi).

Mais ce n'est pas la communication sur internet qui est la plus abnorme, ni la moins abnorme dans la vie de tel ou tel particulier. Ça varie en fonction de chaque situation. En mon cas, j'écris sur internet, c'est donc commode d'avoir des contacts sur internet qui vous fournissent de stimulation pour vos écrits. Par contre, j'aimerais avoir des contacts près de moi qui seraient autant bon que des contacts que j'ai sur le web. Tant que dans ma vie quottidienne, d'un côté les cathos prônent une clodophobie non chrétienne et une internetophobie déraisonnable, ceux qui auraient pu être mes amis, pour la plupart ne le sont pas. J'ai trouvé des potes l'autre soir, voyons s'ils le restent une fois qu'ils lisent mes propos.

Le vrai but des gens qui parlent de l'internet comme une drogue, soit c'est de couper certains, coincés dans leur quottidien comme moi, de leurs potes à l'autre bout du monde, soit de faire taire certains écrivains sur le web.

Et là on vient à l'accusation qui en occurrence n'est pas si malhonnête du tout sur moi, pas d'un particulier qui peut croire en presque bonne foi à cette idéologie:

"il écrit comme un illuminé religieux, il est un menace pour la laïcité."

Quand à illuminé, je trouve que ce sont plutôt eux qui le sont, illuminés de la laïcité. Mais que je la menace, c'est claire. Ce matin j'ai vu dans le journal Le Parisien un plaidoyer pour la laïcité. Page 4.

Leur copain Zeroual se mêle au débat: "Heureusement que la laïcité est là pour mettre tout le monde d'accord. Sans elle, en classe, les Chrétiens s'embrouilleraient avec les Musulmans, les Musulmans s'embrouilleraient avec les Juifs. Car la religion est parfois source de conflits", observe-t-il.


Ce sont les Chrétiens qui s'embrouilleraient avce les Musulmans, et pas l'inverse? Tiens, tiens. Mais quand même les Musulmans qui s'embrouilleraient avec les Juifs? C'est honnête au moins.

Et ceci en classe. Il y a une autre solution que la laïcité: des classes différentes. Et pour certains (assez beaucoup même) apprentissage plutôt que l'école.

Quand en Bosnie entre la libération des Turcs et la Première Guerre Mondiale les Serbes Orthodoxes, les Croates Catholiques et les Bosniaques Musulmans vivaient ensemble globalement en paix, ce n'était pas grâce à des classes intégrés et d'une laïcité imposé, c'étaient que des enfants et des adolescents n'étaient pas du tout chargés de la diplomatie interreligieuse. Et quand les Arabes et les Berbères ont vécu paisiblement en Algérie Française entre la Pacification et la Deuxième Guerre Mondiale, ce n'était pas aprce qu'ils étaient obligés à suivre des cours de l'Héliocentrisme et de l'Évolutionnisme pour motiver "religieusement" la laïcité non plus, ni par intégration forcée dans les écoles. Je crois au contraire que, au moins assez longtemps, les non-français (avec leur statut personnel) étaient exempts de l'école de Jules Ferry.

On ne resoud rien, on embrouille tout, en imposant à tous les élèves et à tous les aprents d'élèves un même enseignement dans une même classe et celle-ci laïque. Et le vrai but est peut-être de ne pas laisser aux jeunes la liberté de s'exprimer paisiblement selon leurs religions car pour la plupart entre eux pour chaque communauté, laissant les dialogues aux adultes?

Mais après l'école de Peillon, on aura quand même la pleine liberté d'être entre eux, de travailler autant en Chrétien qu'en homme, autant en Juif qu'en homme, autant en Musulman qu'en homme?

Bon, il y a dans le privé aussi une politique de mixité et donc de laïcité. Ça donne ensemble l'impression qu'il y a des gens ui veulent primo reduire le Christianisme au privé et secundo reduire le temps donné au privé plutôt qu'au public. En d'autres mots, reduire le Christianisme tout court. Surtout que l'enseignement de Peillon, prétendument neutre entre les communautés relgieuses, l'est en tant qu'ennemi de la religion, surtout de la religion Catholique. Il le reclame lui-même d'auilleurs.

Peut-être qu'ils prétendent que la liberté pour le Christianisme serait la catastrophe. Ceux qui prétendent ça, ce sont des illuminés antichrétiens. Qu'ils soient en outre Juifs ou Musulmans, Laïcards ou Franc-maçons ritualistes.

Hans-Georg Lundahl
Nanterre/Paris X
ut supra

Mise à jour le jour de St Janvier, le 19-IX-2013,
sur la charte de laïcité:


Je croyais que la détestation d'une mauvaise charte allait nous mettre pour une fois d'accord, moi et Jacques Trémolet de Villiers ... il ne loupe pas une. Je suis évidemment contre cette charte aussi. Mais pas pour dire "élève" plutôt que de dire "enfant".

À seize personne n'est plus enfant. Je peux dire ce que disait en rétrospective le Caudillo (à moins que cette rétrospective était d'avant 36): "à l'âge de 14 j'étais un homme". Je ne peux pas dire que j'étais un homme aussi valoureux que lui, mais à 14 j'avais cessé depuis un mois ou quelque chose d'être enfant. Et je me crois normal pour un garçon en ceci. Tout comme 12 l'est pour les filles.

Mais sur le reste je suis d'accord, il est inacceptable que l'on divinise Nation, République et École, et encore plus qu'elles se mettent (c'est à dire que derrière ces fausses divinités des démons ou des gens démoniaques ou plutôt les deux) à "faire partager les valeurs de la république" ... Ça me rappelle un peu ma chanson perdue au refrain "They call them Liberty, Equality, Fraternity - Three Witches come from Hell to scourge the Earth" (ou plutôt "three furies", vous savez les Euménides se reclamaient aussi de la justice) et là il s'agit évidemment de Liberté, Égalité, Fraternité dans le sens que Pape Léon XIII ne visait pas quand il disait que les mots ont une signification chrétienne. Ils l'ont, mais la charte de Peillon donne une "fraternité" aux refrains de "willst du nicht mein Bruder sein, so schlag ich dir den Schädel ein ..." c'est à dire du démonisme pur et dur. Un peu comme le démonisme hitlérien survécu post-45 des autorités sociales à Darmstadt, contre les Wunderlich.

Une autre charte s'applique bien contre cette charte. Plus précisément une charte ou épître papale et ENCYCLIQUE. Mit brennender Sorge, par Pape Pie XI. Peillon est d'Alsace? Tant mieux, le Pape l'a écrit en allemand./HGL

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