...et de même pour le capitalisme.
Le problème avec le capitalisme (qui est un peu plus vieux que le socialisme moderne) est que si l'industrie d'export (comme l'était la laine en Angleterre une fois) peut remplacer les petits paysans et si une production à l'échelle de l'export peut remplacer la petite production locale, alors il y aura autant plus au chômage ou faisant des choses de moindre valeur. Et qui pèseront finalement à ceux qui gagnent d'abord, de manière de semer l'inimitié entre les deux, et il y a des richissimes qui imaginent un monde avec une population amoindrie.
Le problème avec le socialisme est qu'il joue dans les mains de ces salauds.
Prenons les retraites, on se confie aux retraites égale on se confie aux patrons égale on ne se confie plus à ses enfants pour la retraite.
Un serf au Moyen Âge pouvait prendre sa retraite des corvées, dès qu'il avait des fils pour le remplacer. L'obligation pesait sur le lottement de terre cultivable par le serf, donc sur sa famille et non pas sur lui-même en propre personne.
Un ouvrier de nos jours - j'ai vu des exemples de familles embauchées comme telles dans l'agriculture, en saisonniers, mais en dehors c'est rare - a sa propre obligation à remplir avec son propre corps irremplaçable quand à lui-même, facilement remplaçable quand au patron (le patron d'un serf ne pouvait pas s'en défaire à moins de se défaire de sa terre aussi) mais c'est le patron qui côtise sa retraite. Ou par le patron qu'il la côtise lui-même. Donc, il peut croire qu'il pourra vivre peut-être en meilleure confort avec moins d'enfants ou pas d'enfants de tout.
Erreur capitale!
Trop font ça, et trop peu côtisent en même temps aux retraites, pour ceux qui vivront dans ce temps là des côtisations.
En théorie, ils vivent de leurs côtisations antérieures, mais ça c'est la théorie. Si un homme dépasse la somme côtisée en vivant longtemps, il va pas trouver sa retraite coupée. Et s'il meurt avant d'avoir fini ses côtisations, ses héritiers n'auront pas le reste non plus.
Donc, en pratique, les retraités vivent des côtisations des actifs, qui financent aussi les malades et les enfants.
Et depuis une décision récemment annoncée, les côtisations vont moins aux enfants puisqu'elles vont davantage aux retraites.
Je crois que si chaque famille avait sa propre responsabilité pour ses retraités et enfants, certains diraient à leurs enfants actifs "un peu moins pour moi, fais davantage d'enfants, la famille doit vivre!"
La décision récente va plutôt dans le sens opposé.
Mais, si je ne crois pas que les retraites ou le système a vocation ou possibilité de se pérenniser, je crois que pour sauver des retraites pour ceux qui ont trop longtemps eu confiance au système on peut par exemple totalement couper les dépenses en avortements, en contraceptifs, en mesures qui découragent le fait de faire enfants et de les garder, comme la psychiatrie la plupart des cas, comme les DDAS quand aux enlèvements. Et aussi l'école obligatoire pour ceux qui seraient mieux en apprentissage.
Et ne pas oublier à ne pas difficiliter la situation pour ceux qui ont perdu leur situation stable. Y compris de leur garde de leurs propres enfants.
Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Zacharie Prophète
et Bx Bertrand, OP
(et mon anniversaire)
6-IX-2013
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