lundi 30 septembre 2013

Manuel Valls a un problème avec le français (et possiblement avec la loi française)

"Nous le savons tous, la proxomité de ces campements provoque de la mendicité, des vols, et donc de la délinquence."

Ça n'est pas français. C'est langue de bois. En français ça se dit comme ceci - et je ne vais pas faire la traduction de la dernière partie, parce que j'y reviens:

Beaucoup de gens qui vivent dans ces campements sont venus pour mendier et ils le font, et certains même pour voler et ils le font, et les deux le font le plus proche plutôt qu'à une distance de 100 km.

La dernière partie, la phrase "et donc de la délinquence" ne relève pas du plus clair. Si le "donc" est causal, il oublie que le vol n'est pas juste une cause de délinquence, mais une délinquence elle-même. Si le "donc" est logique, faisant le lien entre l'énumération et sa conclusion, alors il prétend que la mendicité aussi est une délinquence.

Si Manuel Valls prétend que la mendicité est une délinquence, il a un problème avec la loi française (et biensûr avec la loi de Dieu aussi, faire le Haman n'est pas très pieux). Une certaine époque très républicaine ça se peut que la mendicité fut tamponnée comme un délit par des parlementaires pas très catholiques. Il semble que ce soit en 1993 que ceci fut rectifié, et la mendicité comme telle n'est plus un délit.

La mendicité aggressive est un délit, et peut se solder avec trois mois de prison. Mais toute mendicité n'est pas aggressive. Donc il y a une mendicité qui n'est pas une délinquence. Donc, on ne peut pas faire le lien logique entre mendicité et délinquence.

Peut-être que Valls avait fini ses études de juridique (un policier en fait) bien avant 1993, mais alors il a peut-être été négligent quand au devoir d'assimiler les nouvelles directives ou peut-être souffert sous la négligence de ses supérieurs.

Par contre c'est clair qu'il y a des policiers qui regardent toujours la mendicité comme délinquence. En 2005 je viens d'être amené au commisariat de police de Sainte Foy la Grande, on vient de me dire "la mendicité est interdite: soit c'est mendicité aggressive, trois mois de prison, soit c'est raccolage passif, deux mois de prison" ... et je ne connaissais pas encore le mot raccolage en français. Ce n'est pas le genre de mots qu'on trouve dans les livres scolaires de français en Suède, ni le genre de mots que j'aurais trouvé chez des écrivains comme Mgr Lefèbvre, Dom Gérard ou l'abbé Bryan Houghton. Au moins pas dans les livres que j'ai lu d'eux. Je viens alors de répondre, considérant que c'était un terme administratif pour mendicité non-aggressive quand même pénalisée "alors raccolage passif". Si après on m'a pris - dans certains cercles, car on ne me l'a pas dit en face, mais j'ai eu des indications indirectes, d'autres ont dit des choses que j'ai cru auraient pu être en me visant - pour un prostitué homosexuel, ça pourrait venir de ça.

Manuel Valls, vous êtes bien d'accord que la calomnie aussi est un délit? Même si elle est commise par des policiers?

Et quand on parle des choses qui peuvent accueillir des gens qui sont délinquents, ne concentrons-nous pas juste sur les campements, il y a aussi les loges maçonniques, faut pas oublier. Car, profondement, je crois que là à Sainte Foy la Grande, une intrigue maçonnique qui me vise, montrait sa gueule de calomniateur, comme j'ai pu comprendre une fois que j'ai compris le mot "raccolage".

Et quand on parle de parler du bon français, il n'est pas du bon français d'appeler Zlatan Ibrahimovic un Suédois, il est un immigré du Balkan. Ou peut-être né d'un couple d'immigrés en Suède. Mais son père est Musliman Bosniaque, sa mère est Croate. Ses grandparents ne sont pas plus Suédois que je ne suis Russe. Il est citoyen suédois, mais il n'est pas un Suédois. Il a ses racines ailleurs. Il est par contre de Malmö en Suède - si on compte Rosengård, en Malmö, comme faisant partie de la Suède. Sur un des chemins entre Höja et Rosengård il y a une ligne en craie et écrit sur l'un côté "Sverige" [Suède], sur l'autre côté Rosengård. Je n'aime pas tellement qu'on le présente comme "Suédois" dans les média français. Ça blesse mon nationnalisme suédois.

Revenons sur moi. Si quelqu'un me soupçonne d'avoir commis un délit en France, il y a peut-être une victime qui voudrait se présenter devant la justice. Si on me soupçonne d'avoir commis un délit en Suède, c'est exacte que j'y étais en prison - pour une chose que moi je compte comme de la défence légitime (5-II-1998). Notons, j'ai fais les deux tierces de la peine et j'ai été remis en liberté en toute légalité (dernier Juin 2000), je ne suis pas en cavale. Le temps de surveillance après, oui, j'ai évité en quittant la Suède (Mars 2004), mais la surveillance active était déjà fini et la surveillance théorique n'allait pas durer que jusqu'à 2006. On est pourtant déjà 2013.

Si l'Ambassade suédoise a fait de manière que je sois encore et encore surveillé jusqu'à maintenant - sans en donner l'air envers tiernce part, sans le mettre sur les papiers administratifs de manière que je puisse le contester, peut-être on vient de baser ça sur une fable que je sois délinquant en tant que mendiant. Ce qui n'est pas le cas, car la mendicité non aggressive n'est pas interdite en France, et ceci depuis 1993.

Ou peut-être qu'on a basé ça sur des fables comme ceci avec "raccolage passif", quand j'en ai jamais fait. Une délinquence de la part des policiers envers moi, dans ce cas. Valls, à quand la démolition des loges maçonniques?

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Jérôme
30-IX-2013

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