samedi 5 janvier 2013

Quels sont les droits de Louis de Bourbon-Dampierre, dit Monseigneur et Duc d'Anjou?


De cultiver la mémoire des Rois, notemment des Rois Bourbons? Certainement que oui.*

De dénoncer des malfaits de la République, notemment en matières quand elle agit contre la Loi Naturelle? Certainement que oui.

De reclamer le thrône pour lui-même? Moins sûr. Mais pas impensable.

Contre parlent non seulement la Paix d'Utrecht, quoique je viens de l'évoquer pour éviter mes soupçons plus graves, mais aussi le fait qu'il est employé de banque et qu'il ait reçu sa formation par une banque, et en plus la possibilité qu'il doive céder en faveur des descendants de Louis XVII, s'il y en a:

Dans l'affaire de la tête de Henri IV un professeur s'est prononcé contre l'identification, malgré la parenté avec Louis XVI, comme affirmée par le sang du cou du Roi Martyr, parce que les tissus du coeur de Louis XVII parelent contre cette parenté. Alors, si Louis XVII avait été remplacé et si le prétendant connu comme Nauendorff ait été le vrai Louis XVII?

De cultiver la mémoire de Franco, du Caudillo, son ancêtre beaucoup plus proche que Louis XIV ou Henri IV? Aussi. Je le fais moi-même par amour de la vérité, qui ne permet pas d'affirmer que Franco était le méchant et Azaña le bon**, et par amour d'une mesure qu'il montrait, même en punissant (quoique certains disent qu'il était sévère).

Et si le côté Bordiú contient des docteurs favorables à la psychiatrie, alors certainement qu'il a le droit de défendre, dans les limites du raisonnable et de l'éthique cette institution aussi, notemment de dire que la version espagnole était moins atroce que certaines dérives estropiants des fonctions essentielles qu'on a vu en certaines parties des États-Unis.

Mais de défendre en répondant aux attaqueurs de la psychiatrie, honnêtement, pas en les étouffant médiatiquement parlé par des intrigues.

Aussi, il y a une chose de dire de lui-même:
- qu'il accepte la République;
- ou qu'il la tolère pour l'instant;
- ou qu'il ne l'accepte plus, qu'il veut le thrône pour lui-même ou pour un autre;

... et un autre chose de dire qu'il est le roi des royalistes et qu'il laisse les autres à la République.

Vu que le royaliste en France est obligé, ne fût-ce que malgré lui, d'obéir en certaines choses la République, il est un fardeau de l'obliger d'être en même temps sous une autre obéissance politique (la famille ou l'église sont autre chose). C'est aussi un fardeau pour quelqu'un dont la liberté honnête est épargnée par la République de l'avoir privé par un prétendant au thrône.

Il est aussi malhonnête de faire des obéissants volontaires non pas un rempart futur et ouvert dans une éventuelle lutte contre la République, ou sous la République contre une Révolution ou Invasion, mais un rempart présent et secret contre quelqu'un dont les propos ou les méthodes de vivre lui plaisent trop peu. Fût-ce quelqu'un qui est soupçonné d'être révolutionnaire.

Et il n'a pas le droit de féodaliser toute la société tout court ou toute la société royaliste. Sur le blog Démocratie Royale, il est dernièrement dit que dans l'Ancien Régime tout le pays était pétri du principe de loyauté dans un couple maître-fidèle. Pour la noblesse avant que son ancêtre Louis XIV l'abaisse en luttant contre la Fronde, c'est vrai. Ce message blog prend d'ailleurs ses exemples des nobles, car le militaire qui gardait la Bastille au temps d'Henri IV était certainement soit un noble, soit imitateur de leurs mœurs par le fait d'être en position militaire.

Pour le clergé, la loyauté envers abbé, évêque ou même pape est soumise à la loyauté à la vérité. Pour les clercs de bureau des marchands ou les compagnons des maîtres artisans, la loyauté est idéalement une étappe temporaire avant de devenir mâitre ou marchand à son propre tour. Pour les paysans, libres ou en servage, dépendre d'un noble n'était pas obligatoire et parmi les libres certains étaient les fidèles de personne, ils étaient, comme en Suisse, libres sous les lois. Et les avocats étaient libres, les docteurs de médicine étaient libres, les érudits pouvaient dépendre d'une Université comme la Sorbonne ou avoir une activité libre, les écrivains en tant que tels étaient libres. Le comte d'Eszterhazy a bien pu être le patron de Joseph Haydn comme maître de chappelle, mais a quand même reconnu qu'en tant que compositeur celui-ci était libre. Et une époque antérieure, les musiciens et compositeurs étaient libres sous leur jurande.

C'est très bien de BNP Paribas de soutenir les petits entrepréneurs, mais c'est moins bien de maintenir un système où les petits entrepreneurs dépendent d'un emprunt de banque pour commencer, de manière qu'ils deviennent quasi inféodés à la banque. Et, selon le Concile de Vienne et le Concile de Latran V, de prendre interêt sur les prêts, soit tout court, soit pour autre chose que de payer un salaire très modeste, quoiqu'il est préférable de prendre la moiutié de ce salaire de l'interêt et l'autre moitié des impôts.***

Précisons, il est également honteux de prendre le genre d'impôts qui ont poussé Gérard Dépardieu vers l'exile. Surtout pour des fins illicites comme de financer les avortements ou les contraceptifs ou les gendarmes qui maintenaient l'antan la pièce blasphème de Castellucci ou les DDASS qui fourniront peut-être demain les cas d'adoption aux gens pas seulement vaguement "homosexuels" mais pédés comme des phoques et vivant comme ça. Ou ... la psychiatrie, telle qu'elle est. Ou une école trop longtemps obligatoire - et enseignant des bêtises, sur l'histoire, et, si je ne me trompe pas très fortement, sur les sciences dites exactes aussi.°

Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Édouard
5-I-2013

* Voir mes propres dits là-dessus: Φιλολόγικα/Philologica : Comparaison
http://filolohika.blogspot.fr/2011/04/comparaison.html


ou deretour : Royalisme ou royauté? Quoi sert à quoi?
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/07/royalisme-ou-royaut-quoi-sert-quoi.html


** Voir par exemple: En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones : Teruel y Stalingrad
http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.fr/2013/01/teruel-y-stalingrad.html


ou: deretour : Ayant lu Le temps de Franco, récit par Michel de Castillo ...
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2009/03/ayant-lu-le-temps-de-franco-recit-par.html


Mais avec une certaine réserve quand à la carrière postérieure du Caudillo: En français sur Antimodernism : La position de Bernanos (bis) avec Elitisme ou égalité?
http://avantlafermeturedantimodernism.blogspot.fr/2008/10/la-position-de-bernanos-bis.html


*** Voir Triviū, Quadriviū, 7 cætera : Observations sur les Monts de Piété et le Contractus Trinus
http://triv7quadriv.blogspot.fr/2012/08/observations-sur-les-monts-de-piete-et.html


et pour mes bases: deretour : Damnum emergens or lucrum cessans
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2011/06/damnum-emergens-or-lucrum-cessans.html
(avec un lien vers le texte du concile de Vienne)

et: En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones : Lateranense V Concilii Sessio X
http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.fr/2012/04/lateranense-v-concilii-sessio-x.html


°Passim dans mes blogs, par exemple: Φιλολόγικα/Philologica : En lisant La Voie lactée par Chaberlot : en guise de Proesme
http://filolohika.blogspot.fr/2013/01/en-lisant-la-voie-lactee-par-chaberlot.html

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