La liberté de m'énerver, car il me semble que des gens, par pastorale, par prière, par magie ou par simple intimidation m'ont voulu me priver de cette liberté. Devenir de plus en plus ulcéré pour épargner des gens qui me provoquent ne m'arrange pas, ni pour la terre, ni pour l'éternité.
La liberté d'être jeune, car me trouver soumis à la compagnie des types Archîch* pour en devenir autant avant d'avoir mené ma jeunesse jusqu'au bout, jusqu'à un mariage heureux, ça ne m'arrange pas.
La liberté de choisir mes activités en fonctions d'une mentalité jeune, car les formes de responsabilité que certains voudraient me voir prendre au lieu des miens ne m'arrangent pas mais arrangent trop à mes ennemis, à ceux qui ont convoitisé de confisquer mes libertés.
La liberté - qui est une vraie responsabilité - de définir mes positions et loyautés par mes écrits et paroles et non par des paroles ou sousentendus qu'on m'attribue faussement.
La liberté de ne pas être intimidé ni excusé ni injustement exclu quand à mes positions théologiques, par ceux à qui telle ou telle autre positions paraîtrait plus cohérente. Et principalement, les Musulman n'ont pas à me demander si je deviendrai Muslime, ni les Juifs si je deviendrai Juif, ni les Franc-Maçon si je me laisse initier, ni les athées si je deviendrai ce qu'ils estiment comme scientifique, ni les communistes ou droitistes si j'épure mes positions politiques dans leur sens: je reste Chrétien et je n'ai jamais promis le contraire.
Hans-Georg Mikael Elitzur Lundahl
Bibl. publ. d'Info./Beaubourg
21-III-2012
*Voir premier chapître de Horse and His Boy par C. S. Lewis.
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