Le Vatican a fait savoir qu'il fallait dialoguer avec les incroyants mais pas avec les athées de mauvaise foi, et m'a cité en exemple.
Mais St Robert Bellarmin dit:
Dicimus PRIMVM, non posse errare Pontificem in iis praeceptis, quae toti Ecclesiae praescribuntur; quia, vt suprà diximus, in praeceptis, & iudiciis particularibus, non est absurdum Pontificem errare.
Source:
http://hglundahlsblog.blogspot.com/2009/10/pseudoquote-identified-what-de-romano.html
Donc, le fait que Benoît XVI éventuellement jugerait Onfray de mauvaise foi n'engage en rien un catholique. Pas non plus que s'il me jugerait, contre mes propres propos, comme menant une vie religieuse sans le nom, comme son patron St Benoît Joseph Labre. Par contre, le fait qu'il juge la vie de St Benoît Joseph Labre une vie licite, engage tous catholique qui le tient pour pape, et le fait qu'un autre pape avant, en canonisant celui-ci, a jugé sa vie licite, engage aussi toute l'église.
Alors, le fait que le Vatican ou même le pape - s'il l'est - juge Onfray "de mauvaise foi" ne m'engage à rien. Ce constat ne prouve d'ailleurs pas qu'il soit de bonne foi. D'ailleurs un débat d'idées publique - ce qui n'est pas la même chose que le dialogue - peut bien être envers quelqu'un qui est de mauvaise foi, tant qu'on puisse espérer que les arrangements du débat et le public ne le soient pas.
Bon, je viens de faire une invitation à Onfray de défendre ses paralogismes ou contradictions de son
http://gmb1lou.blogspot.com/2008/11/qqs-annotations-au-manuel-dathologie.html
et il ne l'a pas fait. Je viens de renouveler l'invitation:
http://hglundahlsblog.blogspot.com/2011/09/reflections-sur-dominique-resch-son.html
sans réponse.
Et ensuite je trouve des choses ici qui sont un peu louches. Car, qu'il soit de bonne ou de mauvaise foi, son ami Franz-Olivier Giesbert n'est pas de bonne foi. Surtout avec lui-même. Il a fait la roulade mentale de se prononcer en continuité avec la foi chrétienne de sa mère, sans être en continuité avec la foi chrétienne de sa mère, si sa mère était une chrétienne. Il ne croit pas au Dieu créateur, ni à la Divinité du Christ.
Michel Onfray dixit:
Franz est un père de l'Église post-moderne qui invente la théologie populaire.
Si théologie populaire il y a, c'est la théologie des fondamentalistes protestants ou pentécôtistes étasunisiens qui accusent les catholiques d'hérésie antibiblique et antithéiste par le fait de seulement accepter l'évolution théiste, et encore la théologie catholique fondamentaliste qui accuse les pentécôtistes d'être non-Chrétiens parce qu'ils refusent à la Sainte Vierge le beau tître Mère de Dieu. Donc bien enracinée dans la foi dans le Dieu Créateur, bien enracinée dans la foi dans la Divinité du Christ.
Non, on n'est pas chrétien de toutes ses fibres, si l'on ne croit ni au Dieu créateur, ni à la divinité de Jésus (Ieshua Hanotzri Vehamelek Haiehudim, comme j'ai répéré que l'inscription se dit en Hébreu donne le Nom de Quatre Lettres en Anagramme: et s'il était Dieu, on ne peut pas douter raisonnablement d'Adam et d'Ève, car il les a affirmés, lui qui ne peut ni se tromper ni mentir).
Mais à part le choix impopulaire (sauf peut-être parmi des pauvres Français de France, matraqués en laïcisme comme les Suédois de la Suède, par une école fort laïque imposée avec pas mal de violence d'état), il y a encore pour vérifier que Michel Onfray ne serait peut-être pas de bonne foi. Ses attentes aux chrétiens.
Dixit Onfray:
Pas qu'ils le professent [Jésus], mais qu'ils pratiquent les vertus qu'ils enseignent: le pardon des péchés, l'amour du prochain, le désinterêt des choses matérielles.
Un peu kantien, ça, non? "Agis toujours de façon que le maxime de ton action soit valable comme base d'une législation universelle" - et si à un moment donné on ne pratique pas par exemple le pardon des péchés (après un tas de provocations) alors le kantien peut très pharisaïquement (car Hannah Arendts rejoint Eichmann comme kantienne) prétendre qu'alors le maxime des actions du concerné n'était même pas selon ses propres admissions valable comme base de législation universelle.
Il y a pire. "Le désinterêt des choses matérielles" n'est même pas une vertu chrétienne. Peut-être bouddhiste, mais pas chrétienne. Vis-à-vis le matériel, ce n'est pas le désinterêt mais l'insouciance et le bon ordre des interrêts qui est enseignée.
Comment le désinterêt n'est-il pas l'équivalent de l'insouciance?
Jésus nous ordonne l'insouciance vis-à-vis la nourriture. Une insouciance incompatible avec une radinité de l'Oncle Picsou, biensur, mais aussi avec les cacheroutes détaillées. Mais l'insouciance n'est pas incompatible avec la gratitude. Et la gratitude vis-à-vis Dieu surtout mais aussi vis-à-vis les hommes dont on dépend, tant que ces gratitudes restent compatibles, est contraire au désinterêt.
Il y a aussi le bon ordre des interêts matériels: corps avant vêtements, vie avant nourriture. L'insouciance chrétienne, là où elle est perfectionnée est basée sur le fait que le Dieu qui nous a donné corps et vie - nous croyons donc fermément au Dieu créateur, et pas du tout de manière déiste, comme s'il aurait pu donner à sa première créature une existence indépendante de sa volonté, mais que c'est l'action de Dieu qui nous maintient en vie - ce Dieu est capable de nous donner aussi la nourriture et les vêtements, si nous nous confions à lui.
Là aussi, qu'on ne nous pousse pas. Qu'on n'exige pas, ne croyant pas l'insouciance un-même, que nous pratiquions tous et chacun l'insouciance jusqu'au bout. Si l'on voit quelqu'un faire une chose insouciante, il est hypocrite et méchant de lui donner des soucis pour voir s'il sera capable d'encore et d'avantage d'insouciance. Un calviniste demanda à St François de Sales:
- Si je vous baffe, que ferez-vous? Tournerez-vous l'autre joue?
La réponse:
- Je sçais très bien ce que je dois faire, mais je ne sçais point ce que je ferai, car je suis un homme imparfait. D'ailleurs vous povvez toujours essayer.
Il était évêque, obligé à toute la perfection chrétienne. Moi, non, je suis laïc. Je ne professe pas d'être évêque, ni d'être obligé à la perfection chrétienne, ni d'avoir le droit de prêcher la perfection chrétienne aux moins parfaits. Mais même un laïc ayant le droit de rester à l'abris des critiques ou des leçons visant la perfection chrétienne a le droit de défendre la doctrine chrétienne. Voyez-vous, la doctrine chrétienne est la base raisonnable de la perfection chrétienne. On peut croire que c'est possible de marcher sur une corde suspendu, sans avoir le courage d'être acrobate et on peut croire possible escalader Mount Everest sans avoir le stamina requis pour être un-même alpiniste. On demande les preuves vivantes? Qu'on regarde les vies des moines à Sainte Madeleine de Barroux. Mais, moi-même je dis que s'ils vivent sans femme et sont heureux, c'est que Dieu est vivant.
Et Franz-Olivier, que demande-t-il de l'église? La foi, comme le font les catéchumènes qui frappent les portes de l'Église pour être baptisés? Hélas, non. Cette "la foi est irrationelle ou elle est fausse" est loin de demander les certitudes de la foi, ni les certitudes de la raison - les vraies certitudes de la raison, et non les prétendues. Non les certitudes des évolutionnistes qui le sont parce qu'ils jurent "in uerba magistri", mais les vraies. Ayez patience tandis que je cite ses revendications:
Dixit FOG*:
On a envie d'une Église d'illuminés, d'indignés. On en rêve. Je me sentirais plus chrétien si je trouvais une église plus vivante.
Que dit-il alors de St Nicolas du Chardonnet, de leurs actes les plus connus et médiatisés?
Si j'avais pas été traité comme un lépreux chez eux, si je ne les connaissait pas, et si je n'avais pas entendu le sermon de M. l'Abbé Xavier Beauvais - ou plutôt une partie - le jour de St André:
http://triv7quadriv.blogspot.com/2011/12/gloria-deo-pax-terrae.html
alors, c'est à St Nicolas que je cherchais cette indignation. Oui, il y a des chrétiens vivants là. Je me sentirais plus chrétien en ayant plus de contact avec celle qui brandissait le rosaire en sortant de Notre Dame, quand Vingt-Trois avait donné une parole à Krygier, qu'il aurait fait mieux de ne pas prendre. Moi aussi, j'ai protesté contre Rivon, en écrivant l'exposé correcte sur l'accomplissement de Isaie ch. 11. L'unification de Judah et Ephraïm est faite par l'église de Jérusalem, quand elle envoya les apôtres à celle de Samarie. La conquête des peuplades Edom, Moab, Ammon est aussi faite par les réfugiés de Jérusalem à Pella agissant comme missionnaires, comme conquérants dans les choses de Dieu.** Ceci le vrai Messie il accomplit post mortem (les versets se trouvent après la prédiction du sépulcre glorieux) par son église, qui est une église visible. Avec une doctrine vérifiable: celle de l'évêque Tempier, et non celle des panthéistes.***
Après mes efforts de vivre bien et de vivre en chrétien mais aussi d'écrire pour la vérité, que je fasse encore autre chose pour que se sente "plus chrétien" le petit fumeux panthéiste qui se veut "chrétien de toutes ses fibres" que d'écrire, ça, il n'a pas à me demander. Je sais les limites de mes devoirs.
Par contre, le mal n'est pas juste que certains ne veulent pas entrer au ciel, mais en plus il ne permettent pas aux autres de vivre une vie chrétienne, sauf à très haut prix. S'indigne-t-il quand les filles se suicident parce qu'à l'école elles ont trop peu de liberté, tandis que des psychiatres ou psychologues "décryptent" qu'elles auraient eu besoin de repères plus fermes? Moi oui. S'indigne-t-il quand les troupes à l'Afghanistan ne protègent pas efficacement les convertis chrétiens au moins pas d'harcèlement sous Karzaï? Moi oui. S'indigne-t-il quand on dit que les troupes se meurent avec sacrifice de soi pour que les filles de 12 ne soient pas mariées de force, comme si c'était surtout le cas avant, et pour qu'elles puissent "tout simplement" aller à l'école, comme si c'était le plus cher désir de toute fille de 12 (oui, aussi celle de Jean-Jaurès, n'est-ce pas?), s'indigne-t-il pour ça? Moi oui.
S'indigne-t-il quand un chrétien catholique traditionnel se trouve privé de toute satisfaction terrestre, rien que pour mettre sa foi à l'épreuve? Moi oui, et il devrait le faire. Car je soupçonne une alliance néfaste entre des "chrétiens" comme lui et des "non-croyants" comme Onfray, d'être derrière mes tragédies, et derrière les réseaux qui me perpétuent les tragédies. Des gens qui "ont peur" parce que je ne trouve pas le 115 une solution idéale ou parce que je fais appelle à la générosité des gens pour en avoir une meilleure. Des musiciens qui ont fait épreuves si je sais moi-même comment mes partitions sonnent, et qui ayant constaté par le négatif en pas mal de cas, concluent que ça veule dire rien de ma part d'écrire une partition, mais qui ont systématiquement refusé à me laisser faire un examen en théorie musicale pour voir si j'ai pu écrire mes partitions quand même. Des gens qui me demandent des choses à l'orale quand je suis off-guard et repandent leurs conclusions pour m'empêcher le fruit de mes œuvres, musicales ou autres, perpétuant une pauvreté que j'ai préféré certes à certaines choses mais non à la réussite. Des gens qui usent ruse ou cabbala ou d'autres pour que mon énergie sociale soit trop dépensé sur des vieux hommes pour en avoir encore pour les filles épousables. Oui, des réseaux qui utilisent même les prières des prêtres pour ce but ignoble.
Et St Nicolas du Chardonnet? Ils ne savent pas ça? Qui le leur a caché? Ou on leur a dit qu'on s'en fiche de ce que j'écrive, que ce soit uniquement mes actions qui comptent? Commode pour ceux qui sont accusé dans mes écrits! Des gens qui voudraient me mettre à la disposition de M. Onfray et de Franz-Olivier Giesbert comme cochon d'Inde pour leur théories sur la sainteté seraient capable de ça. Et, si M. l'Abbé Xavier Beauvais aime les Templiers et les Franc-Maçons plus que moi, il serait capable de dire d'accord. Car il a très bien su ou pu savoir pendant plus qu'un an que j'avais en général un projet matrimonial, et il a très bien su ou pu savoir s'il avait voulu, avec sa paroisse, que si je ne suis pas remunéré pour mes textes ni pour mes compositions, ce n'est pas à moi d'apprendre à écrire ou de composer, mais à d'autres de réapprendre de lire textuellement ce que je viens d'écrire: Quatuor I, Quatuor II, Conditions pour la musique, Instruction techn. pour impression, Dito, suite, Conditions pour utiliser mes textes, Conspectus de mes blogs, en diverses langues.
Hans-Georg Lundahl BpI Georges Pompidou 12-I-2012
*En fait ses initiaux donnent l'acronyme FOG, comme le nom du Philéas, parce que Jules Verne avait envie de le taxer de Le-Fumeux. **Voir, à partir du commentaire n° 3: http://hglundahlsblog.blogspot.com/2009/09/il-etait-une-fois-un-peuple-qui-ne.html ***Voir, pour les latinistes: http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.com/2012/01/index-in-stephani-tempier.html
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