- non, car il y a des artistes qui ne honissent* pas les jeunes vaillants, je me compte par exemple comme artiste moi-même, et j'ai même essayé à me joindre aux jeunes de Civitas ou de Renouveau Français un soir quand c'était encore au Théâtre de la Ville, place du Châtelet (et non, comme à un vidéo "Théâtre du Châtelet" qui donne "La Tanguera", mais qui se trouve à l'autre boût da la Place du Châtelet);
- non, car ces mots ne constituent nullement une seconde moitié d'un alexandrin féminin. Le mètre en question est assez rigide dans l'arrangement des syllabes pour qu'une syllabe de trop saute dans les oreilles. Soit on assouplit chaque ligne, soit on fait l'alexandrin stricte en toutes les lignes, mais assouplir une, c'est moche. Traditionnellement, l'alexandrin se prononce avec les "-e", "-es", "-ent" posttoniques prononcés, dont uniquement les "-e" peuvent s'élider devant une voyelle ou hache non aspiré, les "-es" faisant liaison sur "z", les "-ent" sur "t". Donc, "keu tou lé zar tis teu zo* NIS seu" - et là NIS est la septième syllabe, mais la syllabe à soutenir est la sixième. Si on prononce "ke tou lé zar tis to NIS" et rime "po LIS" plutôt que "po LIS seu" ... y'avait-il autre chose qui n'allait pas ou non? Je ne me souviens pas exactement, j'ai donné mon numéro hier. Mais une fois parti du classique, pourquoi alors l'alexandrin du tout? Il y a des mètres plutôt associés avec chanson français, où la prononciation classique n'est pas attendue. Mais là, moins de liberté de mélanger les six syllabes x!x!x! avec les six syllabes xx!xx!. Et les premiers deux lignes sont (en rimes masculins): x!x!x!//xx!xx!a xx!xx!//x!x!x!a (si ce n'était pas l'inverse, je viens comme dit de donner mon exemplaire). Écrire les vers, ça s'apprend, moi j'ai commencé à l'age de 13. /HGL
*Honnir serait H aspirée? Alors ça serait "keu tou lé zar tis teu o NIS seu" - on ne peut de toute façon pas faire élision devant une H aspirée juste parce que la liaison est exclue. Alors, il vaut mieux choisir un solécisme de nature non phonétique, comme quand j'ai emprunté le "em"="me" du provençal en écrivant "qui'm refusa tisane ce matin" (kim' reu fu ZA ti sa neu seu ma TEIN). (voir Chants de Salon, dernier poème).
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