. Quod ultra individualisticam ethicam progrediendum sit.""30
Profunda et velox rerum immutatio urgentius postulat ut nemo sit qui, ad rerum cursum non attendens vel inertia torpens, ethicae mere individualisticae indulgeat.
Personne devait s'indulger dans une éthique purement individualiste par le fait de ne pas faire attention à la suite des événéments? C'est un insulte à la fuite du monde, vertu chrétienne s'il y en a. Ça serait en plus exigé par le profonde et rapide changement des choses? Je suis prône à rigoler comme sur la pseudopiété du roman d'Éliette d'Abécassis! C'est blasphème ça! Ça se pose comme quelque chose de pieux, et c'est blasphème, et en plus inepte comme blasphémie, prône à prôner la rigolade, sauf en considérant de temps en temps les pauvres qui se laissent tromper par ces blasphèmes. C'est blasphème, parce que les changements ne sont pas quand même la fin de la terre et du ciel encore, et c'est blasphème de même considérer un changement comme ça suffisent pour changer le contenu de l'éthique chrétienne.
Iustitiae ac caritatis officium magis ac magis adimpletur per hoc quod unusquisque, ad bonum commune iuxta proprias capacitates et aliorum necessitates conferens, etiam institutiones sive publicas sive privatas promovet et adiuvat quae hominum vitae condicionibus in melius mutandis inserviunt.
Boooooon? Nooon? Le devoir de justice et de charité - comme le devoir de la restitution des choses volées ou des choses gagnées par usure ou par tromperie, comme le devoir de l'aumône - serait alors de plus en plus desservi par le fait que chacun, contribuant pour le bien commun, selon sa capacité et les besoins des autres (ça s'entend un peu comme le manifeste communiste: "de chacun selon sa capacité, à chacun selon ses besoins," donc l'individu privé donne selon toute sa capacité, reçoit selon ses seuls besoins et la société prend la différence à être gerée par les gerants de la société: ici au moins chacun estime les besoins des autres autant que sa capacité, c'est un peu mieux, un peu plus thomiste, mais normalement c'est l'aumône individuelle qui est visée) aussi promeuve et aide des institutions, publiques ou privées, qui rendent service pour améliorer les conditions de la vie humaine. Bon, il y a quelque chose de vrai, on peut aider les hôpitaux (en enlevant les soins qui n'en sont pas, par exemple psychiatriques ou d'avortement on les aide à mieux profiter des aides publiques ou donatives: c'est un point à observer avant de parler de les aider), on peut aider les associations qui donnent café aux pauvres de la rue quand les autres ont trop de travail entre neuf et l'ouverture des bibliothèques pour le faire, et en plus trop peu de numéraire (billets de cinq voir pièces) pour aider un pauvre même à travers les cafés commerciaux, ou il pourra être anonyme quelques minutes, ou à Starbucks même une heure, on peut faire tout ça, mais c'est une vue parfaitement trop socialiste du prochain de le vouloir aider de plus en plus par les institutions où il sera fiché, engueulé par quelqu'une qui pour son humeur serait impossible dans un café, entouré uniquement par les gens qui partagent les mêmes misères, comme si ça serait mieux que d'oublier les misères. Et en plus, le devoir de justice de restitution reste individuel, quel que sera la forme qu'on préfère un-même donner à ses aumônes.
Sunt autem qui, largas generosioresque opiniones profitentes, ita tamen semper reapse vivunt ac si nullam societatis necessitatum curam habeant.
De quels égoistes est-ce question? Les gens qui ruinent les entreprises plus petites que leurs propres n'ont pas exactement des opinions larges et généreux? Quand même, ça arrive que c'est juste par oubli qu'ils omettent de penser qu'un produit moins cher aux consommateurs, autrement le même (pain, légumes, et c.) obtenu par machinisme, par emploi des femmes ou d'immigrés des cultures plus acharnément travailleuses que la notre, met davantage de travailleurs mâles en chômage.
Immo, plures, in variis regionibus, leges et praescriptiones sociales minimi faciunt. Non pauci, variis fraudibus ac dolis, iusta vectigalia vel alia quae societati debentur effugere non verentur. Alii normas quasdam vitae socialis, e. gr., ad valetudinem tuendam, aut ad vehiculorum ductum moderandum statutas, parvi aestimant, non animadvertentes se tali incuria vitae suae et aliorum periculum inferre.
Merci de ne pas mettre l'incivisme plus banal, comme "le froggy" sautant,* dans la même catégorie. Bon, en tant que régie par le public, la ratp est concernée et concerne les dus au public, mais il y a des situations où la ratp, en ne pas applicant la peine prévue (par exemple à un sdf) ne fait que pallier pour les plus démunis l'effet stressant d'une société où on est censé se déplacer plusieurs kilomètres par jour pour avoir juste le nécessaire (par exemple aller d'une association parisienne pour les pauvres à une autre, ou pour d'autres aller chercher son travail, surtout dans la recherche ou en fin du mois, ou avant le premier salaire). Mais il y a d'occasions où les normes de la société n'aident pas à sauver les vies, même en matière de conduite de voitures ou en matière d'hygiène. On sait que les vaccinations peuvent avoir des effets indésirables, d'où l'interêt de ne surtout au moins pas les imposer, on sait que l'alcool dans la voiture est dangéreuse à certaines promilles par rapport à presque toute situation mais à d'autres promilles seulement à quelques situations, que le chauffeur peut avoir une espérance raisonnable d'éviter, et en plus ça dépend de la vitesse. Un homme conduit une voiture à travers la campagne irlandaise, il prend un pint de la bierre, il conduit sans trop de stress - j'ai fait le stop avec un homme qui l'a fait, en 1986, et je ne regrette pas.
Sanctum sit omnibus necessitudines sociales inter praecipua hominis hodierni officia recensere easque observare.
Je ne trouve pas. Non, les nécessités modernes des sociétés modernes ne sont pas du tout parmi les premiers devoirs de l'homme contemporain à assimiler et observer. Ils sont parfois les mêmes qui ont toujours été parmi les premiers devoirs des hommes, par exemple restituer des valeurs mal gagnés ou de donner l'aumône, mais une société peut trop aisément se trouver entre les mains des gens qui ajoutent nécessité après nécessité, fictive (comme le contexte du froggy*) ou réelle (comme celui des autres animaux de la campagne "restons civils en toute la ligne") pour pouvoir mieux excuser soit sa domination sur les gens, soit son détournement de la loi de Dieu, soit, biensur, les deux à la fois. Pas seulement ces nécessités ne sont pas parmi les devoirs premiers de tout homme, en plus il ne peut pas être un devoir saint de les mettre au niveau des devoirs saints ou même vraiment premiers après les devoirs saints.
Quo magis enim mundus unitur, eo apertius hominum munera particulares coetus superant et ad universum mundum paulatim extenduntur. Quod fieri nequit nisi et singuli homines et ipsorum coetus virtutes morales et sociales in seipsis colant et in societate diffundant, ita ut vere novi homines et artifices novae humanitatis exsistant cum necessario auxilio divinae gratiae.
Renouveler les hommes par la grâce serait une nécessité à cause de l'international? Ou à cause du fait ou de la factoïde que les devoirs seraient désormais globaux plutôt que locaux? Renouveler les hommes par la grâce n'a jamais visé l'internationalisme en préférence par rapport aux prochains qui sont proches. Même l'internet ne fait pas un village mondial, uniquement - comme beaucoup peuvent constater à travers leurs réseaux facebook ou linked-in - que la correspondance unit plusieurs "villages" à distance. Mais autant petits que les vrais villages ou hamaux locaux. Et renouveler les hommes autrement que par la grâce divine - ce qui serait une condition pour internationalisme réussi - n'est pas désirable. Les dégâts après la Tour de Babel peuvent se guérir idéellement dans la grâce, par l'Église, mais les modifier en imposant l'internationalisme, c'est idiot. Hier j'avais le bonheur de constater que la désunion des langues n'est pas uniquement un mal. Je pouvais m'émerveiller du fait que le polonais qui pour moi était comme la langue Schtroumpf (on comprend quelques mots en quelques phrases) était pour les gens sur l'autre banc un acquis banal depuis l'enfance.
Hans-Georg Lundahl
Mouffetard/Paris
Fête des Âmes au Purgatoire
L'An du Seigneur 2011
*Pourquoi a-t-il des chaussures de femme? Ah, serait-ce parce que "la grenouille" est feminine dans la grammaire française?
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