jeudi 22 décembre 2011

Jeans de PRÉSENT: Madiran oui, Cochet non ...

Dans le numéro 7500 (30 ans d'activité), il me semble, PRÉSENT se vante d'être le seul quottidien français qui combat la civilisation de la mort: euthanasie, avortement, malthusianisme, blasphème ... et on se plaint qu'un autre quottidien, France Soir, meurt parce que 30.000 exemplaires n'étaient pas rentables. Bon, France Soir n'a pas combattu la civilisation de la mort? Et PRÉSENT reste rentable malgré des chiffres moins de 30.000? Alors, il n'y a pas à craindre la disparition de la presse imprimée sur papier. Ça serait d'ailleurs un peu ignoble de vouloir que l'un des média subsiste par les interdictions ou entrâves faites à l'autre, que sont les blogs, où "tout le monde" est journaliste la souris à la main. Parce que ces tout le monde sont plus nombreux que les quottidiens sur papiers de combattre la civilisation de la mort, par exemple. Et parce que ce n'est pas après tout une mauvaise chose pour la presse que les grands meurent et les petits persistent.

Bon, j'aime certains écrivains de PRÉSENT mieux que les autres, notemmant Jean Madiran mieux que Jean Cochet.

Celui-là nous dit sur les négociations entre Vatican et FSSPX. Et il dit que le problème n'est pas la FSSPX. C'est beau.

Bon, à ce propos, j'aurais un propos à faire: que de part et l'autre on s'unisse d'avoir comme prolégomène doctrinale un syllabe d'erreurs qui n'a pas été souilli par les luttes récentes entre Tradis et Modernes, et qui, en plus, est, plutôt que purement Romain, Romano-Parisien. En Mars 1277 (la condamnation est donc datée en 1276, car 1277 n'était pas censée commencer avant 25 Mars ou encore Jour de Pâcques, à l'époque), dimanche de "letare iherusalem" (il était donc vêtu en rose pour des raisons purement liturgiques - juste comme un petit commentaire à ceux qui ont voulu voir autre chose que de la bonne héraldique dans le blason de Mgr Williamson), l'évêque de Paris, en accord avec Pape Jean XXI, a condamné une liste de 219, voir selon certains manuscrits 220 erreurs.

En train de lire ce beau chant d'amour à la vérité qu'est un syllabe d'erreurs, et celui-ci n'est pas mis en cause par les disputes récents où FSSPX reclame ceux de Bx Pie IX et St Pie X pour eux, je constate que les psychologues, tant métaphysiques que cliniques, ceux de nos jours, se sont trompés sur des choses.

116. Quod anima est inseparabilis a corpore, et ad corruptionem harmonie corporalis corrumpitur anima.
120. Quod nichil postest sciri de intellecto post eius separationem.
122. Quod intellectus possibilis est inseparabilis a corpore simpliciter quantum ad hunc actum qui est specierum receptio et quantum ad iudicium, quod fit per simplicem specierum adeptionem uel intelligibilium compositionem. - Error si inetlligatur de omnimoda receptione.
125. Quod intellectus speculativus simpliciter est eternus et incorruptibilis, respectu vero huius hominis corrumpitur corruptis fantasmatibus in eo.


Est-ce que même Dr. Jean-Pierre Dickès est parfaitement orthodoxe là-dessus? Ou croit-il ce que croient les autres docteurs - eux athées - sur la rélation entre cerveau, images produits dans le cerveau et - pensée?

129. Quod uoluntas, manente passione et scientia particulari in actu, non potest agere contra eam.
130. Quod si ratio recta, et uoluntas recta. - Error, quia contra glossam augustini super illud psalmi: "Concupiuit anima mea desiderare" etc., et quia secundum hoc, ad rectitudinem uoluntatis non esset necessaria gratia, set solum scientia, quod fuit error pelagii.
135. Quod uoluntas secundum se est indeterminata ad opposita sicut materia ; determinatur autem ab appetibili, sicut materia ab agente.
136. Quod homo agens ex passione coacte agit.


Il y a plein des cas où les psychiatres analysent passion comme la contrainte d'une quasi maladie. Alcool, tabac, attitudes pas si mûres (selon celui qui les juge), peut-être, selon certains, déjà l'internet.

Et peut-être même l'abbé Beauvais a-t-il été victime de cette erreur, quand le jour de St André il énuméra violence thérapeutique parmi les chefs de la violence licite, tandis que pour St Pie X - voir son catéchisme Vème Commandement - il s'agit de guerre, peines, défence légitime. Mais violence légitimé par un but thérapeutique, c'est l'hérésie favori de Robert Badinter, pour qui untel ou untel était incapable de culpabilité pénale bien que cohérent et uniquement capable de recevoir des violences comme captivité pour son propre bien thérapeutique.

Donc, je ne suis pas du tout avec l'autre Jean - voir le tître - de PRÉSENT: Jean Cochet, ce qu'il écrit dans le numéro 7501:

Aline Archambaud, élue de Seine-Saint-Denis est, elle, agrégée de lettres classiques, mais cette enseignante de banlieue (...) a ses propres combats : "La défense des Roms, la lutte contre l'internement psychiatrique ..." Vive les fous en liberté!


Sans aucune doute très sérieuse de ma part soutient-il, au moins pro forma, la thèse selon laquelle le jeune récidiviste Mathieu, meurtrier pour son deuxième viol, ou Anders Behring Breivik en Norvège, tueur de 77 personnes, sont des fous. Et des fous dont la malfaisance aurait pu être évité par un internement plus stricte. Non, ni l'un, ni l'autre sont des fous. L'acte du Norvégien n'était pas prévisible pour qui que ce soit, sauf pour ses potes dans les réseaux qui l'ont vu faire ses préparations en armements privés. L'acte bis de Mathieu était sinon prévisible au moins préredoutable dès qu'il n'a ni été pardonné par sa première victime, ni époux d'une autre fille, ni enfermé en prison non plus. Déjà traiter le premier acte comme un acte de folie, un acte profondement non-volontaire, était non conforme à la vérité et c'est ça qui est devenu délétère dans ses conséquences. Voir l'erreur 136 en haut. "L'homme qui agait par passion agit par une contrainte".

Rappelons que les grands malfaiteurs comme les fous sont rares, y compris dans le nombre des patients de la psychiatrie. Pas mal sont tout simplement asociaux d'une façon qu'on a trouvé pénible de part de quelqu'un. Et les Musulmans et les Pieds-Noirs sont deux des grands groupes qui sont très sensibles au pénible et qui sont promptes de passer de "c'est pénible" à "il est fou". Plus que certains d'autres groupes.

Il y a des cas ou à la surreaction vis-à-vis le pénible a été ajoutée une persécution discrète du Christianisme. Il y a des cas, le patient ou la patiente est "trop" Chrétien, par exemple Trinitaire, Créationniste, et le personnel comprend un Musulman forcément antitrinitaire ou un Athée forcément darwiniste, ou un Juif Cabbaliste qui est les deux, qui trouvent ces convictions "délires". En plus que presque tous ont les erreurs sur l'essence de la pensée qu'avaient déjà les Averroïstes et que condamna l'Évêque Étienne Tempier ce dimanche de laetare de Mars 1277. Qui les empêchera de traiter ainsi un Chrétien de fou? À la différence de Tempier, ils ne prennent pas le souci de définir ouvertement et publiquement quelles pensées sont considérables comme délires, c'est laissé au jugement subjectif de chaque docteur.

Où là où un délire est défini comme tel - de se croire aimé amoureusement par une autre qui affirme le contraire (érotomanie), de se croire persécuté (paranoïe), peut-être encore de croire des théories de conspiration (paranoïe) - il s'agit des choses qui peuvent être vrais mais qui sont quand même "par définition" symptomes et donc traitables comme n'étant pas vrais. Une personne peut être amoureuse et obligée par des proches à renoncer à quelqu'un ou de le faire soigner pour érotomanie. Les persécutions, politiques, religieuses, pour interêt financier, sectaire, personnel, par libido dominandi, ça existe. Les conspirations, qui est-ce qui nie que ça existe "chez les autres"? Quel démocrate niéra que Franco, Sanjurjo et Mola ont conspiré contre la Deuxième République Espagnole? Ou Lénine contre le Czar? Ou la police Czariste contre les suites des Décabristes? Ou Richelieu contre Anne d'Autriche ou contre le Duc de Buckingham, ici-même, selon Alexandre Dumas père?

Mais est-ce que le Christianisme est tout qui peut se trouver ciblé comme folie sans l'être? Non. Jean Cochet lui-même écrit comme un maghrébin hystérique hurlant "il est fou!" en deux endroits:

Echantillons (sic*) de ces phénomènes de foire. Joël Labbé, ancien ouvrier agricole, élu de Morbihan, n'a pas renoncé à ses bagues, à sa boucle d'oreille, à son blouson de cuir, ni à ses cheveux aux épaules. Il refusa un poste à la "Sécu","parce qu'il fallait se couper les cheveux".

...qui défend une contre culture (re-sic*) fondée sur la décroissance, l'internationalisme ou le droit des minorités. ...

Un asile babélien où dingos et dingotes ne viennent pourtant pas pour se faire soigner mais pour légiférer.


Superstition de la psychiatrie, encore une fois? Il y a des sens, auxquels "le droit des minorités" serait délétaire. Mais pas forcement "les droits des minorités".

Par exemple, décider sur sa coupe de cheveux n'est pas un droit par rapport à n'importe quel poste - un prêtre latin est tenu de les avoir courts, un prêtre oriental les porte peut-être plutôt en queu de cheval ou comme Joël Labbé, un mone latin soit ne les porte pas du tout, soit il en porte une couronne, selon ce qu'il est simple frère ou prêtre, par contre il n'est pas de quoi considérer quelqu'un comme dingo puisqu'il refuse un poste où son goût de cheveux n'est pas accepté. S'il renonce à un avantage, il ne peut pas être obligé d'en faire une concession aux conditions.

Par contre, si - comme le veulent pas seulement les écologistes, mais aussi un Mitterand ou une Veill qui ne le sont pas - le droit des minorités serait applicable à la "minorité" des gens voulant éviter grossesses tout en ayant du sexe par un choix de partenaire garanti de ne pas résulter en grossesses ou voulant terminer une grossesse par IVG (car c'est une minorité, ça), ce droit là "des minorités" est une erreur néfaste. Si on voudrait prétendre de le défendre selon le principe que chacun devrait vivre selon sa nature, alors, c'est condamné comme erreur:

166. Quod peccatum contra naturam, utpote abusus in coitu, licet sit contra naturam speciei, non tamen est contra naturam indiuidui.


Donc, l'hérétique en question et son évêque étaient d'accord, qui ni sodomie ni coïtus interruptus, ni quoi que ce soit comme ça étaient en accord avec la nature de l'espèce humaine. On ne devient pas utiliseur de capotes comme on naît avec deux yeux, deux narines, deux oreilles, une bouche. Mais on avait prétendu que cette tendance pouvait être une identité naturelle de tel ou tel, comme un tel peut avoir des yeux bleus ou marrons, untel peut être blonde ou brune, untel peut être grand ou petit, untel peut avoir besoin de lunettes pour bien voir ... et l'évêque dit fermement NON. L'acte contre la nature - c'est à dire contre la nature humaine en général - n'est pas même selon la nature d'un individu non plus.

Interessant, puisque ça rend vain les spéculations de tel ou tel psychologue, par exemple Krafft Ebbing, dans sa Psychopathologia Sexualis, et ces spéculations sont parfois popularisées aussi, que tel homme un peu timide ou un peu efféminé aurait une nature portée vers la sodomie. Oui, on ne peut pas faire des prédictions avec la psychologie, la "science" de prédire les actes d'autrui est condamnée:

Quod quibusdam signis sciuntur hominum intentiones et mutationes intentionum, et an ille intentiones perficiende sint ; et quod per tales figuras sciuntur euentus peregrinorum, captiuatio captiuorum et an futuri sint scientes an latrones.


Il n'est pas dit que les signes en question, sur lesquels on reconnaitrait les intentions des gens ou leur changements d'intention, ou s'il reussiront ou non, ou les événements concernant les nouveaux-venus ("événements des pélérins/arrivants") ou concernant (le devoir de? l'opportunité de?) mettre les prisonniers en prison et si dans le futur ils seront sages ou voyous, ne seraient que des signes qu'on est aujourd'hui d'accord de regarder comme superstitieux, car il n'est pas dit quels sont ces "quidam signi". La condamnation est suffisemment large pour couvrir aussi la psychiatrie - car "il est faché, il veut tuer quelqu'un, il n'est plus faché, il est sage, il va essayer de vivre de manière sage mais pas réussir, je peux le dire même s'il vient d'arriver, il vaut mieux le mettre en asile car autrement il sera un voyou" ça c'est à peu près l'attitude sécuritaire derrière l'internement psychiatrique des auparavant innocents - quoique chez les psychiatres c'est encore un petit peu plus subtil que chez les Musulmans-Averroïstes qui avaient inspiré les Averroïstes Occidentaux. Et pareil avec "il est efféminé, il veut être enculé, il flirte avec une fille, il essaie d'être hétéro, il va echouer, vaut mieux ne pas le laisser en compagnie des filles, elles seront deçues" - ça aussi est un discours où de "certains signes" on croit diviner la vie complète de quelqu'un, son intérieur mieux qu'il ne le connaît lui-même.

Donc, même si personne n'a le droit aux péchés contre la nature, personne non plus n'a le devoir de se laisser bizuter sur un pur soupçon psychologique d'être homosexuel. "Les homosexuels sont une minorité qui ont le droit de vivre" vs "les homosexuels sont une minorité qui ont le devoir de s'adapter" - ça devient absurde devant "l'acte homosexuel ne constitue pas une identité individuelle" (et donc non plus une identité collective pour les individus qui le partagent).

Aussi, pour prendre une autre autorité chrétienne indisputable, St Pierre Canise, qu'on vient de fêter, au moins j'ai l'impression que c'était lui, sinon St Fidèle de Sigmaringue, avait prêché la frugalité - autrement dit la décroissance par rapport à leur train de vie d'avant - à un village ou à une petite ville déréglée. Il ne l'avait pas imposé par armes il l'avait prêché, on l'a écouté, il a sauvé le village. Je ne connais que trop bien le dialogue entre verts et écolos en France: "la croissance économique infinie n'est pas soutenable, on a besoin de la décroissance" - "la décroissance infinie n'est pas soutenable, on a besoin de croissance" - comme si de part ou d'autre on voulait politiquement l'infini. Quoique, les spéculations de certains types, c'est à peu près "vers l'infini ou vers la faillite".

Mais, les gens qui achètent PRÉSENT sont un peu obligé de prendre Jean Cochet avec Jean Madiran et Jeanne Smits. Si la ou les versions papiers avaient été sécondaires aux blogs de chacun, on aurait pu choisir un peu mieux, quelqu'un aurait imprimé Jean Madiran avec Eva Joly (dont l'accent norvégien n'est pas un accent bavarois frelaté de l'accent hollandais), plutôt qu'avec Jean Cochet - au moins là où elle parle de la sortie du nucléaire.

Bon, bonne lecture chez Étienne Tempier!

Hans-Georg Lundahl, en hâte



*É majuscule s'écrit avec Alt/0201. Et si "counter culture" serait bon anglais (je pense avoir vu "counter-culture"), en français soit on utilise le tiret, soit on écrit pleinement comme un mot.

3 commentaires:

  1. Pour corriger un peu:

    167. Quod quibusdam signis sciuntur hominum intentiones et mutationes intentionum, et an ille intentiones perficiende sint; et quod per tales figuras sciuntur euentus peregrinorum, captiuatio hominum, solutio captiuorum, et an futuri sint scientes an latrones.

    Ensuite, je les ai prises, ces thèses condamnés de l'édition de D. Piché, collection sic et non.

    Et enfin, je ne suis pas pleinement d'accord avec lui sur certains points.

    104. Quod humanitas non est forma rei, set rationis.

    Il traduit "humanitas" avec "genre humain", mais vu que cette phrase comporte une connotation de la collectivité, il serait mieux de traduire "le fait d'être homme" ou "la nature humaine".

    Dans les "enjeux éthiques" - un chapître des commentaires - je viens de constater que la thèse condamnée 157 ...

    Quod homo ordinatus quantum ad intellectum et affectum, sicut postest sufficienter esse per uirtutes intellectuales et alias morales de quibus loquitur philosophus in ethicis, est sufficienter dispositus ad felicitatem eternam.

    ... n'est pas identique au contenu du livre De Summo Bono par Boëthius de Dacia (Boèce le Danois/le Scandinave!) mais simplement une lecture possible. Donc, loin d'être trop sévère et y trouver des thèses qui n'y sont pas, il modifie pour que ça reste une thèse non condamnée après sa condamnation. Restituons:

    Quod homo ordinatus quantum ad intellectum et affectum, sicut postest partim esse per uirtutes intellectuales et alias morales de quibus loquitur philosophus in ethicis, est dispositus ad felicitatem eternam, mediante actibus supernaturalibus/mediante gracia etc.

    Il semble que le propos essentiel de ce livre ait été repris par C. S. Lewis, Surprised by Joy, mais en évitant cette censure. Letters to Malcolm, Chiefly On Prayer renvoie à la nécessité de prier pour de temps en temps retrouver "la contemplation du Créateur avec affection" (Boèce) ou "Joy" (CSL).

    Hier j'avais lu aussi quelques pages dans le commentaire. Piché critique Tempier comme ayant trop de soupçons à propos la possibilité d'un homme guidé totalement par ses passions. Justement: il ne s'agit pas de critiquer un mode de vie humaine parmi d'autres, il s'agit de condamner une thèse théorique sur la vie humaine en générale. Et en plus une théorie qui a pu de suite être reprise par Condorcet (si je ne m'abuse pas), Diderot et d'Alembert, de Sade, des psychiatres comme Wundt (Der Mensch, dieses Tier) ou comme le béhaviorisme.

    Qu'on ne me dise pas que Tempier était "alors" visionnaire et que je l'attribue une préscience prophétique sur ces courants intellectuels beaucoup après lui-même: qu'il ait pu l'avoir ou non ne concerne pas le contenu de ses condamnations. Disons plutôt que d'Alembert et Wundt étaient très "stagnés" puisque reprenant pour leur compte des thèses déjà proférées par les Averroïstes et déjà condamnées par Tempier.

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  2. Hans-Georg Lundahl24 décembre 2011 à 08:58

    À propos "ignoble" juste au début de l'article, quelque fourbe vient de supprimer mon blog "renvoi à mon site" http://hansgeorg.tchatcheblog.com où j'avais décrit en détail le processus pour mettre un ensemble de messages blog sur papier en forme imprimable pour faire un livre artisanal.

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